Chaque pas vers l'autonomie de nos enfants est un pas vers leur confiance en soi; guidons-les non pas avec des chaînes, mais avec des ailes déployées.
Résumé de l'épisode :
Cet épisode de PARENTALITÉ au PRÉSENT explore comment les moments de tension autour des devoirs peuvent être vus comme des opportunités pour encourager l'enfant à devenir plus autonome. En permettant à l'enfant de faire des choix concernant son travail scolaire, les parents lui enseignent des compétences précieuses de gestion du temps, de prise de décision et de responsabilité personnelle. L'autonomie n'est pas simplement la liberté de choisir; c'est aussi apprendre à vivre avec les conséquences de ces choix.
La Confiance Parentale: Un Équilibre Délicat
La confiance entre parent et enfant est un autre sujet important qui ressort de cet épisode. Construire cette confiance nécessite un équilibre délicat entre offrir liberté et soutien, et imposer des limites et des attentes. Janick souligne l'importance pour les parents de montrer à leurs enfants qu'ils croient en leurs capacités à faire des choix judicieux et à gérer leurs responsabilités, tout en étant prêts à intervenir et à guider lorsque cela est nécessaire.
Stratégies pour Renforcer l'Autonomie et la Confiance
Cette discussion fournit également des stratégies concrètes pour les parents cherchant à renforcer l'autonomie et la confiance de leurs enfants. Cela inclut la mise en place de routines qui encouragent l'indépendance, la communication ouverte sur les attentes, et la reconnaissance et la célébration des efforts et des réussites de l'enfant. Encourager l'autonomie ne signifie pas laisser l'enfant sans direction, mais plutôt le guider avec une main légère, lui permettant d'explorer, de faire des erreurs, et d'apprendre de celles-ci dans un environnement aimant et soutenant.
Conclusion: Un Voyage Partagé
En fin de compte, cet épisode de "Parentalité au Présent" rappelle aux auditeurs que le voyage vers l'autonomie et la confiance mutuelle est un processus partagé entre parents et enfants. Chaque famille trouvera son propre chemin, avec ses propres défis et triomphes. Ce qui importe, c'est l'engagement à grandir ensemble, à soutenir l'indépendance de l'enfant tout en maintenant un cadre de soutien et d'amour inconditionnel.
“Un parent parfait, ça n’existe pas” c’est sur ce postulat que Janick Biselx-Menétrey, médiatrice familiale et coach de vie à Martigny, construit “PARENTALITÉ au PRÉSENT”.
Au travers des histoires de chacun·e·s, les schémas longtemps restés logés dans l’inconscient sont mis en lumière, les défis de la vie accueillis avec curiosité et présence permettant de sortir des tabous familiaux.
Au fil des épisodes, les récits de chacun·e·s nous apprennent que nous sommes “assez” et nous inspirent à vivre et laisser vivre avec confiance.
Ou s'abonner et recevoir les épisodes gratuits sur:
Spotify | Youtube | Apple Podcasts | Google Podcasts | Email
Lire la transcription de l'épisode
[Texte généré automatiquement]
Bonjour, c'est Janick de Parentalité au Présent. Tu t'apprêtes à écouter un épisode qui fait partie d'une série spéciale de 7 rencontres qui ont été enregistrées sur 3 mois. Je t'invite donc à écouter les épisodes depuis le début afin de pouvoir suivre le déroulé et suivre la progression.
Sur ParentalitéauPrésent.com, tu as la possibilité de t'abonner. Merci d'avance de soutenir mon travail. Une très belle écoute ! Bonjour, je suis Janick Biselx-Menétrey, médiatrice familiale diplômée. Je suis passionnée par le lien relationnel. Je vous propose aujourd'hui Parentalité au Présent, un recueil d'histoires plurielles pour une étape de vie singulière. Bonjour Léa.
Bonjour Janick. Je suis contente de te retrouver, ça fait 3 semaines qu'on ne s'est pas vues. Oui, ça fait un petit bout là.
Je te propose qu'on commence cette séance par juste prendre conscience de nos pieds sur le sol, de nos fesses sur la chaise. On peut fermer les yeux, c'est plus facile pour respirer. On peut se toucher les jambes, se toucher les bras, se toucher le torse, le cœur.
Pour être pleinement présente à ce qui est là maintenant. On peut aussi inspirer, puis sur l'expire, on laisse partir tous les soucis par la fenêtre. On les voit s'envoler comme des petits papillons.
Et mettre l'intention que nos soucis soient pris en charge, que ces petits papillons soient attrapés par des petits filets à papillons tenus par des anges là dehors dans le ciel, qui vont s'occuper de tous nos petits tracas du quotidien. Je trouve que tu sens comme ça met le calme tout de suite. Ça apaise et ça réchauffe.
Parce qu'en fait, je trouve utile de se poser la question quand on a des soucis pour les enfants ou pour tout autre sujet, de se demander finalement quel est mon pouvoir là par rapport à ce qui m'inquiète. Et est-ce que j'ai fait tout ce qui était en mon pouvoir pour régler cette situation physiquement ? Donc si c'est fait, le seul pouvoir que j'ai pour passer une bonne journée, c'est lequel ? De se sentir bien. Oui, mais du coup quand on a des soucis par exemple pour les enfants ou pour tout l'autre.
