Il a fait le buzz – EP03
Savoir partir pour prendre soin de soi et mieux revenir, c'est ce que nous abordons cette semaine avec mon invitée.
Résumé de l'épisode:
Aujourd'hui, nous avons le plaisir d'accueillir Valérie, une femme qui partage son parcours de réconciliation avec ses parents. Au fil des années, leur relation a évolué de façon positive, créant une magnifique histoire d'amour. Valérie nous partage son expérience, ses émotions et les étapes qui l'ont menée vers cette belle harmonie familiale.
Une relation complexe :
Valérie explique que la relation avec ses parents a connu des tensions il y a quinze ans. Des malentendus et des ingérences dans sa vie personnelle ont créé des conflits, allant même jusqu'à provoquer une guerre entre Valérie, son mari et ses parents. Malgré ces difficultés, Valérie a toujours préservé la relation de ses parents avec leur petit-fils, leur permettant ainsi de continuer à profiter de moments privilégiés ensemble.
Le rôle de son fils :
Valérie souligne l'importance de son fils dans le processus de réconciliation. Les événements de la vie, tels que le départ de son fils à l'armée, ont rapproché la famille et ont contribué à apaiser les tensions. De plus, Valérie a trouvé le courage de s'exprimer et de partager ses sentiments avec ses parents, ce qui a permis de rétablir l'équilibre dans leur relation.
Oser dire la vérité :
Valérie a pu exprimer les souffrances qu'elle avait vécues, notamment envers son père. Elle a raconté à sa mère que la seule personne qui lui avait fait du mal était son père, en utilisant des mots blessants à son égard. Cette révélation a été un choc pour sa mère, et bien que Valérie ne sache pas si elle en a discuté avec son père, depuis lors, ces comportements ont cessé.
La surprise qui a tout changé :
Valérie raconte une anecdote récente où elle a décidé d'organiser une fête surprise pour les 45 ans de mariage de ses parents. Malheureusement, des malentendus ont conduit à des désaccords et à une fête séparée. Cependant, Valérie a choisi de ne pas laisser cela influencer sa relation avec ses parents. Elle a continué à maintenir une présence chaleureuse et aimante auprès d'eux, sans rancune.
L'importance du dialogue et du pardon :
Valérie affirme que parler des sujets qui fâchent ne sert à rien. Au contraire, elle a choisi de régler les conflits passés, de laisser le passé derrière elle et de regarder vers l'avenir. Elle reconnaît que les personnes évoluent et changent avec le temps, et que cela s'applique également à ses parents. Elle souligne l'importance de la confiance en soi et de l'affirmation de soi pour surmonter les épreuves et établir des relations harmonieuses.
“Un parent parfait, ça n’existe pas” c’est sur ce postulat que Janick Biselx-Menétrey, médiatrice familiale et coach de vie à Martigny, construit “PARENTALITÉ au PRÉSENT”.
Au travers des histoires de chacun·e·s, les schémas longtemps restés logés dans l’inconscient sont mis en lumière, les défis de la vie accueillis avec curiosité et présence permettant de sortir des tabous familiaux.
Au fil des épisodes, les récits de chacun·e·s nous apprennent que nous sommes “assez” et nous inspirent à vivre et laisser vivre avec confiance.
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[Texte généré automatiquement]
Et puis la veille, il me dit On doit aller en bas pour quelle heure ? J'y vais pour 11 h et demie. J'ai rien dit à personne qu'il venait avec moi. Il a fait le buzz, on aurait dit que j'ammenais mon nouvel amoureux, quand on est rentrés dans la maison...mon papa, il avait des lunettes noires parce qu'il venait de se faire opérer de la cataracte, tu voyais les larmes couler dessous. J'ai pas trop vu, mais c'est ma soeur. Et puis ça été très sympa. Franchement, ça a été très sympa.
Bonjour, je suis Janick Biselx-Menétrey médiatrice familiale diplômée. Je suis passionnée par le lien relationnel. Je vous propose aujourd'hui Parentalité au Présent, un recueil d'histoires plurielles pour une étape de vie singulière. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir Valérie. Bonjour Valérie.
Mais bonjour Janick. Merci pour ton accueil.
Avec grand plaisir. Quel lien entretient tu avec tes parents ?
Mes parents. Aujourd'hui, je dirais que c'est une magnifique histoire d'amour. Elle a été et il y a quelques années, c'était plus difficile. Mais là maintenant, c'est juste extraordinaire. Je vais les voir quand j'ai envie et je passe des moments. En principe, je reste au minimum 2 h parce que je n'arrive pas à faire moins que du bonheur.
