Dans le tourbillon des émotions, apprenons à naviguer entre le devoir d'obéissance et la quête de notre identité, explorons le pouvoir libérateur de la médiation, et découvrons que la clé de la parentalité réside dans l'écoute, la compréhension et l'acceptation de nos propres montagnes russes émotionnelles.
Résumé de l'épisode :
Dans cet épisode émouvant du podcast "Parentalité au Présent", Janick Biselx-Menétrey, médiatrice familiale diplômée, accueille Valérie, une femme qui partage son parcours de transformation et de réconciliation familiale. Valérie nous livre son expérience de relation complexe avec son père et de prise de conscience qui lui ont permis de trouver la voie de l'épanouissement personnel et familial.
Valérie raconte comment elle a ressenti une colère profonde envers son père qui avait souvent pris des décisions à sa place. Elle s'est sentie influencée et a réalisé qu'elle avait perdu une partie de son identité en laissant les autres choisir pour elle. Cependant, à la suite du décès de son père, elle a commencé à faire la paix avec son passé.
Le chemin de la réconciliation n'a pas été facile pour Valérie, mais elle a progressivement pris conscience de sa propre valeur et de son pouvoir de choix. Grâce à une séance de médiation avec Janick, elle a pu exprimer ses émotions et ouvrir son cœur à sa fille.
Cette prise de conscience a permis à leur relation de s'améliorer et d'établir une meilleure compréhension mutuelle.Valérie souligne l'importance de prendre du recul et d'analyser nos réactions et nos pensées. Elle a réalisé que certaines croyances et schémas de comportement limitants pouvaient être remis en question.
En se reconnectant à elle-même et en écoutant son cœur, elle a trouvé la clé pour une relation plus saine avec sa fille et une meilleure estime de soi.Le témoignage de Valérie met en lumière le pouvoir de la gratitude et de la prise de conscience dans la recherche de l'épanouissement personnel et familial.
En acceptant le chemin parcouru et en se tournant vers l'écoute de son propre cœur, elle a pu se libérer des schémas négatifs et accéder à une plus grande sérénité.
Valérie encourage chacun à écouter son cœur, à respecter ses besoins et à oser être soi-même. Elle rappelle que chaque individu a le pouvoir de choisir et d'évoluer vers une vie plus épanouissante.
“Un parent parfait, ça n’existe pas” c’est sur ce postulat que Janick Biselx-Menétrey, médiatrice familiale et coach de vie à Martigny, construit “PARENTALITÉ au PRÉSENT”.
Au travers des histoires de chacun·e·s, les schémas longtemps restés logés dans l’inconscient sont mis en lumière, les défis de la vie accueillis avec curiosité et présence permettant de sortir des tabous familiaux.
Au fil des épisodes, les récits de chacun·e·s nous apprennent que nous sommes “assez” et nous inspirent à vivre et laisser vivre avec confiance.
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Lire la transcription de l'épisode
[Texte généré automatiquement]
J'ai le masque de maman moi, c'est comme je l'appelle. Dès que je reprends mon masque de maman.
Tu gueules.
En gros, je deviens comme une Aaaaaaaaaaaah !
Bonjour, je suis Janick Biselx-Menétrey, médiatrice familiale diplômée. Je suis passionnée par le lien relationnel. Je vous propose aujourd'hui Parentalité au Présent, un recueil d'histoires plurielles pour une étape de vie singulière. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir Valérie. Bonjour Valérie, Bonjour. Quel lien entretiens tu aujourd'hui avec tes parents ?
Alors mon papa est décédé on depuis six ans Donc voilà, je fais un peu la paix avec ça.
Tu avais besoin de faire la paix. Pourquoi avec lui ?
J'étais fâché.
T'étais fâché ? Qu'est ce qui t'avait fâché si fort ?
Est ce qu'il avait un peu, beaucoup choisi pour moi ?
