Renoncez à avoir raison – Discussion 4

"Vous avez à votre disposition une somme d'énergie colossale, une fois que vous renoncez à avoir raison. Avoir raison implique que quelqu'un d'autre doit avoir tort. La confrontation entre ceux qui ont raison et ceux qui ont tort nuit à toutes les relations. Il en résulte de grandes souffrances et des conflits à travers le monde. Renoncer au besoin d'avoir raison ne signifie pas que vous n'avez pas un point de vue personnel. Mais vous pouvez renoncer à votre besoin de défendre votre point de vue. Lorsque nous ne nous défendons pas, nous sommes invincibles puisqu'il n'y a plus rien à attaquer. Nous sommes tous une seule conscience avec des moyens uniques de faire l'expérience du monde. L'unité est un état de paix et de bonheur profonds."

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Bienvenue dans cette 4e discussion! Dans cette vidéo, nous plongeons dans le thème de la résilience parentale et vous apportons des conseils et des stratégies pratiques pour renforcer votre résilience en tant que parent. La parentalité est un voyage rempli de hauts et de bas, de défis et de surprises. Il est important de développer une résilience solide pour faire face aux moments difficiles et rebondir avec force.

Découvrez comment cultiver une attitude positive, gérer le stress, développer des mécanismes d'adaptation sains et maintenir un équilibre émotionnel dans votre rôle de parent. Vous apprendrez également des techniques de communication bienveillante et des astuces pratiques pour prendre soin de vous en tant que parent.


“Un parent parfait, ça n’existe pas” c’est sur ce postulat que Janick Biselx-Menétrey, médiatrice familiale et coach de vie à Martigny, construit “PARENTALITÉ au PRÉSENT”.

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Podcast proposé tous les dimanches matins à 7h (une semaine sur deux gratuitement), il bâtit un espace où les cœurs s’ouvrent, les chemins de vie se déroulent et la simplicité enveloppe à son écoute.

Au travers des histoires de chacun·e·s, les schémas longtemps restés logés dans l’inconscient sont mis en lumière, les défis de la vie accueillis avec curiosité et présence permettant de sortir des tabous familiaux.

Au fil des épisodes, les récits de chacun·e·s nous apprennent que nous sommes “assez” et nous inspirent à vivre et laisser vivre avec confiance.

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Sujets abordés durant cet épisode:
parentalité, parenting, résilience parentale, conseils parentaux, stratégies parentales, parentalité positive, bienveillance parentale, gestion du stress, équilibre émotionnel, communication bienveillante, parentalité épanouie, parentalité consciente, parentalité bienveillante, développement personnel, selfcare parental, parentalité responsable, parentalité saine, parentalité équilibrée, podcast parentalité, parents heureux

Lire la transcription de l'épisode

[Texte généré automatiquement]


Salut, c'est Janick

de Parentalité au présent.


Je reviens vers toi aujourd'hui

pour une nouvelle vidéo.


C'est la quatrième.


Si t'as pas vu les trois autres, je

t'invite à les visionner si ça te parle.


Je t'ai parlé dans les trois

premières de la présence.


Dans la première,

je parle vraiment de comment est ce qu'on


revient dans sa présence,

dans la présence à qui je suis.


Je te parle du fait que nous avons

un corps physique, nous avons un cœur.


On pourrait aussi dire une âme.


Ce n'est pas une question de religion.


L'âme, c'est l'étincelle

de vie qui nous anime.


Et puis, un esprit ou un mental.


Donc, corps, âme, esprit.


Et qu'en fait, pour que nous soyons au top


dans notre vie, il y a aurait bon que ces

trois apprennent à cohabiter


ensemble, c'est à dire le corps, l'âme

et l'esprit dans une idée de verticalité.


Et quand nous sommes

éloignés de notre présence, ça,


j'en parle dans la deuxième vidéo,

eh bien, nous nous hachons sur des plans


qui sont horizontaux,

ce qui fait que nous sommes plus


dans le faire, parce qu'on est tout

le temps en train d'aller chercher quelque


chose à l'extérieur ou de pointer du doigt

à l'extérieur par rapport à ce qui nous


arrive et par rapport

à ce qui pourrait troubler notre paix


intérieure, on va facilement aller dire «

Si je suis comme ça, c'est à cause de...


»« À cause de cette personne,


à cause de mon boulot, à cause du fait que

je n'ai pas assez d'argent, à cause...