Et puis quand tu dis que ça n'a pas été toujours le cas, c'est ça que tu dis. C'était comment avant ?
Il y a eu quelques tensions il y a quinze ans, parce que mes parents, ma fois, ils ne savaient pas tout faire et puis se sont mêlés de choses qui ne devaient pas les regarder. Et puis ça a provoqué des.
Je dirais presque, la guerre.
Avec toi, tu dis.
Avec.
Moi.
Avec mon mari. Mais il y a une chose que je n'ai jamais laissée se mêler dans l'histoire, c'est la relation qu'ils avaient avec leur petit fils. Donc ils ont toujours pu profiter. Et puis finalement, on s'est retrouvés. Et puis je pense que c'est grâce à lui et aussi.
Grâce à ton fils, ton.
Mon fils, ça a fait les liens.
Il y a eu euh...
Il y a eu des départs, le départ à l'armée, il y a eu plein de choses qui ont fait que ça nous a rapprochés. Et puis maintenant, je pense aussi, j'ai osé dire certaines choses. Et puis du coup, bah, on est égaux.
Tas pu dire ce que tu avais vécu ?
Oui, c'était particulièrement avec mon papa. D'ailleurs, dernièrement encore, j'ai dit à ma maman que la seule et unique personne qui m'avait fait du mal dans ma vie, c'était un homme. Puis je lui ai demandé si elle savait qui c'était. Il pensait sincèrement que c'était le papa de mon fils. Et je lui ai répondu que c'était non. C'était papa tout court qui avait utilisé un vocabulaire en disant que j'étais une g*rce. Que j'étais jalouse.
Que j'avais tous les défauts de la création puis que c'était le seul homme de ma vie qui me dans ma vie, qui m'avait si mal traitée verbalement. Et ça, je pense que ça lui a fait un choc. Je sais pas si elle en a parlé avec lui. Puis après, il a encore fait ça il y a cinq ans, il y a cinq ans. Et puis depuis lors, c'est fini.
Tu arrives à dire dans quelles circonstances ? Temps, finalement, ton papa utilise un vocabulaire comme ça ?
La dernière fois, c'était parce que avec ma petite sœur, on avait réfléchi. On voulait leur faire une surprise. On voulait leur faire organiser une fête en famille pour leurs 45 ans de mariage. Et tout ça dans l'idée de faire ça chez une autre de mes soeurs qui avait la place. Et puis elle était OK, n'était plus ou moins OK. Les trois, on en avait pas la maman. Et puis mon papa, quand il a su qu'on voulait organiser ça, il s'en est mêlé. Il a été discuté avec mon frère, avec qui il était censé être l'invité. Puis eux ont décidé entre eux que cette fête se ferait ailleurs. Alors je savais que j'allais aller manger chez eux, que je savais que ça allait être compliqué. Et puis j'étais prête. Et puis, quand je suis arrivée pour manger, papa m'a dit Mon anniversaire de mariage, on le fera. J'ai répondu Bien, tu feras ton anniversaire ou le mariage ou tu voudras, mais moi, je ne serai pas là. Et puis, il m'a créé du mal, évidemment.
Ce jour là, c'était chaud, chaud, ultra chaud. Et puis après.
On a pensé sincèrement, on n'a pas fait.
Je ne l'aurais pas fait. Leur anniversaire de mariage, ils sont partis seuls, les deux dans un, dans un hôtel. Puis, petit à petit, les choses se sont décantée quand j'expliquais qu'on voulait leur faire une surprise qui n'était pas censé savoir que tout ça et qui devait pas s'occuper, c'était la même. Finalement, c'était la même raison que dix ans avant pour mon mariage ou j'avais fait des choix, ou j'invitais ou pas certaines personnes, ils se sont mêlés des histoires.
C'était pourtant Marie-Rose qui était au moment de.
Mon mariage.
Avec son mari. Finalement.
Alors il a reproduit ce même schéma. Après, j'ai pu lui dire les choses franchement étaient publiées.
À ce moment là.
Et s'occuper de ses affaires. Puis que nous, on était parti vraiment dans l'idée de faire quelque chose de bien, les deux. Et puis il était persuadé que ma petite sœur allait venir à sa fête chez nous. Il n'y aura pas de fête. Vous vous débrouillez entre vous, vous vous décidez de faire contraire de ce qu'on veut faire. Et je peux dire que c'est fini. Mais moi, j'ai aussi décidé que jamais j'ai organisé soir. Là, c'est clair et net, alors c'est pour moi ce qui me concerne et qui se débrouille. D'ailleurs, cette année, on 50 ans de mariage, ça fait une année qu'il en parle. Maman m'a déjà dit qu'elle voulait faire dans un lieu à la cave et puis faire venir un traiteur. Très bien comme ça.