Ah ouais ? Il avait un peu beaucoup choisi pour toi. Ou tu t'étais laissé beaucoup, un peu beaucoup influencé par.
Tout ça, mais c'est plutôt ça, même si voulais pas décevoir. Donc c'est toujours un pays.
C'est à partir de quel moment que tu t'es rendu compte que t'étais dans un processus où tu avais pas envie de décevoir ? C'est depuis tout le temps. Bien. Au début tu suivais en disant ah ben oui, c'est une bonne idée.
Ah non, c'est pas ça, c'était juste comme ça. Je réfléchissais même pas.
Oui.
C'était. C'était pas dans ma conscience en fait. Je devais faire ça, c'était tout.
C'était un devoir, un devoir complet. Donc ça veut dire que c'était comme une loyauté, comme quelque chose qui est inscrit finalement sur la fiche deux. Donc je vais te venir, je vais devenir la suite de mon père. C'est ça ?
C'est ça ?
Ouais.
C'est ça ? Jusqu'au jour où il décède et je rage. Je comprends que je peux prendre mon envol en fait.
Où donc ça veut dire que tu avais quel âge à ce moment là quand il est décédé ?
Et ben 43 ans, ouais.
C'est incroyable.
Et oui !
C'est quoi le point positif d'avoir vécu tout ça ? Finalement grâce à ton papa.
Je réalise aujourd'hui qu'on a toujours le choix. En fait, et c'est ce que je n'avais pas ça dans ma conscience. Mais il faut que tout le monde en ait conscience, que ce qui convient pas, enfin, il ne faut pas l'accepter.
Oui mais en même temps, c'est quoi le point positif que tu aies accepté tout ce que tu as accepté pendant ? Finalement, je pense 35 32 c'est pas 25 30 bonnes années. C'est quoi aujourd'hui ? Et tu te dis ah bah tiens, finalement, grâce au fait que j'ai suivi cette filière ou que j'ai suivi ce que mon papa voulait. Est ce que tu arrives à dire aujourd'hui que ça, ça a pu apporter quelque chose ou c'est que quelque chose de négatif ? Est ce qu'il y a du positif à nous ?
Ce n'est pas négatif, c'est ma vie. C'est ça a été. C'était comme ça. Jusqu'au jour où j'ai ouvert les yeux. Je me suis dit j'ai pas de. J'ai plus de de rancœur. Oui, c'est pas. Je pense qu'on est tous venu expérimenter des choses. Sur cette terre pour évoluer donc. Mais là aujourd'hui je ne peux pas te dire oui as ta.
Je n'arrive pas à trouver des points positifs.
Mais ce n'est pas négatif, c'est une expérience mais je ne peux pas trouver un parc. J'ai été loyal à lui.
Pour toi, c'est un point positif d'avoir été loyal.
Oui, parce que ça faisait partie de mes valeurs.
Puis aujourd'hui, la loyauté fait encore partie de tes valeurs ou plus avec les prises de conscience que tu as faites.
Je vais être loyal avec moi. Oui. De plus, c'est à l'écoute de mon âme, de mon cœur. Voilà, je vais être plus.
En cohérence avec qui tu es. Voilà.
Je me suis reconnu traiteur. Je pense que j'ai vécu 43 ans les yeux fermés, les œillères, un bandeau sur les yeux. Oui, vraiment. Complètement déconnecté de mes émotions, déconnectée de mon corps. Et ça change.
Qu'est ce qui change ?
Je m'écoute un peu plus.
Oui du coup. Mais concrètement, du coup, qu'est ce qui change dans ta vie ? Le fait de t'écouter plus ?
A mon sens mieux quand même.
Ça veut dire quoi concrètement ? Te sentir mieux ?
Avant, j'avais toujours ses hauts et ses bas. C'était toujours sur un sur un ces montagnes russes.
Au niveau émotionnel ou au niveau de ta forme mot, c'était quoi ?
