La réussite n'est pas la fin du chemin; c'est le courage de continuer qui compte vraiment.


Résumé de l'épisode:

Dans cet épisode captivant de "Parentalité au Présent", nous plongeons dans une discussion riche et réfléchie avec Aurélien, un jeune homme de 25 ans, diplômé avec succès malgré des défis majeurs liés à la dyslexie. Nous explorons comment les épreuves passées peuvent devenir des atouts précieux pour affronter l'avenir, et comment cette perspective peut s'étendre à la parentalité. Avec Janick Biselx-Menétrey, médiatrice familiale diplômée, comme guide, cette conversation offre des enseignements profonds sur la manière dont les valeurs, la ténacité et l'écoute de soi peuvent mener à la réussite, non seulement dans le domaine professionnel, mais aussi dans la vie quotidienne.

Le Pouvoir des Expériences Passées :

Aurélien partage son parcours de réussite, mettant en lumière la façon dont les difficultés rencontrées pendant ses années d'école obligatoire ont en réalité formé une base solide pour ses futurs accomplissements. Il souligne l'importance des valeurs parentales et du soutien familial pour traverser ces moments compliqués. Ces expériences ont été comme un apprentissage intensif, fournissant les outils nécessaires pour faire face à de nouveaux défis dans la vie adulte.

L'Alignement avec ses Valeurs :

La discussion aborde également l'importance d'être aligné avec ses valeurs personnelles et de faire des choix en conséquence. Aurélien explique que lorsqu'il se sent en harmonie avec ses valeurs, il est capable de prendre des décisions intuitives et informées. Cette conscience de soi lui permet de naviguer dans les moments difficiles et de prendre des décisions éclairées pour avancer.

L'Écoute de Soi et des Autres :

Aurélien partage son approche de la communication avec les chevaux, qui reflète une méthode d'écoute profonde et de connexion. Ce mode de communication non verbal lui permet de percevoir les signaux subtils de son cheval et d'ajuster son comportement en conséquence. Il souligne que cette approche peut également s'étendre à nos interactions humaines, en soulignant l'importance de l'écoute attentive et de la sensibilité envers les autres.

Conclusion :

L'épisode se termine en soulignant l'importance d'utiliser les leçons du passé pour construire un avenir solide. La discussion explore comment ce concept peut s'appliquer non seulement à la réussite personnelle, mais aussi à la parentalité. En étant aligné avec ses valeurs, en écoutant attentivement et en s'appuyant sur les expériences passées, on peut créer des bases solides pour guider nos décisions et nos actions futures.


“Un parent parfait, ça n’existe pas” c’est sur ce postulat que Janick Biselx-Menétrey, médiatrice familiale et coach de vie à Martigny, construit “PARENTALITÉ au PRÉSENT”.

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Podcast proposé tous les dimanches matins à 7h (une semaine sur deux gratuitement), il bâtit un espace où les cœurs s’ouvrent, les chemins de vie se déroulent et la simplicité enveloppe à son écoute.

Au travers des histoires de chacun·e·s, les schémas longtemps restés logés dans l’inconscient sont mis en lumière, les défis de la vie accueillis avec curiosité et présence permettant de sortir des tabous familiaux.

Au fil des épisodes, les récits de chacun·e·s nous apprennent que nous sommes “assez” et nous inspirent à vivre et laisser vivre avec confiance.

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Sujets abordés durant cet épisode: la réussite, dyslexie, atteindre un objectif, prouver, s'accrocher, parents soutenants, rebondir sur un tremplin, profiter des expériences du passé, s'accrocher au positif, cheval, stress, respiration, subtilité, sentiments, sensation que tu vas essayer de reproduire, intuition, s'écouter pour arriver à écouter l'autre, cheval monté avec les sentiments, ecole obligatoire, kynesthésie

Lire la transcription de l'Ă©pisode

[Texte généré automatiquement]


Au moment où il faut se dépasser, où t'as besoin d'outils pour te débrouiller dans une difficulté, mais tu les as à disposition parce que tu les as déjà développés auparavant. Au final, ça devient une chance presque d'avoir vécu ces problèmes- là dans un endroit quand même très cadré qui est l'école obligatoire. Avec des parents.