Parce toi, t'as compris que c'était l'heure finalement ? En fait, parce qu'il sait. Voilà. Ce qui s'est passé, c'est que de vouloir trop faire plaisir aux, de vouloir, de penser que, à la place de l'autre, c'est ça, c'est la place de l'autre.
Puissant était monté le projet au dîner, toujours ensemble, on avait tous monté le projet. Mais je me suis quand même rendu compte encore rien. Même pas moi. Mes parents, c'est un couple qui aime être seul, les deux. Typiquement, ma petite sœur, elle les a invités pour la fête des mères. Elle leur a dit une semaine avant ma maladie, mais nous, on ne peut pas dire on n'est pas là, on a réservé une table au bord du lac, les colères. Comment alors ? Franchement, ça me coule comme de l'eau. Ce n'est pas plumes de canard parce que je suis contente de savoir qu'ils ont plaisir à être seuls les deux. Et puis nous, là, pas soucis. Mais ma sœur, elle est dans la même phrase que moi il y a cinq et même quinze ans en arrière.
Oui, alors tant.
Mieux, vous êtes bien. Tant mieux.
Oui oui.
Mais comme quoi. Mais aujourd'hui, maintenant, c'est juste top d'avoir compris ça. Je pense que le fait les années ont passé, on a tout changé, on a tous mûri.
Oui.
Et puis. Et puis il y a vraiment ce tas. T'arrives à mettre un mot sur ce que tu as pu ressentir quand tu sais, quand il s'est passé.
Sans le sortir, c'était c'était horrible. Sincèrement, c'était un rejet, un rejet de mon moi. C'est arrivé dans ma vie. Maintenant, je me dis ça m'est arrivé avec lui. C'est arrivé trois fois la veille de mes 18 ans parce que je partais à l'école. Il voulait pas que je fais ce métier. Ce n'est pas un métier pour faire le bateau, crier.
Au loup, me faire avaler.
Tout ce que tu voulais. Le lendemain, soit le surlendemain, j'arrive de l'école parce qu'à l'époque, on commençait Nicolas jeudi. J'avais dit Le vendredi soir était tout con. Aussi tout ça. Et puis après, ça a été la fameuse fois. Là, quand on a annoncé qu'on se marier puis qu'on a habité par tout le monde, ça, ça lui allait pas. Et puis, pour les trois fois en tout cas, dans ma vie, il m'a parlé, mais avec des mots. Mais je ne sais pas quel papa pourrait parler comme ça de son enfant. J'ai encore manouche, j'arrive pas à comprendre. J'ai dit j'espère juste que jamais ça m'arrive de faire ça. Jamais. Parce qu'alors je pense que je.
Dois être folle.
J'ai déjà averti autour de moi que si m'entendre parler comme ça, il fallait me corriger, dire.
Oui parce que finalement, ton papa, tu crois qu'ils se rencontrent ?
Non, parce que là bas, il est extrêmement gentil.
Mais n'a jamais réussi à aller lui dire, à lui parler avec lui en lui en lui demandant Est ce qu'il s'était rendu compte ? Je ne sais pas si jamais.
Mais par contre, j'ai tout dans les gestes. Par exemple, une de mes sœurs qui voit très petit ce qui était très proche de lui, elle voit les choses, elle me dit C'est impressionnant, papa, regarde. C'est vrai qu'il a beaucoup de joie dans les yeux. Je suis très dans les yeux et je vois que quand tu nous vois arriver, il y a de la tendresse. Il y a une mêlée, il a mon papa et puis il te prends par les épaules. Il te fait comprendre que tu ne viens pas ici que pour 30 minutes. Oui, il a eu mes mots. C'est vrai que j'ai jamais été vers lui pour lui dire écoute. Après, je crois qu'on devrait faire le bilan. Là, je devrais revenir à 50 ans.
Parce qu'en fait tu vas.
Régler.
Tranquillement. Juste de dire il y a un truc, j'ai pas compris, tu vois de lui dire simplement je vois, quand j'arrive, je vois ton regard tendre et je vois. Enfin voilà, j'ai vraiment une relation d'amour avec vous. J'ai du plaisir à être avec vous. C'est vraiment t'arrive m'expliquer ce qui s'est passé l'année 2 ou trois fois.
Ou.