Enfin, il y a toujours

une cause extérieure.


Donc, je suis sortie de mon être pour être

dans le faire et quelque part, subir


l'existence,

subir mon existence à cause de.


Alors que lorsque je suis parfaitement


alignée dans cet axe qui est

vertical, je laisse ou en tout du moins,


je tends à donner l'espace à chaque

partie de vivre et de se manifester.


J'essaie de revenir dans un équilibre,

dans un dans cet équilibre


qui fait que je suis beaucoup plus en paix

parce que je vais avec la respiration,


en revenant au corps, en revenant

aux sensations physiques,


je vais devenir beaucoup plus attentive

petit à petit à ce qui se passe en moi.


Ce que je disais aussi dans la dernière

vidéo, c'est que toutes les situations


que nous vivons, elles sont parfaites

pour nous aider à dépasser des stades.


Toutes les situations que la vie te

propose, elles sont là pour te montrer


qu'il y a quelque chose qui n'est

pas encore réglé en toi.


Aujourd'hui, c'est ce que je vais te


partager, parce que moi, je suis

une apprentie sur le chemin de la vie.


Et puis, j'aime partager mes


apprentissages et j'aime partager ce que

je comprends de ce qui peut m'arriver.


Donc, j'avais décidé déjà en début

de semaine de faire une vidéo par rapport


à un texte que j'avais lu

et qui s'appelle Renoncer à avoir raison.


Ce texte, je vais te le lire maintenant.


Vous avez à votre disposition une somme


d'énergie colossale une fois

que vous renoncez à avoir raison.


Avoir raison implique que quelqu'un

d'autre doit avoir tort.


La confrontation entre ceux qui ont raison


et ceux qui ont tort

nuit à toutes les relations.


Il en résulte de grandes souffrances

et des conflits à travers le monde.


Renoncer aux besoins d'avoir raison


ne signifie pas que vous n'avez

pas un point de vue personnel.


Mais vous pouvez renoncer à votre

besoin de défendre votre point de vue.


Lorsque nous ne nous défendons pas,


nous sommes invincible

puisqu'il n'y a plus rien à attaquer.


Nous sommes tous une seule conscience avec


des moyens uniques

de faire l'expérience du monde.


L'unité est un état de paix

et de bonheur profond.


Ce texte sera en commentaire

en dessous de cette vidéo.


Donc, si ça te parle,

je t'invite à aller le relire et le relire


et le relire encore parce que

je pense que c'est vraiment un texte


qui est important et que ça prend

du temps pour arriver à l'assimiler.


Je ne sais pas si tu as remarqué ce besoin


constant de l'être humain d'avoir

raison dans les relations.


En tout cas, moi, c'est ce que

j'observe en médiation.


Je suis quasiment tout le temps dans

cette dynamique là,


que chaque personne autour

de la table a besoin d'avoir raison.


Moi, y compris parce que parce

que je suis une personne humaine.


Et puis que ça me demande du travail

de sortir du jugement,


de ce que je peux entendre,

de ce que je peux voir,


de ce que je ça demande tout un travail

pour moi d'avoir ce recul suffisant.


Je vous en parle.

Je t'invite vraiment à aller regarder


les vidéos précédentes parce

que j'en parle plus profondément.


D'avoir ce recul nécessaire qui va me


permettre d'être présente

et pas d'être dans la mêlée avec les


deux personnes qui sont autour de la table


et que je rajoute au fait que moi aussi,


j'ai un avis où j'ai besoin d'avoir

raison sur ce qui se passe.


Parce que tu comprendras bien qu'

en médiation, ce n'est pas le but.


Si les gens viennent me trouver,

c'est vraiment


pour En tout cas, dans ma conception de ma

posture, c'est vraiment pour que je leur


offre une présence

sur laquelle ils peuvent s'appuyer


dans leurs différents et que je sois là

uniquement pour éclairer


le point de vue de l'un,

le point de vue de l'autre,


pour qu'ensemble, ils puissent trouver

une solution à leurs problèmes.


Donc, ça me demande

un travail au quotidien.


Et puis, je disais que j'avais envie


de partager, justement

parce que quand on se...


Comment dire ?


Je pense qu'il n'y a jamais

de hasard dans la vie.