Avec des parents. Avec des valeurs aussi.


Hautes et qui peuvent aussi.


Accompagner tout du long.


Exactement.


Bonjour, je suis Janique Biselx-Menétrey, médiatrice familiale diplômée. Je suis passionnée par le lien relationnel. Je vous propose aujourd'hui, Parentalité au présent, un recueil d'histoires plurielles pour une étape de vie singulière. Il y a quelques semaines, je recevais Aurélien et il est à nouveau avec nous aujourd'hui. Aurélien, tu as envie de nous parler d'un thème bien précis ?


Qu'on avait échangé sur.


La réussite. Oui, pour vous rappeler, Aurélien nous apprenait qu' il a été diagnostiqué dislexique assez jeune. Et puis, il nous racontait tout son parcours, finalement, difficile à l'école pour, finalement, que ce parcours débouche sur l'obtention d'un master. Félicitations, Aurélien. Cette réussite, ça te tient à cœur de nous en parler aujourd'hui ?


On avait... Dans notre ancien entretien, on avait discuté du mot réussite. Si je me souviens, je disais que je n'ai pas trop ce mot- là, parce que ça veut dire plein de choses. Il y a plein d'interprétations différentes. Ce n'est pas forcément une réussite professionnelle. La réussite, c'est dans sa globalité.


Mais ça serait quoi pour toi ? Qu'est- ce que les autres... ? Dis- moi en plus, qu'est- ce que tu entends par là, ce mot réussite ? Qu'est- ce qui pourrait évoquer pour toi ?


On entend souvent parler de la réussite au niveau professionnel. Certes, dans la société dans laquelle on vit, c'est vraiment important. La réussite professionnelle, aux yeux des gens et pour s'intégrer et se faire bien voir dans la société, souvent, quand même, on parle de réussite professionnelle. Mais après, il y a aussi tout ce qui est réussite au niveau relationnel, réussite au niveau de sa qualité de vie et de son bien- être de manière générale. Mais en fait, on entend souvent aussi parler de réussite professionnelle et c'est vrai, par rapport à différents discours que j'ai pu entendre, je me suis pas mal questionné là- dessus. Et en fait, de dire, d'où vient cette envie de réussir et à quoi on s'accroche, pourquoi on le fait ? Et du coup, ce que je me disais, c'était que comment, dans les moments difficiles, pour atteindre un objectif, on allait mettre les choses en place, à quoi on allait se raccrocher pour justement atteindre ces objectifs. Et on entend souvent, quand on entend parler de réussite, « Oui, c'est quelqu'un qui a vécu une vie difficile, c'est quelqu'un qui a vécu... Qui était pauvre, qui est devenu riche, qui était à la rue, qui a réussi à construire un empire, qui était...


On disait qu'il était mauvais au foot et il est devenu professionnel. En fait, moi, ce discours- là, ça me cassait un peu les pieds dans le sens... Je trouvais que c'était un peu le storytelling pour dire « Waouh, c'est incroyable. » et que si on est un homme blanc dans un monde riche, on peut pas réussir. Mais au-delà de ça. Je pense que dans ma réflexion, je me disais « C'est vrai que quand on est dans un moment compliqué et qu'on a besoin à s'accrocher à quelque chose pour pas abandonner, pour pas baisser les bras, on se souvient à des... On réfléchit à des éléments du passé auxquels on peut se raccrocher, justement pour se donner cette motivation nécessaire pour atteindre notre objectif. Et donc, je pense que quand on a vécu une difficulté, par exemple comme moi j'ai vécu des difficultés scolaires, peut- être c'est comme une sorte de revanche à prendre sur la vie, sur des personnes qui nous ont découragées, qui nous ont dit qu'on n'y arriverait pas ou qui se sont peut- être moquées. Je pense vraiment que quand on a vécu une difficulté par le passé. Après, quand on a un moment difficile, on arrive vraiment à se sercrocher et on va être tenace pour atteindre cet objectif.