Est qu'il a fait ça avec moi ? Moi, je suis la première. Et puis mes parents sont très fusionnels. Alors c'est vrai que j'ai même demandé à ma maman si petite fille j'ai eu est amoureuse de lui comme on dit. Que les filles, elles, souffrent du complexe d'Œdipe aussi. Pas de souvenirs.
Mais non.
Avec mes sœurs, quand on est collés trois. Parce que maintenant on s'ouvre au minimum une fois par mois. Les trois filles, on va manger ensemble. On parle beaucoup de ça. On se demande si c'est pas notre maman qui a provoqué tout ça, qui est d'une certaine manière à diviser pour mieux régner. Parce que c'est vrai qu'il y a des attitudes, c'est particulier. Mais il a une fois été méchant avec une de mes sœurs, elle est la rentrer dans le cas tout de suite. Elle a un caractère beaucoup plus fort que moi et ça a été réglé. Il a tellement eu peur de ne plus jamais la voir qu'il est venu s'excuser jusque chez elle, tandis que moi, je n'ai jamais eu d'excuses. Rien du tout. Moi, j'ai un caractère plus doux et je suis quelqu'un qui n'est pas rancunier. Donc je peux tout à fait aller en face de lui manger, rester, ça que j'ai eu été manger avec lui depuis tout ça et jamais avec ça dans la tête non plus. Moi j'ai pas cet esprit rancunier parce que je trouve que ça apporte rien.
Mais c'est vrai que j'ai.
Jamais cherché à le dire.
Pourquoi ? Qu'est ce que tu peux de maman derrière quand même ?
Il faut le vérifier par dessus, de s'imaginer qu'il y a un peu de maman là derrière.
Ce n'était pas sûr, mais.
Voilà. Et puis, qu'est ce que ça te fait ?
Elle, elle m'a une seule fois. La seule fois qu'elle m'a défendu, c'est la dernière fois qu'il avait crié du mal sur moi en disant que tu pourrais quand même soutenir ta fille une fois. Mais avant ?
Jamais, jamais, jamais. Jamais. Jamais là, elle a.
Jamais dit, soutient Valérie.
Soutien, soutien ? Jamais.
Je l'ai déçu. Des fois, je me dis homo. Je lui dis que je me suis divorcé ou je pense, mais en même temps, il appréciait pas spécialement le gaillard. Qu'est ce qui s'est passé ? C'est plutôt du genre à dire On avait prévenu, mais je peux être sûr. Je suis certaine qu'il n'a jamais dit à moi verbalement. Pas plus que moi, je vais lui poser des questions. Il ne m'a jamais dit Fais pas ça. C'est la seule fois que j'ai entendu qu'il parlait de moi en disant C'est quand je suis parti de la maison le jour de mes 20 ans. Il n'a pas compris, il a dit mais pourtant il était bien. Et si on lui demandait rien ? Mais il ne m'a jamais dit Reste avec moi, j'ai appelé. Il y a des trucs par rapport à ça ?
Oui, mais on aurait aimé qu'il dise Reste aurait aimé qu'il dise surtout ne te parle pas avec ce monsieur.
Vous voyez au même endroit, je ne veux pas envoyer sur les roses, aurait dit parce que c'est pas mon tempérament, c'est un homme. En ayant un fils qui a 25 ans, je me verrais pas les lui dire Marie, toujours pas avec cette fille, ça ne se fait pas.
Franchement, moi je crois que ça ne se fait pas.
Et ce qu'on fait ça, ils ont pas mes meilleures relations. De toute façon.
Une cure de jouvence par rapport à ça. Par rapport au fait que tu te sois marié avec avec cette première personne. Et puis ? Et puis.
Alors ? Aujourd'hui, ça fait 20 ans qu'on n'est plus ensemble, passé 20 ans. Oui, ça fait 21 ans. Je veux dire.
Pfff.
Déjà, j'ai aucune colère après lui. Une chose est sûre, la seule chose que je peux que dire, c'est que j'ai eu la chance d'avoir fait ce que j'ai eu grâce à lui. Puis le reste. J'ai l'impression que Valérie de l'époque, elle existe ? Pas du tout. Elle n'existe plus du tout. Et puis je me suis rendu compte, en discutant avec quelqu'un qui avait la même, un peu la même histoire que moi, c'est qu'on était pour nous. On n'est pas seuls qu'on est aujourd'hui. Donc. Moi, je pense que ça ne va pas mieux, ça me perturbe plus. C'est beau ça. C'est une histoire qu'il a fallu que je vive pour être bien aujourd'hui.