Et si ce texte m'est apparu


sans que je le cherche,

m'est apparu à un moment donné


et que j'ai eu envie de le garder et de

le travailler,


évidemment que les travaux pratiques

se sont présentés pendant la semaine.


Sinon, ça serait trop facile.


Je vais un petit peu te raconter comment


j'ai mis en pratique

se renoncer à avoir raison.


Je rencontre lors d'une fête

deux personnes que je connais bien.


Et puis, je vais les saluer.


Et puis là, dans la salutation, toutes

contentes, c'était vraiment très joyeuse.


Et je dis à une des deux,


c'était deux sœurs, j'ai été

trouver ta maman et elle va bien.


Et au moment où j'exprime ça,


qu'est ce que je voulais dire

moi dans ce « elle va bien » ?


Je dis, par rapport à ce qu'elle a vécu,


elle a eu un grave ennui

de santé il y a trois mois.


Par rapport aux gros ennuis qu'elle a eu,


moi, j'ai passé

une visite très agréable, dans le sens


que, malgré tout, elle a gardé toutes ses

capacités cognitives, elle parle bien.


Soit elle est très diminuée physiquement.


Je l'avais vue quelques mois avant,


elle était nettement moins bien que ce que

j'ai pu la rencontrer la semaine passée.


Moi, c'était dans cet élan de

partage de joie.


Je l'ai vu bien.


Et puis la réponse de sa fille qui


dit, très en colère, « Ça, c'est quelque

chose que je ne peux pas entendre.


Elle va bien, je ne peux pas l'entendre.


Et de nouveau, je le partage

dans mes précédentes vidéos.


J'étais un petit peu

interloquée par sa réponse.


Après, avec l'analyse que j'en ai faite,


c'était tout à fait normal parce que je

n'ai pas eu une posture adéquate.


Donc c'est ça, en fait, la vie.


La vie, elle est tout le temps en train de


nous montrer et de nous aider à nous

réaligner, à nous remettre


dans une posture adéquate,

à nous remettre dans une présence.


Parce que la présence,

en fait, elle est paisible.


La présence, elle est...


Lorsque je suis en présence, c'est doux,

c'est comme un socle, en fait,


comme un socle sur lequel je peux

m'appuyer et un socle tranquille.


Ça veut pas dire...


J'aime pas les négations.


Ce qui veut dire


que du lieu de cette présence,

je peux être amenée à dire des choses


peut être pas très confortables

ou pas très agréables.


Ça veut pas dire

que lorsque je suis dans cette présence


et lorsque je suis dans ce socle

paisible et tranquille,


je vais pas m'énerver ou je vais pas avoir

à taper le poing sur la table.


Ce que je suis en train de dire,

c'est que lorsque je suis connectée à ce


socle paisible en moi,

solide, j'ai comme le recul nécessaire


qui va me permettre de donner

les bonnes paroles.


Or là, lorsque j'étais dans cette fête,


je n'étais pas dans cette dans

cette solidité intérieure.


Je ressemblais plus à ces tigroux,


je crois, qui sautent comme un kangourou

un petit peu qui sautille.


J'étais dans une excitation de la fête.


J'étais dans quelque chose de...


Vraiment, j'ai cette image de où

comme quand on était enfant,


ça fait longtemps que je l'ai plus vue,

mais il y avait ces espèces de...


Je ne sais pas comment ça s'appelle,

où on pouvait sauter avec.


On mettait les deux pieds dessus

et puis on pouvait sauter avec.


Avec le recul, j'étais plutôt

dans cette énergie là.


Et qu'est ce qui s'est passé ?


Elle me dit « Moi, je ne peux pas entendre


qu'elle soit bien » et moi,

ça m'a mise dans la réaction


quasi immédiate, la réaction de lui dire,

de me justifier.


J'ai tout de suite plongé

dans « avoir raison ».


« Oui, elle va bien puisqu'elle a toute sa

tête, puisque j'ai passé un super moment.


» Elle ne se plaint pas,

elle est très positive.


Il y a plein de points qui sont...


C'était une visite,

pour moi, très agréable.


Ce qui s'est passé, c'est que pour l'autre

personne, en l'occurrence sa fille,


c'était juste intolérable,

ce que je venais de dire.


Et sur le moment, j'ai

rien rajouté, en fait.


Et puis, le spectacle commence.


Et bien évidemment que j'ai eu de la peine


à profiter de ce spectacle parce

que j'étais dans la culpabilité.