Surtout émotionnel ?
Un jour t'étais bien, le lendemain t'étais au fond du bac.
Oui, tout à fait. Et j'ai mis très longtemps pour comprendre. Oui, puis arrêtez. Je ne suis plus dans le no léo et dès que je vois que dehors il y a une petite bande qui est devant moi, là non, non, allez, on fait tout pour. Pour remonter ou changer la tendance quoi. Ouais, parce que les KP, ça sert à rien quoi. Il faut pas descendre son énergie, il faut pas.
Puis tu fais comment ?
Bah mes foyers se connectent à la nature, faut aller marcher. La marche, ça me fait beaucoup de bien.
Il faut.
Ah ouais ? Non, je savais que c'était pas.
Du coup, tu pourrais me reconnecter. Tu choisis en fait. Tu choisis en fait aujourd'hui, parce que tu étais plutôt dans le il faut, je dois avant.
Oui. Bon, vraiment, la nature, ça, ça vraiment, ça devient ma came. Vraiment ?
Oui, ouais. Tu sais, je te demandais avant c'est quoi les points positifs de ce que t'as vécu en fait tout au long de ces années ? Parce que moi j'ai réalisé, euh, avec un parcours aussi compliqué avec que avec mon papa. Je réalise aujourd'hui que pendant très longtemps, je me suis énervé. J'étais en colère contre ce qui se passait et que je n'avais pas envie d'accepter et je me disais non, c'est juste pour m'embêter ce qui se passe. Et aujourd'hui, tout d'un coup, vraiment, ça s'est fait. Mais en l'espace de très peu de temps, je réalise la force que m'a conférée tous ces évènements qui eux, qui étaient très lourds à porter en fait. Et c'est pour ça que je t'encourage à trouver du positif. Pas, pas à pas chercher, trouver du positif pour aller trouver du positif, pas essayer de tout enjoliver. Ce n'est pas une question d'enjoliver ce qui a été ou mais par rapport aux faits qui se sont passés tout d'un coup d'arriver à se dire ah ben oui punaise, grâce à ça, grâce à ça, je suis devenue celle que je suis aujourd'hui.
Mais celle que tu es aujourd'hui, finalement, c'est elle est. Elle est teintée de tout le chemin que tu as parcouru jusqu'à maintenant. Et puis qu'est ce que ces années d'antan apporter pour ta vie d'aujourd'hui ? Et je sûr que tu vas trouver plein de points positifs où tu vas tout d'un coup commencer à arriver à être en gratitude pour ton papa. Hum. C'est vrai que quand on arrive à faire ce virage là. Euh. Il y a. Il y a comme si avoir un immense pont à l'intérieur. Enfin en tout cas c'est ce que j'ai vécu. Un immense pan à l'intérieur de moi qui s'est écroulé. Et il y a un amour qui peut jaillir, qui était déjà là, mais un amour d'une autre qualité, une autre qualité de lumière qui qui émane, qui est qui ou qui va transformer ma vie au quotidien. Maintenant, même si aujourd'hui la situation elle est a changé, est toujours aussi difficile. Et ça, c'est vraiment juste extraordinaire. Le pouvoir de la gratitude. Magnifique. Hmmm.
Puis avec ta maman, ça se passe comment ?
Alors il y a. Une amélioration quand même. On arrive un petit peu plus à parler quand même. C'est ma première fan pour ma reconversion professionnelle ça. Donne mes cartes de visite. Bonjour, Que ce soit par email.
Tu pourrais l'engager comme secrétaire.
Ha ha ha ha ha ha ha ! C'est sympa ! Bon, voilà, c'est une nouvelle aventure. Hum.
Puis tu as des enfants ?
Oui, une fille.
Et ça se passe comment avec ta fille ?
Alors depuis le passage entre tes mains, ça va nettement mieux. On a vraiment on se comprenait pas en fait jusque à ce moment là.
Elle a quel âge ?