C'est ça apporter quoi ? Tu penses de vivre cette histoire avec cet homme ?
Bah déjà la débrouillardise, si tu me débrouillais un peu, même qu'en même temps je crois que j'étais déjà le pilier. À ce moment là, c'est moi qui menait tout, mais là, moi encore plus débrouille. Et puis, je pense que j'ai plus confiance en moi.
T'as dû affirmer ça ?
Oui, c'est sûr. Quand tu te retrouves avec plus qu'un homme devant toi, c'est le papa et qui te soutient pas ou difficilement. Est ce que lui l'avait peut être pas non plus les outils par rapport à ça ?
Tu dis ton père ?
Oui. Moi je pense. Parce que dans l'univers que j'avais à l'époque, finalement, en tant qu'homme, vraiment, c'était mon mari, puis mon papa. Les exemples ? Alors lui, il aura peut être pas su me soutenir. Et puis il n'a pas utilisé le vocabulaire qu'il fallait. Et puis moi.
Je ne sais pas ce que j'ai.
J'aurais espéré rencontrer, je pense. Un gars qui ressemble à mon papa, c'est vrai, et j'ai l'impression que c'est celui que j'ai maintenant dans ma vie qui lui ressemble. D'ailleurs, je lui dis souvent Tu ressembles beaucoup à celui qu'avait.
Hugo lui même.
Et derrière ? Mais je pense que c'est lui.
Qui.
M'a pas contrarié là dessus.
Et j'ai là des bonnes relations avec son papa.
Tellement notre histoire qu'on a eu par exemple cette année. Moi, je suis tellement heureuse parce que il a accepté de revenir à la maison voir mes parents après quinze ans.
Beaucoup d'émotions.
Au début de l'année, on va tout doucement, mais c'est pas parce qu'il y a eu deux d'affilée qu'il va revenir toutes les semaines, mais il se rend bien compte. Il se rend bien compte que ce n'est pas tout juste comme on a pensé à un moment donné.
Oui.
Et que les gens changent.
Que vous avez pensé, quoi penser ? Quoi vous à.
L'époque ? Par rapport à l'attitude, le fait qu'il est mon papa, il a été quand même verbal, a toujours voulu me soutenir. D'ailleurs, il a même été le rencontrer. Une fois, il lui a dit Si tu parles comme ça à ma.
Femme.
Qui lui l'a dit clairement. Et puis depuis lors, ils se sont plus jamais parlé, mais en même temps, avec le temps.
Moi je change.
Moi. Donc j'imagine que lui aussi il est en train de changer.
Tu dis qu'il en papote et tout le monde s'écroule.
Je crois.
Que.
C'est ça la beauté de la vie.
Je crois. Franchement, je crois que c'est ça. Il n'y a pas autre chose. Je vois pas.
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J'ai toujours dit que si moi je changerais, tout le monde changera autour de moi. Je savais, j'ai compris ça, ça fait quelques années. Maintenant, je pense que si moi j'arrive toute détendue sans eux, comme j'ai envie. La relation ne s'est pas super bien. La rencontre se passe bien. Puis si j'arrive à la maison après cette rencontre, en étant toute détendue, toute bien, et qu'on me dise t'as été ou j'y vais chez mes parents, tu en as mis du temps, moi je t'ai bien là. Alors je réponds ça, c'est vrai. Des fois, je sors du travail, des fois je suis fatiguée. J'étais au café, chez les parents, montée. Je vois ce que ça va aller.
Mais tu as.
Quasi toutes les fois. J'arrive à la maison, c'est entre 7 h et 7 h et demie, donc ça me fait un bout de soirée en moi. Mais moi, je suis bien et comme je suis bien et bien, j'arrive vraiment avec le sourire. Donc il ne peux pas dire ça parce que si je faisais la tête, on est parti pour une aventure.
Ça lui aurait pas donné envie de retourner en fait un éclat.
Alors je lui ai carrément dit C'est au mois de février, j'ai dit maman nous a envoyé. Un message nous invite samedi à un apéritif dînatoire parce qu'on ne pouvait pas faire autre chose pour les septante cinq and de papa. Ah bon ? Je dis oui, on est tous invités. Ou chez eux, ah bon ? J'ai dit oui, mon papa, il a septante cinq ans qu'une fois. Et ça, ça fait un moment qu'il répète qu'il a septante ans, puis 50 ans années de mariage. Et puis la veille, il me dit On doit aller en bas pour quelle heure ? Je dis bah pour 11 h et demie. J'ai rien dit à personne qui venait avec moi. Il a fait le buzz, on aurait dit que j'amenais mon nouvel amoureux. Quand il est rentré dans la maison, on papa. Il avait des lunettes noires parce qu'il venait de se faire opérer de la cataracte. Tu voyais les larmes couler dessous, j'ai pas trop vu, mais c'est ma soeur. Et puis ça a été très sympa. Franchement, ça a été très sympa.