De reposer les pieds par terre, de prendre un peu de recul, de poser quoi. Oui, de respirer. Et puis comment on a fait là d'expirer en envoyant tout ça, en matérialisant, on peut mettre une couleur ou une forme.
Et puis finalement confier à l'univers la résolution de ce qui est. Mais le pouvoir que j'ai maintenant c'est de me sentir légère. Et de savoir que c'est pris en charge.
De faire complètement confiance que ce qui a été attrapé dans les filets à papillons est pris en charge vraiment. Donc le pouvoir que j'ai c'est d'arrêter de me faire du souci. Tu vois quand je sais que j'ai fait tout ce que j'avais à faire en fait, c'est d'arrêter de donner prise.
Tu vois c'est le mental en fait qui croche là-dessus. J'aurais dû, il aurait dû, j'aurais pu, il aurait pu. C'est nous qui donnons le pouvoir à l'autre.
Aux soucis. Aux soucis, exactement. Il faut juste s'en rendre compte en fait.
Et tu vois on donne le pouvoir à ces soucis de nous pourrir parfois des jours, des heures, des semaines entières, des mois. Parfois des vies entières sont pourries par nos pensées. Donc quand on les passe à notre tamis, tu vois à notre filtre.
Et puis quand on se demande, ok, il se passe ça, j'ai cette réaction-là. La peur, la colère, l'angoisse, la tristesse, voilà. Qu'est-ce qui est en mon pouvoir là maintenant par rapport à ce qui se passe? Qu'est-ce que je peux faire? Qu'est-ce qui est important pour moi? Qu'est-ce que je veux? Et du coup ça permet de donner des réponses qui vont être conscientes en fait.
Et ça peut changer une vie en fait. Et par écocher ça peut changer la vie des gens qui nous entourent. Ça te parle? Oui.
C'est un changement de vibration du coup. Tu vois on n'a pas la même vibration si on est paisible, détendu ou si on est agacé par quelque chose en fait. Alors, qu'est-ce que tu veux nous raconter ce matin? Qu'est-ce qui s'est passé en trois semaines chez toi? Alors chez moi, j'ai donc essayé de mettre en pratique un peu l'autonomie et les choix en fait des garçons.
Au lieu d'essayer d'imposer mon avis, de leur laisser choisir. Que ça reste acceptable à mon avis quand même. Mais qu'ils choisissent eux-mêmes et qu'ils se sentent responsables de leurs choix en fait.
De ce qui va arriver. Qu'ils fassent entre guillemets le bon choix ou le mauvais choix. Le choix 1 ou le choix 2. Qu'ils soient responsables face à ça en fait.
Que ce qui en découle, ils se rendent compte que c'est leur décision. Ok, bravo. Tu as un exemple à nous donner? Oui, j'ai plusieurs exemples.
Pour un, c'est un soir là où Samuel voulait rejoindre des amis. Et puis en même temps, le lendemain matin, on avait quelque chose à faire. Donc finalement, c'était son choix.
Parce que j'étais d'accord au fond. Mais c'était son choix. Que soit il rejoigne ses amis, malgré qu'on doit se lever tôt le lendemain.
Et puis sinon, qu'il décide plutôt de rester tranquille dans le canap. Pour être moins fatigué le lendemain matin. Pour être moins fatigué, de bonne humeur, que ça soit moins pénible pour tout le monde.
Ok. Voilà. Et il a choisi quoi alors? En fait, tu lui as dit de choisir entre oui, tu peux rejoindre tes amis et puis tu seras le bonheur.
Oui, il voulait rejoindre ses amis. Mais en même temps, je savais que le lendemain matin, on devait se lever assez tôt. Puis qu'on avait une journée où ce serait plus sympa.
Que tout le monde soit reposé, de bonne humeur. Et puis j'aurais préféré donc qu'il reste à la maison. Alors du coup, je me suis dit, c'est l'occasion.
S'il passe une nouvelle journée demain, qu'il fait la tête parce qu'il est fatigué, ronchon. On fera abstraction et puis tant pis pour lui. Et puis du coup, j'ai trouvé ça un peu surprenant parce qu'au final, il m'a fait croire jusqu'au dernier moment qu'il allait partir avec ses copains.
Je pense qu'il avait compris que je préférais qu'il reste là. Mais du coup, il me disait qu'il allait avec ses copains, qu'il choisirait ça, que tant pis, que de toute façon, demain, ça ne l'intéressait pas trop. Alors qu'au pire, il restera dans la voiture s'il est fatigué.
Et puis tant pis. Et donc, je sentais monter la pression, mais je me suis dit, bon, voilà, je reste sur ce qu'on avait décidé. Bravo.
Mais j'ai repris ça un peu comme qu'il me nargue en fait, parce qu'au final, au bout d'un moment, il s'est posé dans le canapé et puis il n'est pas sorti. Je me suis dit, mais en fait, il m'a nargué. Il a fait exprès de me piquer pour me faire croire qu'il allait partir, alors qu'en fait, il restait là.