Elle a 21 ans et ça a toujours été très difficile. Enfin, depuis la naissance en fait. En gros, je me sentais pas. Mais enfin, il y avait plein de j'ai quitté son papa, enfin c'était. C'était pas simple et. Et puis suite à un passage dans ton cabinet, ça nous a enlevé un voile en fait devant nos yeux. Et puis on a réalisé qu'on était pareil. En fait même on n'avait pas les mêmes réactions au même moment, au même instant. Donc c'était ça qui était très perturbant. Et je pense qu'aujourd'hui j'ai plus de conscience de nos réactions. Je peux, j'analyse plus. En fait, je dis pas que ça tout révolutionner, mais il y a plus d'analyse à maman là. Là elle a réagi comme ça et moi je réagis comme ça. Voilà, on essaye de. De changer de mon côté en tout cas. Comment je pourrais réagir mieux la prochaine fois où il y a plus d'analyse ? Avant c'était j'étais fermé comme une huître. Et puis j'ai frappé.
Je m'ouvrais pas. C'était fini. Donc il y a quand même plus d'ouverture.
T'étais dans ta tête et Pina, en fait, ce que t'es en train, tu me montrais en cœur avant que ce que t'es en train de dire, c'est que t'as réussi à descendre plus au niveau de ton cœur pour mieux comprendre ce qui se joue dans la relation et peut être en parler ou adapter ou. C'est magique la médiation.
Ah oui, je fais de la pub, je mets mon nom, Il y en a qui font de la résistance mais bon, je sais que c'est pas le moment. Mais. Mais c'était il y avait là Janick et sais.
Pas ce que c'est. C'était l'heure en fait.
Oui je pense.
C'était l'heure parce que en une séance il y a les reconnexion qui se sont fait, c'est promettiez vous étiez prêtes.
Et j'ai toujours un papier qui est entre sa chambre et la mienne avec ce toucher moi en seconde. Qu'est ce qui est important tout ça ? Donc comme ça je le passe ça je passe devant, consciente ou inconsciente. Mais le message entre entre.
L'importance du toucher pour pour qu'on se remplisse d'ocytocine, euh. Mutuellement oui. Et puis qu'est ce qui est important ? C'est cool de se poser ces questions. Qu'est ce qui est important ? Ça a changé quoi concrètement dans votre vie ? Se poser ces trois questions, c'est qu'est ce qui est important ? Qu'est ce que je veux et qu'est ce que je fais ?
Moi, j'ai lâché des choses qui n'étaient pas capitales dans une partie de vie. J'ai le masque de maman, moi, c'est comme je l'appelle. Dès que je reprends mon masque de maman.
Tu gueules.
En gros, je deviens quand même ha.
Ha ha ha ha ha ha ! Ha ha ha.
Ha ! Ha ! Ha !
Ha ! C'est humain !
Ha ! Ha ! Ha ! Ha ! J'essaie de le ranger mais ça.
C'est cool quand on commence à se rendre compte de ça.
C'est juste ça à prendre conscience quoi.
C'est pour ça que cette phrase, elle est juste magique en fait. Qu'est ce qui est important finalement ? Qu'est ce qu'on en a à foutre ?
Si il y en avait, c'était le bazar.
Puis plein de lavabo et la salle remue.
Voilà.
Ça prend plus d'énergie de rouspéter que de donner un petit coup. Puis c'est réglé.
Hum.
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J'essaye quand même. J'ai quand même un petit peu de résistance où je me dis ouh là, ma vie parle de s'en aller. Et du coup, il y a des choses qu'il va falloir qu'elle fasse. C'est mon.
Métier.
Donc j'essaye de ça me coûte, ça me coûte de pas le faire. Mais maintenant je me dis quand tu seras chez toi, c'est qu'il y aura pas la petite fille qui va venir puis qui va tout ranger, puis voilà, sans que tu t'en rendes compte.