Avec Dirk-Hul, quand j'entends justement ces personnes qui ont eu des difficultés, qui ont eu des problèmes, tout ça, lors de leur développement. Je comprends d'un côté pourquoi c'est en grande partie ces gens- là qui réussissent, parce qu'ils veulent vraiment prouver quelque chose et ils vont s'accrocher jusqu'au bout et ils vont pas lâcher. Tandis que peut- être si on a eu un rythme de vie plus calme, sans haut et bas au quotidien, on sera peut- être plus vite satisfait par ce que l'on a. Et puis on n'a pas forcément envie de changer, on n'a pas forcément quelque chose à prouver. Et du coup, notre style de vie calme va nous convenir. Mais par contre, contrairement à si on a eu des problèmes à surmonter, des défis, on voudrait davantage se donner la peine au moment où on voit qu'on a une difficulté. Et aussi, peut- être vu qu'on a déjà connu des difficultés, on a déjà la méthodologie en place et les connaissances pour la surmonter.


Tu sais que c'est possible, en fait.


VoilĂ .


Exactement. C'est quand tu regardes en arrière, quand tu observes ton parcours, ton jeune parcours, parce que tu as 25 ans aujourd'hui, mais finalement, ces 15 dernières années, tu te rends compte d'où tu es parti, de quoi tu es arrivé, où tu es arrivé aujourd'hui. C'est ça que tu es en train de dire. Grâce à ta ténacité, à ta volonté d'aller de l'avant et de prouver aussi que c'est possible.


C'est ça ? Exactement. Et aussi quand on est à l'école, quand on a des difficultés, c'est l'école obligatoire, donc on est obligé de le faire. On est obligé de passer cette étape- là. En plus, avec mes parents, pour eux, c'était très important l'éducation, donc ils m'ont beaucoup aidé à surmonter ces problèmes- là. D'un côté, c'était une période, en fait, obligatoire par laquelle j'ai passé, qui m'a formé. Et après, j'ai pu prendre tout ce bagage- là dans les périodes qui n'étaient plus obligatoires et qui me permettent peut- être à quelqu'un qui n'a pas eu le même parcours que moi, au moment où il faut se dépasser, où tu as besoin d' outils pour te débrouiller dans une difficulté, mais tu les as à disposition parce que tu les as déjà développés auparavant. Donc, au final, ça devient une chance presque d'avoir vécu ces problèmes- là dans un endroit moi quand même très cadré qui est l'école obligatoire. Avec des parents.


Avec des parents. Avec des valeurs aussi.


Hautes et qui.


T'ont aussi accompagné tout du long.


Exactement. Qui étaient toujours là pour soutenir et d'avoir eu la chance d'avoir tout cet environnement adéquat pour me développer et maintenant, me développer dans la vie de tous les jours, en dehors de l'école.


Et du travail.


Et du travail.


Tu es vraiment en train de nous dire que d'arriver à faire une chance de ce qui nous arrive, d'arriver à avoir de la gratitude pour finalement tous les événements qui nous arrivent, ça nous permet comme de rebondir sur un tremplin et que finalement, parfois, on aurait tendance à sentir un petit peu la victime.


Exactement. Là, on a tout ce bagage qu'on a cumulé tout au long de ces années et vraiment, maintenant, j'ai la chance d'avoir tout ça à disposition.


Pour évoluer. Si tu devais résumer tout ça en une phrase, tu pourrais dire quoi ?


C'est compliqué. Je dirais c'est profiter des événements du passé pour construire son futur. Oui, mais en même temps... On peut faire mieux.


En même temps, si tu dis ça, ça veut dire que oui, c'est vrai, si tu pars de lycée maintenant. Si tu pars de lycée maintenant, c'est de te rappeler d'où tu viens, où tu es arrivé, pour qu'à la prochaine difficulté, tu ne dises pas « J'y vais. » Tout est possible, j'ai envie.