Toi, tu vois ça comme... J'ai vu ça comme ça. Je me suis dit, il essaie de me narguer en fait. Mais en même temps, tu peux voir ça comme ça ou tu peux voir un Samuel qui a l'habitude des réactions de sa mère.
Parce que normalement, tu te serais énervée, j'imagine. C'est juste ou pas? Normalement, je lui aurais dit que non, tu restes ici. Et puis pas qu'une fois, 50 fois.
Il m'aurait dit 50 fois, sinon je sors et puis ça aurait fini en... En cacahuète. Donc tu vois, pour moi, il n'a juste... Il ne t'a pas nargué, il a juste été vérifier ce qui se passait. Parce que le pauvre, il doit se dire que tu as sacrément changé en quelques semaines, non? Je pense.
Il ne t'a toujours pas dit que tu venais ici? Non. Ah voilà, donc il ne t'a pas fait de remarques, il ne t'a pas posé de questions? Oui, non, il me dit que je suis plus cool. Et tu vois, tu es plus cool, mais en même temps, tu n'es pas plus cool en fait, tu es plus consciente.
Oui, oui. Parce que tu ne lui laisses pas faire plus de choses que ce qu'il faisait avant dans le fond. Ou bien? Je pense que c'est différent parce que j'essaye de plus lui faire confiance pour des choses où avant j'aurais pété les plombs en interdisant carrément et tout.
Là, j'essaie de plus lui faire confiance en fait, de plus le laisser faire ses choix un peu. Des fois, ça me déstabilise beaucoup, mais j'essaie. Après, il y a toujours quand même une petite part dans ma tête qui me dit peut-être qu'il te la fait à l'envers.
Je n'ai pas compris. Il y a toujours une petite part dans ma tête qui me dit peut-être qu'il te la fait à l'envers en fait. Tu lui fais confiance, mais qu'en fait, il en profite.
Je me dis que ça, je saurai petit à petit, je verrai au bout du compte si ça fonctionne. Mais n'empêche que je serai quand même hyper déçue et dégoûtée si j'apprenais que des fois, je lui ai fait confiance et qu'en fait, il me l'aurait fait à l'envers. Je pense que ça me... Donc, j'essaie de ne pas trop y penser.
J'essaie de me dire que je lui ai fait confiance et que j'ai raison. Mais il y a toujours ce petit diable dans un coin de ma tête qui me dit, tu es plus cool, tu lui fais plus confiance. Mais peut-être qu'il te la joue.
C'est quoi les bénéfices que tu peux remarquer depuis tous ces mois d'être dans ce mode-là ? C'est plus calme. Il parle plus aussi ? Il raconte plus ? Oui, il parle pas mal. Il parle pas mal.
C'est plus calme, il y a moins de cris. Parce que dans le premier épisode, tu disais que tu rêvais d'avoir plus de dialogues autour de la table en fait. Ça c'est... Oui.
Est-ce que tu dois toujours répéter mille fois pour qu'il fasse ses choses ou ça se fait beaucoup plus facilement ? Ça se fait... Je répète moins en tout cas. Je répète moins souvent les mêmes choses mais je remarque qu'il lui faut des fois un peu de temps pour quand même le faire mais... Il le fait. Oui, il le fait.
Mais des fois j'aimerais qu'il le fasse plus vite quoi. Des fois il y a des choses que j'ai besoin tout de suite. Style je cuisine, je dis tu peux aller à la cave me chercher trois patates ? Oui oui, en fait j'ai besoin des trois patates maintenant.
Et puis lui il finit son truc et puis après il y va. Alors il y va mais si je vois qu'il aille tout de suite, je dois quand même lui dire j'ai main dans les casseroles si je te demande ça. Parce que j'en ai besoin maintenant, là, tout de suite, pas dans cinq minutes.
Mais bon après ça je pense que... C'est normal. Mais en même temps c'est... C'est normal. C'est magnifique parce qu'il le fait.
Et puis là en fait il y a juste un réglage encore dans le sens qu'il a eu une mère, il a eu l'habitude d'avoir une mère qui répétait mille fois les mêmes trucs. Et en fait c'est vraiment cette habitude là qui est en train de se transformer. Il y a un temps d'adaptation aussi pour... C'est un petit peu de l'en-donnant je dirais.
Dans le sens qu'il a eu l'habitude d'avoir quelqu'un qui était tout le temps en train d'insister pour tout. Tu vois finalement tu faisais pas de distinction entre les choses qui étaient urgentes et celles qui l'étaient moins avant. Ou bien je me trompe.
Non non c'est vrai. Et que là maintenant il commence à y avoir comme un dégradé de couleur qui s'installe. Et puis il y a juste... Oui moi je dois m'adapter à cette façon de vivre et je pense que ben voilà lui aussi en fait.
Il faut qu'il se mette gentiment. J'étais passée par la même phase avec mon fils qui avait à peu près le même âge que le tien à l'époque. Nous avions l'habitude le dimanche quand nous recevions des amis à la maison d'aller après le repas on partait se malader tous.
Et puis notre fils lui il était plutôt du style à pas du tout avoir envie de sortir de la maison. Il avait assez de trucs à faire dans sa chambre et voilà. Et surtout il a toujours eu l'habitude de se faire forcer.