Tu penses que ça sera pas rangé ou qu'elle fera pas ?
Alors si elle se poursuit, même maman, même trajet. En fait, ma mère était comme ça aussi très fâchée parce que j'étais très bordélique. Et le jour où j'ai eu un studio, et ben j'ai même dit ben le chien tu la prends pas. Donc je me dis qu'il y a de l'espoir.
Ben oui, voilà. Puis après finalement.
Oui.
C'est fou comme comme on a envie de contrôler l'espace et la vie des autres. Oui. Oh là.
J'ai analysé ça, je me disais ça en fait, j'ai peur, ça va loin parce que j'ai peur du jugement des autres sur. Ta qualité de mère ? Oui.
Ben oui.
Mais c'est insupportable, C'est insupportable quand on regarde et ça va loin.
Très très loin. Pis en plus de ça, comment tu peux être certaine que les gens vont Parce que se.
Couper de.
Ça, ça va couper de ça. Et puis avoir cette pensée là, en fait, c'est ça oui.
C'est très doué pour me martyriser le cerveau et faire des histoires et on est assez douée. C'est simple.
Tu connais Ketty ? Si jamais. Alors elle est là. Elle a beaucoup. Il y a un site. C'est le travail de Byron Katie. Euh. Elle, elle s'est rendu compte qu'elle était dépressive mais grave. À l'âge de. Pendant une dizaine ou presque. Une bonne dizaine d'années où elle ne pouvait plus rien faire. Et puis, à l'âge de 40 ans, elle s'est rendue compte qu'elle est dans cet état là parce qu'elle croyait à ses pensées. Donc du coup, elle a fait tout un protocole qu'on trouve très facilement sur son site. Et puis il y a un petit livret aussi qu'on peut télécharger, où elle explique son histoire. Donc le réflexe à avoir, c'est quand on a une pensée qui vient notre tête à notre cerveau et puis c'est de se dire mais en fait, est ce que je peux être absolument certaine que ce que je pense ça soit vrai et absolument certaine ? Ben non. En général, tu peux jamais être absolument certain certaine que ce que tu penses ça soit vrai parce que t'en sais rien.
Donc quand on est honnête avec nous même, la réponse à cette question c'est non. Donc du coup, moi j'aime bien continuer par qu'est ce que je veux ? Parce que quand j'ai cette pensée qui arrive à ma tête, c'est mon énergie qui bat. Je me sens pas bien. Qu'est ce que je veux dire avant ? C'est vraiment important d'avoir notre énergie qui reste en haut. Alors qu'est ce que je fais ? Donc ça permet de. Bah de changer tout ce mécanisme qui est qui est tellement habituel chez nous et tellement inconscient jusqu'à ce qu'on s'en rende compte tout ça. Euh. Et puis notre qualité de vie, elle se transforme complètement en fait. Qu'est ce qu'elle dit maintenant ta fille, quand tu reprends ton masque de maman ?
Oh, t'es.
Mais elle fait quand même bien hein, Parce que.
Nan.
Mais de son côté ça quand même, il y a des choses qui ont bougé. Toi, tu dis qu'après la médiation, tu as fait plein de prises de conscience et puis tu as modifié ton comportement. Mais pour elle.
Oui, elle a bien évolué aussi. Elle a aussi des prises de conscience, mais il y a encore des résistances. Mais c'est normal, elle est.
Encore ado.
Mais oui, donc je mets, j'accepte tout, mais je sais que c'est vraiment un être lumineux donc c'est chouette.
On a eu. En fait la fille de Valérie a parlé aussi dans mes micro. Euh. Vous allez peut être pouvoir la retrouver. Et toi, tu ne le sais pas parce que t'as pas entendu ce qu'elle a raconté. Mais c'est assez drôle parce que elle a dit Oh, j'aurais pu te dire exactement la phrase qu'elle a prononcée, mais c'est qu'en fait elle était consciente que t'avais beaucoup appris grâce à elle. C'est vrai.