De dire. Oui aussi, tout est possible, exactement.


Tout est possible avec un élan intérieur. Tout est possible avec l'envie de... Au moment où tu as un problème, juste de prendre le temps de t'arrêter, puis de regarder, puis de dire « OK, il est où le problème ? »« Il est là. Qu'est- ce que je peux faire pour aller de l'avant ? Qu'est- ce que je veux ? Qu'est- ce que je peux faire pour aller de l'avant ? » Ça te permet d'avoir ce recul qui va te faire avancer.


Oui, je pense que c'est vraiment s'aligner sur les objectifs que l'on veut personnellement atteindre, sur ce que l'on veut réellement faire de de notre vie et de construire là- dessus. Parce qu'on sait que ça va, même si on fait des plans, ça va jamais se passer comme prévu. Et du coup, on a déjà l'habitude de connaître des difficultés et du coup, on va savoir comment mieux rebondir quand on sera face à une difficulté.


Oui, tu sais que tu peux aller demander de l'aide. Tu sais que tu peux... À ce moment- là, tu vas savoir que tu restes le créateur de ce que tu es en train de faire. Après, on a aussi le droit de se tromper.


Exactement.


Et puis, c'est aussi, je pense que ce chemin- là, il te permet aussi de dire « OK, là, je n'ai peut- être pas pris la bonne route. » Et puis, de nouveau, d'observer, de dire « Oui, c'est plutôt par là qu'il faudrait que j'y aille. » Donc, ça touffe tous les champs du possible.


Je pense que c'est toujours bien, après avoir terminé quelque chose ou une grande étape dans notre vie, un travail ou autre, c'est toujours bien de se poser un moment et de faire une rétrospective et de regarder, par rapport peut- être au sujet, qu'est- ce qu'on a fait bien, de où on a commencé ? Où on a terminé, mais aussi par rapport à notre vie, des fois, de se rappeler d'où on est partis, de où on est arrivés, des fois de se poser un moment et de regarder ce qui a fonctionné ou pas et après de pouvoir l'appliquer à des futurs projets ou des futurs objectifs de la vie.


C'est comme ça que tu vas avancer. J'adore parce que t'as dit d'abord « Regarder tout ce qui a bien été. » Ça, je trouve génial parce qu'effectivement, tu vas relever tous les points positifs de ce qui a bien fonctionné, puis après, de se dire « OK, comment est- ce que je peux améliorer là maintenant ? » Là, on avance toujours un petit bout plus loin.


Pouvoir justement profiter des expériences du passé pour bâtir son futur.


En fait, plus tu vas le faire avec ton cœur, plus tu vas regarder du point de vue de ton cœur ce qui est, et plus tu vas avancer, parce que ce qu'on vibre, en fait, on le matérialise. Tu comprends ce que je.


Raconte lĂ  ? Oui, tout Ă  fait.


Plus tu vas faire tes tâches avec de la joie, avec de la gratitude, avec de la bienveillance envers les autres et envers toi- même. Parce que quand on sent qu'il y a quelque chose qui freine en nous, par rapport à une tâche à accomplir, c'est que peut- être il y a quelque chose à rectifier ou à regarder. Parce que si on a des freins à l'intérieur, ça veut certainement dire qu'il y a quelque chose qui n'est pas tout à fait ajusté, aligné sur nos valeurs, par exemple.


Et toujours personnellement, toujours avoir un objectif en tête, que l'on sait qu'en fait, au moment, peut- être qu'on sera au plus mal ou qu'on a une difficulté à surmonter, toujours avoir un point d'accroche et pour se rappeler dans le moment de difficulté, pourquoi est-ce que l'on fait ? Dans quel but ? Et se rappeler pourquoi ça vaut la peine de continuer et d'aller jusqu'au bout.


Par rapport à tout ça, je sais que tu es un cheval. Est-ce que tu arrives à faire des parallèles avec ton cheval, par rapport à ce que tu me racontes là ?