Il ne parlait pas tellement, il parlait plus avec ma belle sœur, la femme de mon frère. J'étais assis côte à côte, les deux autres blagues tout l'après 12 h, on ne fait pas. On s'est disait on ne fait pas leur, mais on ne fait pas une partie. C'était 3 h et demie l'après 12 h, puis on est reparti avec une invitation pour le week end suivant parce ma nièce a fêté ses 20 ans du haut du.
Sol et.
Le lendemain, le vendredi, j'ai dit Tu viens avec moi, j'ai déjà vu ça. Sinon, mais s'il te plaît, Jésus, c'est pour moi la famille, c'est important. Je suis à la phase de ma vie. J'ai vraiment besoin que tout le monde soit là. Autant toi que je fais ça pour toi, j'ai. Mais moi, j'ai toujours fait tout pour toi aussi. Et il a, il a débarqué. On m'a dit.
Non, c'est beaucoup trop beau.
Et moi, essayer d'être bon, c'est beau ou j'ai tant mieux. Tout le monde était content. Puis il me dit mais en personne a parlé des sujets qui fâchent. Jamais c'est fini. On a tous quinze ans de plus. Je dis il n'y a plus personne qui sait pourquoi. On s'est.
Fâché ?
Oui. Et puis finalement, qu'est ce que ça apporte ? Rien de parler des sujets qui fâchent.
Oui.
Nous, deux sujets qui nous fâchent, on en parle plus, tu règles et tu vas en avant. Et si tu règle pas, mais tu vas quand même, on aura pas ça.
Mais tout ça, l'impression d'avoir réglé avec ton papa cette histoire de mots un peu durs.
Là, franchement, quand je suis en face de lui, je pense même pas à ça.
Mais quand tu es en face de moi, tu penses ?
Oui, oui, c'est quand même bien là. Mais en même temps, moi, j'ai décidé que ça n'avait pas plus guidé ma vie. En fait, j'ai fait jamais et je n'ai pas envie de ça. J'ai pas. J'ai envie que mon fils y voit et qu'on peut avancer parce qu'il était malade. Et là, il sait tout. J'ai pas envie de mêler tout ça. Moi, j'ai envie de passer en avant. Peut être bien qu'il faudrait s'arrêter une fois puis discuter de ça, mais ça me perturbe pas. Et puis, quand je suis devant nos hommes, là, ce qui m'inquiète un petit peu, je l'ai vu deux fois en une semaine. Maintenant, c'est plus l'idée qui me semble qu'il y a peu. Souvent, il y a un truc qui cloche là. Mais comme il est, Monsieur Superwoman que j'avais Super Man qui n'a jamais de soucis, c'est pas le sujet qu'il voudra aborder. Ça, ça me le reste. Un an avant.
Moi.
Je m'en fous, j'ai envie de dire je m'en fous. Puis je ne sais pas si je pense que ça me ça aussi un peu. On ne peut être fier tous les deux aussi par rapport à ça. Il sera content de me voir débarquer quand je débarque. J'annonce pas la couleur à l'avance en général, à moins qu'on m'invite à dîner ou autre. Et puis, si moi j'ai envie d'inviter, j'envoie tout d'un coup un message la veille et.
Vienneau.
Sans souci. Mais je prends ce sujet là. Je crois que j'ai l'impression que c'est réglé quand même, juste qu'il faut pas que ça se reproduise. Et je pense qu'il refera pas.
Je ce qu'on dire ?
Je crois que les années et maintenant, il y a quand même des fraudes. Et il parle des fois. Dernièrement, il disait à ma maman puis on disait encore la semaine passée Il fait que de dire J'espère que je mourrai le premier. Il parle quand même ce sujet là, quand même, ça fait drôle. Ça, c'est un truc qui est fait. Ça fait mal au cœur de parler de l'amour non plus.
Mais oui.
Est ce que l'amour existe ?
La mort physique, oui, mais après, le reste reste tout le temps. On n'oublie jamais les gens qu'on a aimés.
Je trouve que.
C'est vrai qu'ils prennent une place dans le cœur. Et puis on y pense tous les jours. Mais c'est vrai que de plus.
Là, ça fait.
Mal au cœur quand.
Même.