Mais je suis consciente que les enfants viennent pour nous apprendre des choses. Ça, je le sais. Ouais, ouais, non, j'ai bien grandi.
Mais elle, elle l'a vraiment verbalisé en fait. Oh que oui, qu'elle était vraiment très contente. Parce qu'elle avait pu apprendre beaucoup de choses, ce qu'elle n'avait pas pu faire jusque. Jusqu'à ce que ça. Jusqu'à ce que la porte était fermée, apparemment. De ce qu'elle exprimait. Et quand la porte s'est ouverte, là, c'était.
Un cas.
Extraordinaire. Il y a quelque chose qui a pu se transmettre.
C'est rigolo dans les générations futures, ma mère peut pas concevoir que son enfant ou ses petits enfants puissent lui apporter quelque chose. Ouais, ça, ça va aller. Sinon, ouais, c'est très impressionnant. C'est fermé, fermé. Il est fermé à double tour, c'est impossible.
Mais comment tu le vois que c'est fermé à triple tour ?
Mais elle va, Elle va aller toujours contre ce que ce que sa petite fille dit. C'est très difficile de.
Mais ce serait sur quel sujet ?
Par exemple Me too tout ?
Donc je vais donner un exemple.
Euh non, ok, c'est difficile.
Ce qui s'est passé avec toi de.
Près, c'est qu'il me raconte qu'il y a vraiment un. Non mais même, même moi. J'aimerais un peu la soulager de ces douleurs ou des choses comme ça. Je donne des pistes, mais non, elle reste fermée comme si elle devait. Je m'excuse du terme, devait en chier. Voilà, c'était obligatoire. Elle devait souffrir du dos de tout son corps et qu'il y avait aucune porte de sortie. Et voilà, moment après c'est son chemin. Mais je trouve ça triste. Mais bon, j'essaie de prendre la distance parce que c'est dur, c'est très dur.
Mais tu vois, on en revient à ce que je disais avant combien ça nous est difficile de ne pas vouloir contrôler l'espace et la vie des autres. Le. C'est compliqué d'arriver à accepter qu'on a tous un chemin et que. Et quand on a tous un libre arbitre finalement, de prendre ou de laisser, d'écouter ou de ne pas écouter ton homme.
Nous avons malheureusement.
Obtenu la voir malheureuse et en même temps toi tu penses avoir des solutions qui vont la soulager. Elle les refuse. Puis du coup, qu'est ce que ça va réveiller chez toi ou que ça va titiller chez toi ?
Ça te demande ? Au côté. Grâce à Bernard, on a tellement aidé. Pas mal de pain.
Oui.
Mais voilà, après. Après c'est sur c'est son choix. Je me dis que oui c'est son chemin.
Parce que tu vois quand quand on n'a pas de. Moi j'aime expliquer comme ça 1 à 1 quand on a toutes ces blessures émotionnelles qu'on a. Euh là j'imaginais que c'était le manque de reconnaissance et euh, ça va faire comme dans une carrosserie, une bosse, tu vois, une bosse, on s'est enfoncé et et l'autre en fait inconsciemment il capte cette cette bosse et il va venir s'imbriquer exactement dedans, dans cette dans cet espace là. Et c'est fou parce que c'est complètement inconscient. Et en fait, ça, ça vient appuyer sur quelque chose de douloureux en nous. Tu vois, c'est vraiment cette. Avec une main, je suis en train de montrer que la paume se creuse et avec l'autre main, c'est le poing qui vient complètement se prendre dedans. Puis tu vois si, mais mes doigts de la main qui est pas fermé. Continue de tenir le point quiet quiet qui s'imbrique parfaitement dans la main qui est ouverte. Ben, il y a quelque chose de résistant qui tient là et qui fait mal.