Parce que depuis petit j'ai beaucoup utilisé le forcing. Et puis ce jour là j'étais comme toi tu vois dans les premières phases où j'apprenais à lâcher. Et c'était je sais combien c'était compliqué pour moi de lâcher en fait.
Combien j'en ai souffert de partir sans lui. Le laisser à la maison alors qu'il était déjà ado. Alors qu'on partait faire des trucs plutôt sympathiques en famille.
Mais là je savais que je devais passer par cette étape de sortir du forcing. Et que la première étape c'était justement de lui faire confiance. Et de lâcher et de l'écouter.
Et puis ce jour là nous partons. Le couple force ses enfants qui étaient un petit peu plus jeunes à nous suivre. Notre fils restera à la maison.
Et puis on est parti se promener. Et puis quand nous sommes rentrés et que les gens sont repartis chez eux. Je lui ai parlé et puis je lui ai dit tu vois quand on part se promener comme ça.
Toute une équipe qui a en plus des gens extérieurs à la famille. Puis que toi tu restes à la maison. Moi je me sens comme une mère qui te laisse tout faire.
Et puis j'ai l'impression que toi tu passes comme l'enfant qui décide tout en fait. Puis là il me répond quelque chose de très intéressant. Et tu vois ça date d'une quinzaine d'années.
Je m'en rappelle encore je peux te dire. Oui et en même temps maman tu m'as tellement forcé. Donc comment est-ce que je vais savoir si je te dis oui.
Que tu ne vas pas revenir dans ce même mode. Où tu vas exiger en fait que ça soit toujours oui et que je suive. Il n'a pas dit avec ses mots mais ça voulait dire ça en fait.
Et puis là j'ai compris j'ai dit bah oui effectivement. Comment est-ce que tu vas faire la différence entre c'est un vrai oui je viens. Ou c'est un oui parce que tu as l'habitude d'obéir en fait.
Et bien depuis ce jour là. J'ai vu qu'il a complètement changé ce rapport à l'obligation. Il y a vraiment quelque chose qui a commencé à se métamorphoser chez lui.
Et chez moi aussi. Dans le sens que ça devenait beaucoup plus conscient de ma part. Ça devenait de plus en plus facile aussi d'accepter qu'il ne fasse pas toujours ce que je lui demande.
Et qu'il n'aille pas toujours là où j'avais envie qu'il aille. Et qu'il ne nous suive pas toujours. Et le fait de lui laisser le choix.
Il a pu agir. Quand c'était un oui c'était un vrai oui tu vois. Et du coup c'est devenu bien plus agréable pour toute la famille.
Et là où je devais me bagarrer. Parfois tous les dimanche soir nous allions trouver mes beaux-parents. Qui étaient dans la même ville.
Mais ça demandait un effort en fait effectivement de quitter la maison. Parce qu'avec lui le problème c'était quitter la maison. Et j'ai osé finalement affronter le regard extérieur.
Ah il n'est pas là ce soir avec vous. Ben non il n'est pas là. Puis d'oser en fait affronter ce regard extérieur.
Et finalement on s'est retrouvés quelques années plus tard. Où il avait plus de... il avait 22 ans. Et il faisait une heure de train.
Pour nous rejoindre. De là où il habitait pour nous rejoindre. Le dimanche soir chez mes beaux-parents.
Incroyable hein ? Oui. Mais c'est vrai que c'est de nouveau des stéréotypes qu'on a en fait. Qu'il faut qu'il vienne se promener.
Que ce soit la petite famille au complet. Alors qu'en fait... Oui. Alors qu'en fait pas forcément.
Et en même temps je nuancerais. Parce que l'importance quand même que les enfants sortent. Puis qu'il y ait quand même des temps de qualité.
Et d'échanges en famille et à l'extérieur de la maison. Tu vois c'est de trouver un équilibre en fait. C'est vraiment trouver cet équilibre là.
C'est engager l'enfant, l'adolescent. Ou même préparer le jeune adulte ou l'adulte à faire des efforts quand même. Tu vois parce qu'il y a quand même des fois où si on avait le choix.
On ferait peut-être pas tout ce qu'on fait aujourd'hui. Mais en même temps il y a quand même des choix qu'on fait. Parce qu'il y a une conscience derrière.
Il y a quelque chose d'important quand même qui résonne en moi par rapport à faire cet effort là. Tu vois donner le goût à l'effort finalement. Je pense que ça t'arrive aussi de te dire j'avais pas envie.
Puis finalement je l'ai fait parce que je sentais que c'était important. Puis après d'être content et de revenir à la maison remplie d'énergie. Et à contrario tu vois moi j'ai dû apprendre de par ma vie à arrêter de faire trop d'efforts.
Tu vois arrêter de m'oublier. Tu vois retrouver un juste équilibre pour arrêter de faire des choses qui me drainaient de mon énergie. Oui c'est valable pour tout le monde.
C'est valable pour tout le monde et trouver cet équilibre là en nous. C'est très important. Pour faire des choses, pour faire plaisir ou même par loyauté, par fidélité, par bonne conscience.