Le cheval, ce qui est génial, c'est que quand tu vas le voir pratiquement quotidiennement, tu es obligé d'éliminer tout ce qui ne va pas parce que sinon, quand tu vas interagir avec lui, ça ne va pas aller.


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Et du coup, moi, si je sais que j'ai un stress ou il y a quelque chose qui ne va pas, je préfère ne pas y aller, parce que je sais qu'il est dans un endroit où on s'en occupe super bien, que je sois là ou pas. Et je préfère ne pas aller le voir, parce que je sais que sinon, ça va mal se passer. Et puis, au final, ça va presque rendre triste pour lui de lui avoir passé un mauvais moment à cause de moi et pas du tout à cause de lui.


C'est intéressant ce que tu es en train de dire. Ça veut dire, concrètement, raconte-nous voir un épisode. Tu arrives, tu es stressé ou je ne sais pas, tu es fatigué, c'est quoi qui peut arriver ?


Tu es stressé, tu es fatigué ou pressé, pas trop le temps. On va le prendre ou on voudra faire vite et lui va se sentir un peu brusqué. Il va être un peu crispé, un peu stressé aussi. On va le voir dans son comportement qu'il est un peu stressé. Puis après, je vais le monter et du coup, il ne sera pas détendu. Je n'arriverai pas à atteindre ce que j'atteins d'habitude quand je le monte, souplesse et détente. Et du coup, ça va pas aller. Et du coup, moi, ça va un peu, entre guillemets, m'énerver, me frustrer de ne pas... Alors que la veille, ça allait très bien et qu'en fait, quand je suis dessus, je me dis « Mais si je reviens demain dans un meilleur état d'esprit, je sais déjà que ça ira bien. Donc, c'est pas de sa faute. Mais du coup, quand... Peut-être maintenant, ça arrive plus trop ces moments- là parce que... T'as compris, en fait. Voilà, exactement. Et si j'ai pas identifié que c'est pas la bonne journée jusqu'au moment où je suis dessus lui et que j'identifie.


Tu le sais, du coup.


Tu le sais direct. Du coup, je le sais direct et j'arrête et je fais un programme tranquille, détente, où je sais que ça posera pas de problème.


Tu n'as jamais essayé de... Au moment où tu te rends compte que tu es avec ton cheval, puis tu te rends compte que ça va pas, que tu n'es pas aligné, en fait. Tu n'as jamais essayé de simplement aller un bout plus loin et puis dire « OK, j'inspire, j'exprime, j' inspire. Tu as laissé partir toutes tes tensions. Tu as déjà essayé de faire ça ?


J'ai déjà essayé de faire ça, mais je ne sais pas si ça a vraiment déjà marché. Mais direct, quand j'ai un souci, puis que je vois que ça ne va pas aller, justement, on revient sur l'histoire des objectifs, par rapport aux objectifs que j'ai avec mon cheval, d'évolution et tout ça, je sais que ça ne vaut pas la peine de s'énerver et de prendre le risque qu'il y ait un « souci » qu'on que je passe un mauvais moment alors qu' à la base, je suis venu là pour mon plaisir et son plaisir. Donc, je préfère faire quelque chose vraiment directement, de plus tranquille et quelque chose qui est vraiment aligné avec mes objectifs et ce que je recherche.


Là, du coup, il se détend direct ?


Là, oui. Là, ça va mieux. En tout cas, c'est plus en lien avec ce que je recherche. Après, je n'essaye pas de revenir comme avant parce que ce n'est mieux pas. C'est vraiment d'appliquer le programme choisi. Moi, j'aime bien quand même toujours atteindre l'objectif que je me suis fixé. Si j'ai atteint cet objectif et que ça me correspond et que c'est bien, je préfère laisser là- dessus et revenir une autre fois moi.


Magnifique. Le cheval, il est attentif. Est- ce qu'il est sensible si tu le verbalises en disant « Aujourd'hui, je ne fais pas bien. » ? Tu lui dis, en fait ? Tu mets des mots sur ce que tu sens ? Comment tu te sens ? Tu lui parles ?