C'est le pilier, c'est l'autre pilier.
Euh oui, c'est votre pilier. Mais est ce que tu peux être absolument certaine que tu tiendra plus debout quand le pilier ne sera plus là ?
Mais moi, je pense que tout ce qu'il nous a transmis, tout ce qu'il nous a et tout ce qu'il a, on arrivera très bien. Continue et. Ah non, alors je crois qu'il ne faut pas.
Donc est ce que c'est vraiment le pilier ou est ce que c'est une personne qui fait partie de qui fait et qui fait partie du groupe ? Ce n'est pas comment dire, mais tu comprends ce que je veux dire. Est ce que c'est vraiment un pilier central ?
Moi, je dirais que Porter dont il est de dos, ce sont les deux ensemble des parents. Oui, parce qu'ils sont tellement les deux. D'ailleurs, autour de nous, on nous dit toujours la chance que vous avez. Vous avez encore les deux ? Non, ça, c'est vrai, c'est qu'ils sont en bonne santé en commun. Je veux dire, ils sont bien et ils sont autonomes. Ils font plein de trucs, les deux. Ils ont plein de projets. Il y a six mois, on fire, pas de leur maison. Il faut que la maison soit belle si on veut la vendre. Quand ils seront plus là, il y a plein de trucs. Ils ont pour projet se partir en voyage en week end pour fêter ça comme autant de rencontres plus impressionnant. Tu as l'impression d'avoir deux jeunes en face de nous, alors c'est vrai que tu dis ça indestructible, mais on sait très bien que ça pourrait pas que ça peut s'arrêter. Mais avec mes sœurs, quand on en parle, il faut que si ça lui arrive une nuit, il se réveille pas.
C'est pas possible autrement parce que lui, c'est le seul. Il dit clairement maintenant que si il devait attraper une maladie ou quelque chose, il irait prendre exit. Il a qu'il a clairement dit. Et puis une de mes soeurs, elle a réussi à lui faire remplir les cartes des dernières volontés. Il a précisé qu'il voulait un curé à côté. Lui, il devient mystique. Alors on est tous morts de rire parce que c'était pas vraiment son truc. Il a été élevé comme ça, mais du fait d'être marié avec une femme qui est pas du tout, ça lui allait très bien. Tout à coup il va curé et puis de temps en temps, le dimanche, il va à la messe, ça nous fait rire. Nous, il y a des trucs qui nous font rire que c'est pas du tout ce qu'on a connu. C'était le chef d'entreprise, mon papa, c'était vraiment celui qui menait la barque. Et là, maintenant, il commence des voix tout autres. C'est impressionnant. Alors c'est pour ça que tu dis.
Mais j'espère que ces années là vont encore durer quelques années. Franchement.
Parce que ça fait.
On profite de lui vraiment maintenant. Et puis il a en lui gentillesse, cette générosité que maman n'a pas toujours plus distante et.
Plus.
Beau et plus sur la réserve. Super bien les deux alors du moment maintenant arrive ou on arrive au stade ou j'arrive au stade, mais toute la fratrie finalement, ou on sait qu'on peut aller lui demander plein de trucs et dire tout, oui, tout ce qu'il disait d'au revoir, parce qu'il est libre aussi de faire comme il veut. Et puis maman, l'autre côté le dit aussi oui parce que quand t'es pas payé, ben voilà. Et à l'époque, à l'époque, quand on était enfant, on demandait à maman c'était non. N'essayez pas d'aller plus loin parce qu'il disait toujours Qu'est ce qu'elle vous a dit ? Non. Ton super temps viendra plus tard. J'ai dit Ça sert à rien. Il nous a inculqué un peu la peur du père. Nous, on a grandi avec la peur du père. Vous arrêtez ou je dis toi, papa ? Moi, j'ai dit. Tu arrêtes tout, je dis tout. Et puis quand je me suis entendu dire ça, je m'étais foll ou quoi ? Est ce que t'as entendu que tu n'as pas aimé ?
Tu dis plus que ma petite sœur. Elle a son fils qui lui dit ça t'arrêtes ou je dis toi papa ? Ha ha ! Ha oui, les petits lui me disaient Arrête ça ! Pour moi, c'est une adulte. T'as le droit de me parler comme ça. Et je dis toi, papa, c'est le gamin qui te dit ça, c'est autre chose. Ça, c'est un truc qui nous a quand même pas mal touché quand on était petite. J'arrête là. Vous arrêtez, je dis toi, je n'ai jamais rien, papa. Du coup, on en avait peur. On avait peur sans raison. Vous ne faites pas de bruit, papa, il va rentrer fatigué ?