Tu vois parce que ça s'est toujours fait comme ça ou il ne faut que. Quand tu fais que dire il faut, il faut, il faut, il faut. C'est qu'il y a un problème en fait.
L'action elle doit venir à partir d'un je choisis. Tu vois je choisis en conscience et on en revient sur le choix. En fait un choix, tu dois toujours assumer le choix que tu donnes à l'autre.
Tu dois toujours assumer le choix A que tu lui as donné ou le choix B. Ça ne doit jamais être un moyen de pression. Ça ne doit pas être un moyen de chantage. Tu dois être ok avec les deux choix que tu donnes.
C'est à dire que si tu lui dis bah oui tu peux aller rejoindre tes amis. Par contre si tu fais ce choix demain, tu seras avec nous et en étant agréable. Peut-être qu'il va être désagréable et comme tu le disais bah j'allais être ok de vivre qu'il y ait un peu des soubresauts le lendemain matin.
Mais par contre que c'était clair que le lendemain matin il se levait et qu'il allait venir avec nous. Tu vois si tu dis c'est soit tu t'habilles, soit tu restes à la maison et toi t'es obligé de partir. Il va vraiment falloir que tu assumes le choix qui reste à la maison.
Tu comprends ? Oui bah oui. Bah oui sinon c'est pas crédible. Oui mais en attendant tu vois donc il y a toujours, tu peux vraiment imaginer qu'il y a ce que tu veux pour l'enfant.
Et puis le choix A et le choix B est rattaché à ce que tu veux. Toujours. Tu vois si tu veux que l'enfant mange des carottes et tu sais que les carottes ne font pas vomir parce que ça serait de la maltraitance.
Ça va être quoi le choix rattaché aux carottes ? Si pour toi c'est vraiment important qu'il mange les carottes. Bah je sais pas qu'il les mange cuites ou crues ou en jus ou en purée. Exact.
Si pour toi c'est important qu'il se brosse les dents, ça va être quoi le choix que tu vas mettre autour du brossage de dents ? Bah t'sais, le dentifrice qui veut, qui se brosse les dents au moment où il décide mais voilà. Oui. Tant qu'il se les brosse.
Avec les petits ça peut être la couleur de la brosse à dents. Oui le choisir son dentifrice ou sa brosse à dents. Ça peut être aussi est-ce que c'est toi qui brosse tes dents ou est-ce que c'est moi qui brosse les dents ? Tu vois mais ça reste autour du brossage de dents et ça c'est vraiment hyper important.
Oui le résultat il faut qu'il soit le même en fait. Exact. S'habiller, tu vois, si tu veux pas qu'il mette des shorts, alors tu vas pas laisser les shorts en vue en plein hiver.
Si tu veux pas qu'il mange de bonbons, tu vas pas acheter des bonbons. Parce que s'il y a pas de bonbons, c'est clair que tu vas avoir des demandes pour manger des bonbons. Si l'enfant sait qu'il n'y a pas de bonbons, qu'il n'y a pas de boisson sucrée à la maison, j'en sais rien trop quoi, ou de chips ou j'en sais rien trop quoi, pas matière à avoir des problèmes à ce sujet.
Une maman me rapportait, elle a suivi mon cours et puis elle a rapporté justement que sa fille réclamait un sirop à tel arôme qu'elle n'avait pas. Et puis au bout d'un moment elle ne savait plus quoi faire, donc elle lui dit, écoute j'ai pas ce sirop que tu me demandes. Par contre, il y a plein de voisins autour de chez nous, donc ce que je te propose c'est que tu vas faire le tour des portes et tu vas demander 6 ans du sirop.
Le sirop que tu veux, elle est petite hein, elle a 3 ans. Tu vas demander aux voisins et elle dit, ça a calmé direct. Mais par contre, il aurait fallu qu'elle soit prête à ce que la petite dise ok, puis qu'elle aille frapper aux portes des voisins pour demander 6 ans du sirop, comme quoi.
Ouais, tu vois. C'est vrai. Mais là, ça a été radical.
On a tous des limites différentes et c'est important de respecter nos limites. Après, parfois les enfants ils sont là pour nous faire voler justement en éclats ces limites là. Comme je donnais l'exemple dans les précédents dialogues du ventre maternel, le ventre maternel ça grandit au fur et à mesure que l'enfant grandit.
Et tu vois, quelque part il fait voler en éclats les précédentes limites qu'il avait. Mais elles sont toujours là. Ouais, c'est toujours là.
Par contre, elles ont changé de forme et elles ont changé de place. Elles se sont élargies. Mais elles sont toujours là.
Et finalement, l'éducation ça nous demande ça. Un adolescent va constamment être en train de, même un petit, de vérifier les limites. Est-ce que les limites tiennent ? Et c'est ce que Samuel a fait l'autre soir, tu vois, en venant chercher pour voir si vraiment la limite que tu mettais était la bonne.
Ou est-ce que... Et visiblement, tu vois, pour toi c'était la bonne puisque tu t'es pas énervée. Ça montait mais t'as réussi à rester calme parce que tu savais que tu pouvais faire confiance en ce qui l'adviendrait. C'est génial, hein ? Oui.