Je me sentais pas bien, en fait,

quelque part, d'avoir...


Je me disais que c'était un petit peu

de ma faute ce qui s'était passé.


Et puis, je me sentais pas bien et je me

suis mise à être plus dans la présence


en moi de ce qui se passait,

de ce qui est tout d'un coup,


m'est remonté un souvenir et là,

ça m'a complètement apaisée.


Tout d'un coup, je me suis dit « Dis donc,

tu te rappelles toi ce qui s'est passé il


y a trois ans, lorsqu'une infirmière

en soins palliatifs,


mon papa était en soins

palliatifs depuis un mois.


D'après les médecins,


il aurait dû mourir dans les trois jours,

voire dix jours après son admission.


Et puis là, on se trouvait


une bonne trentaine de jours plus tard

et il était toujours en vie.


Et là, l'infirmière me dit

que je ne sais même plus ce qu'elle m'a


dit, mais je me rappelle

de la réaction que j'ai eue.


Je ne sais plus si elle me

disait qu'il allait sortir.


C'est peut être ça, ses propos,

qu'il allait sortir et qu'elle allait être


formidable, qu'il puisse

sortir des soins palliatifs.


Et puis moi, ça m'a mise

dans une colère profonde.


Et là où je lui ai dit, est ce

que pour moi,


j'étais vraiment pas joyeuse qu'il

puisse sortir de ses soins palliatifs ?


» Puis là, elle me dit «

En fait, il est en vie.


Et j'étais encore plus en colère parce

que oui, il était en vie,


mais par contre, il avait des gringolés

de 3, 4, 5 échelons supplémentaires parce


que mon papa était paraplégique

avec un gros trouble cognitif.


Et là, ce qu'il avait eu, il avait encore

des alors j'en perds encore ma voix.


C'est là qu'on voit l'impact.


Et j'aime partager ça avec vous parce

que vous le voyez en direct, en fait,


ces soubresauts émotionnels

qui me traversent.


Vous les vivez aussi.


Et là, j'aime que vous constatiez

en direct ce qui se passe.


J'en perds ma voix.


Et pourtant, ça fait...


C'était en janvier 2020,

ce que je vous raconte là.


Donc ça fait quand même un petit bout,

trois ans, trois ans et demi.


Et voilà, juste me plonger dans ce

souvenir, j'en perds ma voix.


Et donc je me suis mise vraiment en colère

et j'étais vraiment très, très en colère.


Et là,


je me serais attendue à ce qu'

elles comprennent ce que moi je vivais


au travers de cette expérience,

c'est à dire que le fait que mon papa soit


encore en vie, certes,

il était encore en vie,


sauf que le peu

de joie que j'avais encore ou de choses


légères que je pouvais faire

avec lui, elles ont disparu.


C'est à dire qu'il fallait une cigogne

pour lui faire faire les transferts,


pour le mettre sur sa chaise,

pour le remettre au lit, alors qu'avant,


il était encore autonome

dans les transferts.


Il était passé d'une

simple chaise roulante à une chaise


gériatrique qui est impossible

à manier à l'extérieur.


C'est beaucoup trop lourd et on

n'arrive pas à la manier à l'extérieur.


Ça voulait dire que les sorties,


les balades que je pouvais encore faire

avec lui, c'était fini, c'était terminé.


C'est parfait, ce qui se passe.


Ça montre encore peut être

la paix à les maîtres là dessus.


Moi, ça m'a remise dans qu'est

ce qui s'est passé avec cette fille ?


Tu vas lui dire « Ta maman va bien

» et tu t'étonnes qu'elle réagisse.


Mais toi, rien qu'à voir là

encore maintenant, ça me touche.


Donc,


il y a vraiment ce recul tout d'un coup

qui me fait dire « Mais en fait,


tu lui dis « Elle va bien »,

qu'est ce que t'as fait ?


» Tu étais dans ta raison,

tu étais dans toi, ton affirmation d'elle


va bien, toi dans un jugement positif,

mais tu étais dans un jugement.


Et peut être


que c'est pour toi aujourd'hui l'occasion

de prendre conscience que quand on dit «


C'est bien, c'est bon,

c'est super, c'est beau.


» on n'a pas l'impression de juger.


Souvent, on est


dans cet élan intérieur

qui a envie de contribuer, qui a envie


d'amener quelque chose

de positif à l'autre.