Et le seul moyen, tu vois, de redresser cette main là, c'est quoi ? Ouais, mais ça va être comme le carrossier carrossier, il va aller travailler sur la tôle depuis l'intérieur, tu vois ? Donc c'est vraiment avec plus de présence à soi. Bah, ces petites bosses, elles vont se disparaître et on revient dans la verticale verticalité. Ce qui fait que même s'il y a encore un petit creux, le point il y tient plus, ça glisse dessus et c'est vraiment magique. J'ai pu constater à plusieurs reprises le fait d'accepter que ben que les gens ils se cassent la figure quoi. Et bien ça leur permet une fois vraiment pour certains vraiment en bas, de faire leur prise de conscience avec d'autres personnes finalement que que nous. Mais les prises de conscience se font et c'est à partir de ce moment là que les miracles arrivent. Tant qu'on est finalement en résistance à vouloir aider à vouloir sauver parce qu'on a besoin d'être reconnu dans qui on est. Euh ben on est tous les deux finalement mal. C'est vraiment tout un chemin qui.
A découvrir. Ça te parle ?
C'est une sacrée aventure. Ma foi, c'est vraiment une sacrée aventure quand on prend un peu de hauteur. Et puis. C'est. Magique.
Puis si on en revient à ta question, qu'est ce qui est important ? Ben finalement, ce qui est important dans la relation avec ta maman, c'est quoi ? Maintenant. Aujourd'hui.
Un con con con avait mis à discuter. Simplement.
Donc du coup, quand tu dis ça, ça te fait quel lien par rapport aux discussions que tu potentiels que tu auras avec elles ? Tu tu fais déjà le tri de ce que tu vas parler avec elle, puis de ce que tu ne vas pas essayer de parler avec elle parce que tu sais d'avance que le lien ne va pas être top si tu t'aventures sur un certain chemin. Je trouve génial quand on arrive à cette intersection là et qu'on commence à se rendre compte que que notre mental parfois il a vraiment envie de nous amener sur des chemins qui sont pas favorables. Quoi que tu en arrives à lui dire que il peut tout à fait rester tranquille dans son coin et que notre cœur c'est sur quel chemin avancer. Hum. Stop. Ça t'inspire quoi ?
Il faut écouter son cœur, c'est ça être plus. C'est pas égoïste, plus tournée vers soi. On sera prêts Quand ? Quand on est bien nous même ? On peut soulever des montagnes ? Hmm.
Ça te va ? Hum hum.
Hum. Elle a l'énergie vraiment forte et je retrouve tout ce qui m'arrive depuis six mois. C'est même avant. Ça rend fou des croyances que j'avais. Puis elles partent. Exploser. Éclater. C'est incroyable. C'est vraiment fou.
Et tu relis ça juste au fait. Enfin, juste en mais au fait que tu as décidé d'être plus en lien avec toi même.
Ah oui, je pense aussi à ça. Il y a toute cette énergie qui. La transmutation ne voulons. On a un pouvoir chacun en soi. Et c'est bien d'y croire parce que.
D'y croire, puis d'en faire l'expérience, vraisemblablement.
Oui, oui. Non, c'est magique. Il s'est porté aussi fait des rencontres en fait, qui nous amènent à nous dépasser. C'est fou, je pensais pas, je pensais pas être capable de faire tout ça.
Ben merci Valérie.
Je t'en prie.
Ton mot de la fin, c'est vraiment écoutez vous, Respectez vous ? Oser. Faire confiance. Avancer.
Oser briller.
Oser briller. Oser être. Parentalité au Présent est un espace où la parole se libère et les cœurs s'ouvrent. Rendez vous sur Parentalité au Présent com et retrouvez vous dans un des nombreux épisodes disponibles. Restez en lien en rejoignant les Abonnés contributeurs et participer aux discussions mensuelles où nous échangeons autour des divers thèmes abordés avec mes invités. Merci pour votre écoute. Je me réjouis de vous retrouver la semaine prochaine mais.