C'est pas mal. Et du coup, tu vois, t'augmentes ton estime de toi-même. Et par ricochet, tu augmentes l'estime de toi-même, de ton enfant qui a su faire le choix de se dire, « Effectivement, j'ai intérêt à plutôt rester tranquille ce soir si je veux être en forme demain.
» Et la journée du lendemain s'est bien passée ? Oui, la journée du lendemain ça a été... Voilà. Oui, oui. Bon.
Est-ce que tu t'es retrouvée confrontée à d'autres difficultés durant ces trois semaines ? Non. Dans l'ensemble, c'est un peu tout le temps les mêmes points qui reviennent. Après, j'ai essayé de les aborder différemment qu'avant.
Tu peux me donner un exemple ? Oui. L'exemple de faire ses devoirs, par exemple. Donc ça, c'était aussi quelque chose de hyper compliqué, où on finissait toujours par s'énerver, par crier, par claquer les portes, par bouder.
Et puis du coup, là, il n'a toujours pas envie de faire ses devoirs. C'est quand même pas miraculeux, il y a toujours des trucs qui vont... Voilà, c'est comme ça. Donc maintenant, pareil, je respire un bon coup, je me calme, au lieu de m'énerver tout de suite.
Et puis finalement, il fait ses devoirs, au fait. Mais il ne les fait pas forcément au moment où je lui demande, là, tout de suite, maintenant. J'ai l'impression qu'il va tout le temps aller taper dans cette limite pour voir si ça tient.
J'ai l'impression qu'il essaie de me piquer, en fait, tout le temps. Quand je lui dis de faire les devoirs, il me dit non. Sérieux ? Non.
Non, mais je ne vais pas faire mes devoirs maintenant. Ah non, alors maintenant, c'est sûr que je ne les ferai pas. Et j'ai l'impression qu'il fait ça exprès pour me faire péter les plombs.
Et du coup, voilà, j'essaie de me calmer et tout. De toute façon, tes devoirs, tu dois les faire. Donc que tu les fasses maintenant ou tout à l'heure, tu les fasses.
Mais à mon avis, plus t'attends, moins t'auras envie. Après, je fais mes occupations et puis finalement, il se met à les faire. Mais il essaie tout le temps de me... Parce qu'il y a encore une prise, tu comprends.
Et si tu arrêtais de lui dire de faire ses devoirs, parce qu'il le sait qu'il a des devoirs. Oui, mais parce que sinon, il va les faire à 9h du soir, il va dormir à 10h et après, c'est le lendemain matin. Est-ce que tu as essayé la résolution, la recherche de compromis par rapport à ça avec lui ? Tu te rappelles, on avait vu la recherche de compromis ? Ou tu te rappelles plus ? Oui, je me rappelle, mais j'essaie de mettre ça sur le fait des devoirs.
Tu vois, ça serait comment la recherche de compromis avec cette histoire de devoirs ? Ça serait... Alors toi, tu es Samuel, puis moi, je suis moi. Moi, je suis toi. Toi, tu deviens Samuel.
Tu rentres de l'école. Je rentre de l'école, je goûte, j'ai un petit temps pour moi. D'accord, ok.
Donc toi, tu aimerais qu'il fasse ses devoirs à partir de quelle heure ? J'aimerais qu'il prenne... j'aimerais qu'avant qu'on mange, avant 20h, j'aimerais que ça soit fait. Ah oui, vous mangez à 20h ? Oui, donc c'est large, il a le temps. D'accord, ok.
Alors, Samuel rentre de l'école, il a goûté. Il a pris un petit temps pour lui. Donc, on est à quelle heure la matinée ? On est 18h.
Déjà 18h ? Ouais, c'est bien 18h. Oui, oui, non... D'accord, ok, très bien. Alors, ce que je te propose de faire, c'est peut-être d'avoir cette discussion avec lui à un autre moment qu'à ce moment-là.
C'est-à-dire un week-end, ou pendant les vacances, ou quand il n'y a pas, quand les devoirs sont déjà faits. Ok. D'accord, quand les devoirs sont déjà faits.
Quand les devoirs sont déjà faits. À un autre moment que quand il y a la pression de devoir faire quelque chose. Parce que, toi, t'aimais faire les devoirs ? Non, pas du tout.
Voilà, donc ça c'est toujours utile de se rappeler comment c'était pour nous. Ah mais je sais, mais je l'ai dit en plus. Et la pression que ça pouvait mettre, et moi je me rappelle le souci que j'avais pour ces devoirs et pour les examens du lendemain.
Mais je dis que je comprends tout à fait, qu'il a déjà fait ça toute la journée à l'école et qu'encore devoir le faire le soir, je comprends tout à fait que ça agace. En même temps, c'est pour la tranquillité du lendemain. Pour ne pas avoir toutes les preuves qui te tombent dessus.
Oui, et ça il le sait parce que sinon il ne les ferait pas ses devoirs, tu vois. Donc, c'est toujours utile de se rappeler comment c'était pour nous, pour aussi mieux comprendre l'autre, tu vois, mieux appréhender ce que l'autre peut éventuellement vivre. Parce qu'on ne peut jamais comprendre complètement quelqu'un d'autre.
Donc on est hors temps de devoir. Et tu as du temps, j'ai du temps devant moi et lui aussi. C'est un moment où on est bien.