En fait, non, je suis dans un jugement.


Je suis dans moi, dans ma raison d'avoir

raison et d'être dans ce jugement positif.


Elle va bien.


Ce

que j'ai fait, c'est que j'ai été à


l'entracte, j'ai été lui partager ce

que je vous partage là maintenant et lui


dire combien on oublie rapidement,

en fait, combien on oublie rapidement ?


Quand on a évolué, quand on a


passé des caps, quand on est sorti,

justement, de cette emprise émotionnelle.


Et en fait, cette emprise émotionnelle,

c'est vraiment notre ego qui nous amène là


dedans, qui nous cloisonne, qui nous

verrouille, qui nous met dans une case.


Il y a vraiment quelque chose de ferment


et cet égo, il nous joue

vraiment des tours.


Quand on est dans cette case là,


évidemment qu'on est dans cet axe

qui est horizontal


et dans cet axe qui est clivant,

dans cet axe qui amène à la réaction.


Parce que c'est top.


C'est des moments qui sont remuants,

qui sont difficiles à facile, parce que,


en tout cas pour moi,

ce n'est jamais agréable de me


confronter, d'entrer en conflit

avec quelqu'un d'autre.


Et d'un autre côté, avec le recul,


c'est que je me rends compte que c'est

nécessaire si on veut pouvoir avancer.


La vie me remet

dans le droit chemin,


la vie me remet dans quelque chose de plus

aligné,


parce que là, le fait d'avoir vécu cet

événement vendredi,


ça fait depuis vendredi soir

que quelque part,


que je m'asserre là dedans et que


ça me fait remonter des réflexions


et que ça me fait remonter des choses

et que ça va toucher d'autres choses.


C'est un petit peu comme si, quand


on envoie un caillou dans l'eau,

ça fait plein de mouvements dans l'eau.


C'est un petit peu ce qui se passe là.


Quand on envoie ce caillou dans l'eau,

on voit bien que les cercles partent


toujours vers l'extérieur,

donc c'est super positif.


Le caillou, l'impact,

il est au centre et on voit


que ça s'agrandit, que ça s'agrandit,

que ça s'agrandit pour aller


vers l'extérieur, mais l'impact,

il est toujours au centre.


Donc pour moi, l'invitation,


ça a été de me remettre vraiment

à l'intérieur, de


respirer et de retrouver la douceur,

de retrouver la paix, d'aller vers...


Oui, sur le chemin quelque part de me


pardonner d'avoir provoqué un séisme.


Et puis, d'un autre côté, je me dis,


quelque part, ces impacts là

peuvent aussi servir à l'autre.


Parce que, ou en tout

cas, c'est intéressant parce que je pense


que si j'avais dit, d'ailleurs,

on en a parlé avec sa sœur juste après,


pour elle aussi, sa maman va bien,

dans le sens que c'est clair que ça


pourrait aller mieux et c'est clair qu'on

souhaite à personne de vivre


ce qu'elle vit et d'être dans une

chaise roulante, ça c'est clair.


Et puis en même temps,

c'est vraiment de se rendre compte


de où est ce que j'ai

du pouvoir là en ce moment ?


Est ce que j'ai du pouvoir

de changer cette situation ?


Ou est ce que le seul pouvoir que j'ai,


c'est de moi, de changer mon regard

par rapport à cette situation ?


Ou peut être de changer mes réactions

par rapport à cette situation là ?


Et puis, c'est vrai que quand je te parle

de ça, je vais voir si je la retrouve.


Moi, ça me remet tout de suite.


Ça me remet tout de suite dans la prière


de la sérénité qui dit « Mon Dieu étant »,

vous pouvez dire l'univers,


vous pouvez dire la source,

vous pouvez dire qui vous voulez.


Ce n'est pas une question de religion.


Mais cette phrase là, cette


parole là, moi, elle me porte beaucoup

et elle m'a beaucoup portée


et elle va continuer à me porter parce

que pour moi, c'est un pilier et c'est


vraiment le moyen de retrouver

le calme à l'intérieur.


C'est mon Dieu, donnez moi la sérénité


d'accepter les choses

que je ne peux changer.


Le courage de changer les choses que je


peux et la sagesse d'en

connaître la différence.


Donc, en fait, dans cette affaire là,


si je reprends ce que je vous ai raconté


là, donnez moi la sérénité d'accepter

les choses que je ne peux changer.