Non, je ne suis pas vraiment fan de la communication avec la voix, mais je pense c'est plutôt dans le comportement. Mais bien sûr, je lui parle sans me rendre compte de vraiment que je lui parle pas.


Tu utilises quand.


Même ta voix ? Bien sûr, oui. Je dis des petits mots.


Ça passe plus par le.


Kinesthésique, en fait. Voilà, exactement. Par la manière de faire, par la manière de se comporter, par la gestuelle. Et après, bien sûr, je lui parle sans me rendre compte, mais vraiment juste des petits mots. Mais je n'ai pas forcément été … Je n'ai jamais vraiment ressenti quelque chose par rapport à la parole. Mais quand on monte dessus, il y a des gens qui parlent beaucoup à leurs chevaux, d'autres moins. Moi, je fais plutôt partie des gens qui ne parlent pas forcément par la parole. En fait, on voit que c'est tout dans le cœur et le corps. C'est des petits détails qui font qu'on se comprend. C'est juste simplement d'inspirer, ça va le faire changer d'allure, de contracter musculaire ment, mais par des simples petites contractions, ça va le faire avancer plus rapidement et tout ça. C'est tout dans la subtilité et dans les sentiments. Quand je prends des cours, le prof me dit souvent « Avec les sentiments », de monter avec les sentiments. C'est des choses qu' il essaye de transmettre. Il essaie de transmettre un ressenti. Qui tu dis ? Le professeur, du coup. Il transmet … Je fais des cours avec ce professeur- là parce qu' il transmet pas forcément une méthode dans le sens, une marche à suivre précise, dans « fais comme ci, fait comme ça et transmet un sentiment, une sensation qu'après, tu vas essayer de reproduire par toi- même et pas des ordres et des « redresse- toi à gauche, à droite », mais que ça, si après, quand tu te retrouves tout seul, tu n'arrives plus à refaire parce qu'il n'y a plus la personne pour te guider.


Mais là, c'est vraiment un avis a un œil extérieur pour justement atteindre ce ressenti. Dès qu'on a ressenti la chose, après, quand on le repart par soi- même, on sait si...


De le vivre à l'intérieur. Exactement. De le vivre à l'intérieur, ça fait qu'après, t'as le mode opératoire qui est là. Moi, j'utilise beaucoup ce schéma et tu vois ce que je dis aux gens de mettre dans leur ventre ? Qu'est-ce que tu vois ? Ils sont ici.


Un soleil.


Un soleil.


Qui rigole, oui.


Un soleil joyeux. Un soleil qui rigole et tu vois, il y a aussi le cœur qui est en évidence et puis on voit aussi l'axe qui est vertical. E ffectivement, quand tu te poses sur ton cheval, il vaut mieux être comme ça. C'est là qu'il va, je pense, juste obéir à ce que tu ressens et aux ordres. Finalement, à ce que toi... Les impulsions intérieures que tu donnes depuis ton intérieur, c'est ça ? Tu vois sur ce schéma, c'est l'inverse. Là, on voit... Qu'est- ce que tu vois ?


Un.


Soleil pas content. Un soleil pas content, mais qu'est- ce qui se passe au niveau de la tĂŞte ?


La personne non plus, qui n'a pas l'air très heureuse.


Elle est pleine de pensées, en fait, qui l'amènent vers le passé ou vers le futur. Tu vois, ses pensées lâchent sur des plans qui sont complètement horizontaux. C'est à ce moment- là que ton cheval, il est aussi dans l'horizontalité de se faire n'importe quoi.


Il.


Part dans tous les sens.


Exactement.


Oui. Magnifique. C'est génial. Vraiment, je trouve génial ce que tu dis de passer par ce ressenti. C'est vraiment ce ressenti qui va te guider tout au long de ta vie.