C'est peut-être aussi un moment où tu partages une activité avec lui plaisante. Et puis, ce qui va être très important, c'est qu'il ne perçoive pas ça comme de la morale. Donc, on ne va pas prononcer trop de mots.
Et tu sais quoi Samuel, je suis vraiment content parce que je vois que l'ambiance à la maison, elle a vraiment changé depuis quelque temps. Tu es d'accord avec moi ? Oui, c'est beaucoup plus cool. Ça fait du bien.
Je trouve que c'est tellement reposant de vivre dans un climat qui soit agréable, serein. Et qu'on ait tous du plaisir finalement à être à la maison et à vivre ensemble. C'est parce que tu me laisses plus faire mes choses, t'es moins sur mon dos.
Ah, t'as remarqué ça ? Et puis du coup, tu vis ça comment toi ? Bien. T'as remarqué que je te fais beaucoup plus confiance, c'est ça ? Oui, c'est bien. J'ai juste encore un point qui m'embête.
Parce que je sais qu'en partie c'est de ma faute parce que j'ai toujours ce souci par rapport à l'école. Tu sais lequel je veux parler ? Oui, je vois bien. C'est lequel tu crois ? Mes devoirs.
Est-ce que tu penses qu'on pourrait se mettre d'accord sur une manière de fonctionner pour que j'ai plus à te dire quoi que ce soit par rapport aux devoirs ? Tu me laisses gérer. Oui, je te laisse gérer. J'ai vraiment envie de ça.
Par contre, moi j'ai besoin d'être assurée sur un point. Tu sais lequel ? Que mes devoirs soient faits. Oui, et puis encore un autre point.
T'as aucune idée ? Non. Bien, j'ai vraiment besoin que les devoirs soient faits avant que nous passions à table. C'est-à-dire que tu fasses tes devoirs entre 17h le moment où tu arrives à la maison et 19h30.
Tu peux choisir le moment. Par contre, j'ai besoin que ça soit fait vraiment avant que nous passions à table. Qu'est-ce que t'en penses ? En faisant comme ça, peut-être que... Mais qu'est-ce que t'en penses Samuel ? Est-ce que tu penses que ça pourrait être quelque chose d'envisageable pour toi ? Oui, oui, oui.
Alors... Mais arrête d'ouvrir mon sac et de vouloir regarder que tout soit fait. Alors peut-être que ce que je te propose, c'est que spontanément tu viennes me montrer que tout soit fait avant qu'on passe à table. T'es ok avec ça ? Ok.
Est-ce que ça jouerait pour toi ? Si j'ai bien pensé à ce qui pourrait répondre, oui. Je peux encore avoir des surprises. Faudrait adapter le discours, mais... Dans un premier temps, tu vois, c'est vraiment important de lui faire confiance.
Tu vois, et de transpirer cette confiance-là. Comme... Comme... Tu as... Tu as fait l'autre jour avec la sortie, tu vois, t'avais confiance. Parce que si tu lui montres que tu n'as pas confiance, ça ne va pas être possible, tu comprends ? Il sera assez temps, si tu vois qu'il y a transgression, alors tu vas... Ça sera assez le temps de reprendre la discussion.
Donc admettons qu'il n'ait pas fait ses devoirs. Admettons que... Parce que ce que j'imagine, c'est qu'arriver 7h30... Il ne va peut-être pas me les montrer sans que je lui demande parce qu'il va me dire « Ah, j'avais plus pensé, j'ai oublié » ou... Ah oui, alors Samuel, est-ce que tu te rappelles ce que nous avions convenu, il y a quelques jours là ? Oui, oui, que je devais faire mes devoirs avant 7h30. Oui, on avait rajouté encore quelque chose.
Tu te rappelles ? Ah ben non, ah oui, je devais te les montrer, ah oui. Oui. Ah, j'ai oublié, bon ben c'est pas grave, t'inquiètes, c'est tout prêt dans mon sac, je ne vais pas tout ressortir.
Oui, Samuel, je m'attends à ce que les accords qu'on prenne ensemble soient tenus. Donc, je te demande d'aller chercher tes devoirs. Ah ben le sac, il est fermé, c'est là-bas, c'est bon.
Samuel, Samuel, qu'est-ce qu'on avait convenu ensemble ? Bon, bon, ok, je vais aller le chercher. Tu vois, là, qu'est-ce que j'ai fait en fait ? La rappeler au... à l'accord qu'on avait passé, quoi. Et faire voir qu'en fait, c'était pas une blague en l'air, comme ça, c'était... Oui, je t'ai pas laissé parler.
Oui, il faut couper court et... Tu rentres pas dans les oui-mais, tu rentres pas dans les parlementations, enfin, je pourrais même dire les négociations, je sais pas quoi. C'est vraiment, là, tu te rappelles ce qu'on avait décidé. Alors, je suis ok avec ce qu'on avait décidé, par contre, je te demande de... Puis ce qui pourrait arriver aussi, c'est que... C'est que le connaissant, c'est que tout à coup, à 7h30, il va me sortir ces trucs, et puis il va me dire ça, j'ai pas fait parce qu'en fait j'avais pas mon livre, mais t'inquiète, je ferai ça demain matin, avant de rentrer en classe.