Alors, je ne peux pas changer l'attitude


de cette fille, ses réactions,

sa colère, son mal être.


Et par contre, ce que je peux changer,

c'est moi, mon ressenti,


ce que je vis en fait, après avoir

dit cette parole.


C'est fou comme un tout petit mot

peut déclencher une grosse réaction.


Sur quel chemin ça m'amène ?


Ça m'amène sur le chemin, vous le partagez

aujourd'hui, ça m'amène sur...


Ça me remet dans l'humidité, ça me


remet dans la conscience de «

Qu'est ce que t'as fait là ?


» et certainement de comment je vais,

en tout cas, je l'espère, comporter


pour le futur

avec d'autres situations que je vais


rencontrer, que peut être qu' une fois

que c'est réglé, ça ne se reproduit plus.


Ça, c'est aussi possible.


Les situations qui nous sont amenées

et qui nous font travailler, souvent,


une fois que la leçon a été comprise,

on ne les vit plus.


Parce que là, je lui aurais simplement dit

« Bonjour, comment est ce que tu vas ?


» Elle aurait été libre de me

répondre ce qu'elle avait envie.


Et voilà, en fait, c'était

ou simplement simplement rien dire.


C'était peut être pas approprié non plus


d'aller parler de sa

maman dans ce lieu là.


Et voilà.


Le courage de changer

les choses que je peux.


Eh bien oui, il faut du courage pour se


remettre en question,

pour revenir dans l'humidité.


Moi, ça me demande du courage

de faire cette vidéo aussi.


Et en même temps, j'espère qu'elle serve.


Et c'est vraiment mon but,

c'est que ça serve à le


courage de se dire « Tiens, là,

il y a quelque chose qui va plus.


Ça va plus dans ma vie.


Qu'est ce que je peux faire ?


Qu'est ce que je peux changer ?


» Et la sagesse,

c'est de connaître la différence.


Parce qu'il y a des choses que

nous n'avons pas à accepter.


Ça, c'est aussi important.


Il y a des choses que nous

n'avons pas à accepter.


Il y a des attitudes de certaines

personnes que nous n'avons pas à accepter.


Tout en sachant que, à nouveau,

si je reprends, si je reboucles


avec le texte du début

que je vais vous reprendre.


Parce que ça, c'est vraiment important.


Donc, renoncez à avoir raison.


Vous avez à votre disposition une somme


d'énergie colossale, une fois

que vous renoncez à avoir raison.


Pourquoi est ce qu'on a une somme

d'énergie colossale une fois


qu'on renonce à avoir raison,

c'est parce qu'on ne met plus l'énergie


dans avoir raison et se

battre contre l'autre.


Là, je vais marcher avec l'autre.


Avoir raison implique que quelqu'un

d'autre doit avoir tort.


La confrontation entre ceux qui ont raison


et ceux qui ont tort nuit

à toutes les relations.


Il en résulte de grandes souffrances

et des conflits à travers le monde.


Alors là, qu'est ce

qui serait optimal, en fait ?


Ce qui est optimal, c'est que les besoins

de l'un et de l'autre soient entendus.


Typiquement, si on avait dû se retrouver


en médiation avec cette fille pour parler

de ce qui a été


vécu, là, j'aurais pu exprimer peut être

la là, c'était mon besoin, je pense de...


Je pense que j'étais vraiment dans un...


Comme je vous le dis, j'étais dans un très

sautillant à l'intérieur de moi.


J'étais un peu dans l'euphorie de la fête.


Là maintenant, évidemment que je vous

parle d'un autre lieu,


mais je pense que c'était


peut être mon besoin de contribuer à...


Vous voyez comme c'est compliqué,


comme ça demande d'aller mettre les bons


mots sur ce qu'on a envie de transmettre.


Il y avait comme une notion d'espoir,

comme une notion de...


Et ça, c'est tellement lié à ce qu'on a pu


vivre,

puisque moi, j'ai quand même aussi


un bagage par rapport à ça,

par rapport à la chaise gériatrique,


par rapport au fait d'être

en présence d'une personne paralysée.


Et pour moi, il y avait,


c'était par rapport à mon échelle, à ma

échelle de valeurs,


de moi, ce que j'avais pu vivre

aussi par rapport à la souffrance.


Vous voyez comment on ramène finalement


toujours tout à nous, comme

tout est toujours ramené, tout à nous.