C'est vraiment des choses qu'on peut appliquer après en dehors du cheval. Au final, personnellement, je crois beaucoup en intuition, souvent par intuition, mais même pour des décisions compliquées, pour des décisions au niveau peut- être business ou autres, c'est vraiment par l'intuition. On est souvent proche du résultat final et on peut faire une étude pendant des semaines pour au final tomber sur un résultat relativement proche de l'intuition qui prend quelques secondes ou quelques minutes.


Pour autant que tu sois alignée dans ton axe vertical, donc vraiment ce corps aligné avec ton corps, aligné avec ton cœur et aligné avec ta conscience.


D'aller vraiment de s'écouter. C'est vraiment des choses que l'on peut appliquer à des activités du quotidien dans différentes...


Et là, en fait, le cheval, c'est un excellent guide parce que d'un coup d'œil, il perçoit exactement dans quel état d'esprit tu es, dans quel état ça.


Ne trompe pas.


C'est des éléphants qui trempent énormément.


Si on l'écoute, on voit que ça.


Ne fonctionne pas. Oui, parce qu'en mĂŞme temps, peut- ĂŞtre qu'il y a des cavaliers qui n'ont pas cette ouverture d'esprit, cet Ă©tat de conscience que tu as, toi, aujourd'hui, et qui vont y aller en force.


Qui n'ont pas le temps, pas le courage, qui ne.


Ressentent pas- En force, je pense. Ça peut fonctionner aussi ou bien ?


Ça peut fonctionner jusqu'à un certain point. C'est un peu comme dans la vie de tous les jours. Si les fondations, elles sont complètes.


Tu me fous la chapeau, lĂ .


Si les fondations sont complètes, après, sur la durée, tu vas avoir le résultat... On met beaucoup de moyens financiers, de temps dans quelque chose. On met les moyens à disposition, mais si les fondations, elles ne sont pas là, s'il n'y a pas un partage même de valeurs, si on n'est pas aligné sur les objectifs et sur les valeurs, personnellement, ça vaut peut- être... Personnellement, ça vaut pas la peine de commencer ou de continuer ce qu'on est en train de réaliser parce que ça va marcher certainement sur un certain temps, mais après, ça dépend de toutes ces valeurs, mais personnellement, je suis plutôt axé sur des choses sur le long terme, la durabilité. Et du coup, C'est vraiment important d'avoir ces fondations pour être durable.


Quand tu dis « ces fondations », c'est quoi ?


C'est des fondations d'être en accord avec ce que l'on partage, avec les gens avec qui on interagit au niveau humain, c'est de savoir où on veut aller et de bien avoir fait la recherche de fonds pour pouvoir construire. E n fait, on remarque un peu que c'est peut- être un peu théorique comme approche, mais tout ce qu'on fait dans la vie, selon moi, est un projet. Tout est un projet et c'est vraiment important de bien définir au début des étapes, enfin, de ce que l'on veut faire dans ce projet- là, pour justement pouvoir l'exécuter de la meilleure des façons.


Oui, et puis ce que tu disais avant, c'est de rester aligné, de rester centré, de sentir quand on dévie de notre axe, en fait, et de se donner le droit d'être un peu plus doux avec nous- mêmes pour peut- être refixer d'autres objectifs, d'autres stuffes où se remettre dans le bon axe pour que ça puisse fonctionner.


Comme on le disait, d'être aligné avec ses valeurs. Et quand tu es aligné avec tes valeurs, quand tu auras une décision importante à prendre, justement, tu auras ce côté instinctif, l'intuition qui va revenir et qui va t'aider au bon moment. Et pour ça, selon moi, il est essentiel d'être aligné avec tes valeurs et de savoir d'où tu viens et d'où tu vas pour pouvoir prendre justement cette décision qui sera jugée comme la bonne décision.


Savoir s'Ă©couter, en fait. ĂŠtre Ă  l'Ă©coute.


Tout à fait. À l'écoute des autres et- De toi en premier. Et de soi- même.


Merci Aurélien.


Merci Janique.


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Merci d'avoir regardé cette vidéo. Merci à tous d'avoir suivi cette aventure. À bientôt. Ciao.