Oui. Du coup, ça, ça me... Alors, tu vois... C'est ça le gars, parce que je me dis que de sortir de l'école jusqu'à là, il a le temps d'appeler des copains, il a le temps d'aller sur la plateforme, il a le temps de faire plein de choses. Alors, comment tu vas le verbaliser si moi, je deviens Samuel, et toi, tu prends ton rôle, et tu es dans ce cas de figure-là, qu'est-ce que tu vas me dire ? Bah que tu n'as pas respecté le deal.
Alors... Je vais te faire remarquer que t'as pas respecté le deal, en fait. Alors, essaye d'éviter le « tu », parce qu'il parle plutôt en « je ». Je me sens. Bah, j'attendais de voir tous tes devoirs et tes leçons, que tout soit fait.
Je vois que là, il y a un devoir là qui n'est pas fait. Ouais, mais bon, je ferai demain matin quand j'aurai mon bouquin, parce que là, j'ai pas le bon bouquin. On était d'accord sur le fait qu'à 19h30, tout devait être fait.
Mais bon... Je m'attends à ce que quand tu dises qu'à 19h30, tout soit fait, eh bien tout soit fait. Bah ouais, je pense que t'as une plateforme et que t'as un téléphone et que tu peux appeler tes copains. Non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, tu vois, parle-le, montre-le pas.
Je m'attends si nous avons décidé qu'à 19h30, ensemble, qu'à 19h30, tous tes devoirs soient faits, que tous tes devoirs soient faits. Et j'ai besoin de pouvoir te faire confiance. Donc en fait, j'ai pas besoin de lui rappeler les moyens qu'il a, parce qu'il le sait très bien en fait.
Non, il le sait très bien. Mais par contre, t'as besoin de rappeler ton attente, tu vois, et tes besoins. Et de lui dire comment tu te sens.
Tu vois, je me sens déçue ou je me sens en colère ou je me sens... Je sais plus ce que t'as dit avant comme terme, mais exprimer, tu vois, je me sens. Parce que là, maintenant, j'ai besoin de te faire confiance. Alors je te demande de faire ce qui est en ton pouvoir pour que ma confiance soit honorée.
Tu comprends? Mais ça c'est dans une seconde étape, tu vois, parce qu'effectivement, peut-être qu'il va venir chercher cette limite, puisqu'il a eu tellement l'habitude que ça soit conflictuel, jusque... Et en même temps, c'est aussi de le renvoyer à la responsabilité de ce qu'il va vivre à l'école s'il ne devant n'est pas fait. Donc puis ça, t'as pas besoin de lui rappeler non plus, parce qu'il le sait. Tu comprends? Donc toi, tu es une adulte consistante.
Le ventre maternel, il est bien là. Les limites, elles se sont arrondies vraiment. Et il y a un contenant, parce que moi là, quand tu me parlais, je me sentais un peu caca.
Tu vois, dans le sens, je l'ai déçu, j'ai trahi la confiance. Tu vois, il y avait un truc, je sentais dans ma gorge, tu vois, il y avait un truc qui n'était pas très confortable. Et ça, t'as pas besoin de les pointer.
Tu vois, tu le laisses en fait avec... C'est subir en fait les conséquences de ses actes. Et si à 19h30, d'être responsable, si à 19h30, finalement, il n'a pas rempli l'accord que vous aviez passé tous les deux ensemble, alors il subit une maman qui n'est pas contente, qui est déçue. Et certainement, je suis prête à parier, mais l'avenir nous le dira, qu'il n'a pas envie de trahir cette confiance.
Non, je pense que... Il est malheureux après, parce que quand ça arrive, des choses, quand il fait des trucs de travers, après, il est bien du style à venir se coller à moi dans le canapé, à me faire des bisous. Ça va ma petite maman ? Tu vois, c'est magnifique. Je pense qu'il sait qu'il m'a fait mal à quelque part.
Donc tu vois, tu n'as pas besoin d'en rajouter. Tu n'as pas besoin d'aller piquer comme lui, tu as l'impression qu'il fait, qu'il t'aime pas en fait. Tu n'as pas besoin de faire ça.
C'est l'image qu'on avait une autre fois du ballon là, qui doit être bien gonflé. Oui, exact. Un ballon qui doit être bien gonflé pour que tu gardes ta présence en fait.
Pour pas que des trucs puissent s'accrocher. S'accrocher et que toi, tu aies aussi envie d'aller piquer l'autre. Tu vois, ça va dans les deux sens.
Comment tu te sens ? Je me sens bien. Je me sens pleine de positif. Bon, alors c'est extra.
A bientôt. Bonne journée. Parentalité au présent est un espace où la parole se libère et les cœurs s'ouvrent.
Rendez-vous sur parentalitéauprésent.com et retrouvez-vous dans un des nombreux épisodes disponibles. Restez en lien en rejoignant les abonnés contributeurs et participer aux discussions mensuelles où nous échangeons autour des divers thèmes abordés avec mes invités. Merci pour votre écoute.
Je me réjouis de vous retrouver la semaine prochaine. Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org