Mais en tout cas, c'était dans un élan de


contribuer, de contribuer


à quelque chose de positif.


Et là, en fait, si on s'était retrouvé


autour d'une table pour en parler,

peut être j'aurais pu parler de moi,


ce que j'avais vécu et de comment je l'ai

vécu et de ce qui s'est passé pour ma vie.


Et elle, elle aurait pu aussi,


et c'est ce qu'elle a fait un petit peu

après à l'entraide,


quand on a pu en reparler brièvement,

de dire ce qu'elle vivait.


Et c'est quand chacun est entendu,


quand chacun est entendu dans ce qu'il a

vécu ou de ce qu'il vit sur le moment,


qu'il y a une forme

d'apaisement qui peut arriver.


Et là, on peut se rejoindre.


Parce que sinon, chacun reste dans cette

position de « Moi, je voulais contribuer


et puis je ne comprends pas

qu'est ce qui se passe.


Je voulais contribuer au positif.


Puis, en fait,

j'ai contribué à tout l'inverse.


» En tout cas, en apparence,


parce qu'on n'en sait rien ce

qui se passe pour l'autre.


Mais en attendant, une chose qui est sûre,


c'est qu'on n'était pas

bien toutes les deux.


Donc, il en résulte de grandes souffrances

et des conflits à travers le monde.


Renoncer au besoin d'avoir raison ne

signifie pas que vous n'avez pas un point


de vue personnel et c'est ce

que je vous expliquais avant.


C'est vraiment le fait de quand on arrive


à chacun être entendu dans ce qui se passe

pour soi, c'est là qu'on peut avancer.


Mais par contre, dans certaines

situations, parce que la suite c'est,


mais vous pouvez renoncer à votre

besoin de défendre votre point de vue.


Lorsque nous ne défendons

pas, lorsque nous ne nous défendons pas,


nous sommes invincibles,

puisqu'il n'y a plus rien à attaquer.


Parce que parfois, lorsque j'ai tellement

envie que l'autre entende ce qui se passe


pour moi, mais que l'autre n'est pas

dans une position de pouvoir l'entendre,


je perds beaucoup d'énergie et je donne

le bâton à l'autre pour me taper dessus.


C'est pour ça que le fait d'arriver à se

taire et d'arriver à renoncer à avoir


raison dans certaines situations,

ça peut être salutaire.


Et c'est là que je reboucle en disant

qu' on n'est pas tenu à tout accepter.


Il y a des choses

qui ne sont pas acceptables.


Parce que parfois, l'attitude


de la personne en face de

nous, il y a quelque chose dans cette


attitude, dans ses paroles,

dans ses gestes.


Il y a quelque chose qui...


Où tout en moi dit « stop ».


Donc c'est vraiment important de discerner

l'un de l'autre, de discerner ce


qui est acceptable, ce

qui est ou c'est à moi, en fait.


On est toujours deux dans une relation


dans laquelle il y a toujours les deux

qui ont la possibilité de changer quelque


chose pour que la relation

devienne plus équilibrée.


Mais parfois,


dans les relations déséquilibrées, nous ne

sommes pas tous égaux dans cette manière


d'avoir ce recul et de se

remettre en question.


C'est pour ça que je dis parfois,


il y a un stop qui est un vrai stop et ça,

c'est non négociable.


Voilà.


J'espère que cette vidéo vous a parlé

et vous aidera dans votre cheminement.


Je suis à votre disposition à Martigny,

en Suisse, pour vous accompagner si vous


le souhaitez ou par visio

pour ceux qui sont plus loin.


Et puis, si vous cliquez dans l'onglet «

cours », vous allez voir que je propose


une formation qui va se dérouler

du mois de septembre au mois de juin.


On est en 2023, donc 2023 2024, c'est deux

heures et demie par mois le samedi matin.


Et puis, ça va vraiment être l'occasion

de travailler par différents moyens


sur cette présence dont je vous

parle depuis quatre vidéos.


Voilà, n'hésite pas à

faire un commentaire si tu le souhaites.


N'hésite pas à partager si ça peut

faire du bien à quelqu'un d'autre.


N'hésite pas également

à m'écrire si tu souhaites que je


développe un sujet précis

dans une future vidéo.


Je te remercie pour ton écoute et puis je


te souhaite une très belle journée

et un bel été.


À bientôt.