Hmm, oui, mais finalement grossir aussi.
On ne va pas bouger. Il nous a fait peur avec lui, comme celle là l'avait que pour elle. Alors c'est vrai que des fois tu te dis voyez ce qui s'est passé, c'est peut être bel et bien un petit peu l'attitude de maman. Ca fait que.
Tu penses que c'était juste pour vous, pour qu'elle vous et rien que pour elle. Quel est mon mais tu as compris ce que tu penses ? C'était vraiment cette raison là.
Moi, je pense que c'est un couple qui aimait trop bien les deux. Et puis elle, elle aime bien l'avoir que pour elle et elle aimait bien nous avoir. Je pense que pour elle aussi, c'est quelqu'un de beau, sans méchanceté. Je pense qu'elle s'est quand même pas rendue compte que maintenant elle est bien de nous avoir tous ensemble. C'est drôle, je ne sais pas si c'est un lien avec les enfants, ce qu'ils ont eu les deux, mais eux se sont mariés. Maman dit toujours On s'est rencontrés, on aurait pu se marier deux mois après.
Et douze mois après.
Et moi, je suis né pile neuf mois après. Mais on voulait quatre enfants. On s'est marié en pensant avoir quatre enfants, alors tu penses, ils se marient. Ils ont les quatre enfants qu'ils ont envie d'avoir. Ils ont une de mes tantes, disent toujours ta maman. Elle a eu la belle vie parce qu'elle a eu tout ce qu'elle voulait en fait. Et ils ont construit leur maison sur.
Le.
Mont des Cats. Ils ont investi, ils ont beaucoup travaillé. Ils profitent vraiment de la vie ado comme nous. On profite peut être déjà maintenant, mais eux ont commencé à profiter de la retraite à 65 ans. Ça fait que dix ans qu'ils profitent en fait sur 50 ans. Oui, oui, ils ont construit, élevés, élevé, construit. Nous, on a un bel exemple. J'ai quelque chose de difficile au travail. Je me dis Et Valérie, ta maman, elle, avec 40 ans quand elle s'est mis à l'informatique et elle a ouvert, elle a dû apprendre à gérer un commerce. À 40 ans, on a déjà fait 20 ans de travail, donc on est censé être beaucoup plus ça de plus facile, mais que tu es tout le temps dans le monde du travail. Moi, j'ai beaucoup de ça comme comme comparaison. Alors je me j'essaie de me dire que pour moi, c'est facile finalement, que c'est plus difficile. Faut dire que telle maman qui a été très courageuse. Moi, je pense ça comme ça.
Ça te booste ou bien.
Ça te stimule. D'ailleurs, en ce moment, au travail, on est en train de vivre un truc. Je dirais que c'est comme si on passait dans une machine à laver à Nantes. Ça degré depuis un mois parce qu'on nous a changé des systèmes de travail. C'est vraiment une nouveauté énorme. C'est épuisant, fatigant psychologiquement. Mais moi, de l'autre côté, je suis arrivé au travail. Le jour que ça a commencé, c'était le mardi après Pâques en me disant Allez, tu vas à 40 9 h, tango en pleine d'énergie, Tango quinze ans devant toi, à moi. J'avais envie de tout savoir pour la fin de la journée, donc ça m'a fait drôle. À moi de me sentir motivé à ce point.
Et puis du.
Coup, du coup, ça fait un mois.
Mais ça fait un.
Mois que j'ai appris plein de trucs, s'est débrouillé. Je sais que je peux, mais là, je vais avoir un joli test que la semaine prochaine toute seule. Donc je vais gérer toute ma, ma, ma planification pendant une semaine seule. Je vais me donner les moyens. Il faut rester plus longtemps. Aujourd'hui, il n'y a aucun souci avec ça. Mais je vais me prouver que je suis capable. Puis en huit semaines, c'est pas parce a commencé le 5 avril, ça fera à peu près huit semaines. C'est l'objectif que je me suis fixé dans ma tête parce qu'il y a douze ans, au travail, on a eu le même bouleversement. On avait aussi commencé en avril, on s'était fixé comme objectif au 1ᵉʳ juin. On est autonomes. Donc je suis quasi dans les temps dix douze ans plus tard. Mais j'ai l'impression d'avoir des faux. Je dis toujours non plus, mais je suis motivée parce que je pense toujours à l'histoire de mes.
Parents et c'est ce qui maintient jeudi. Finalement.
Ma maman avait 40.
Ans quand ils ont.
Continué à apprendre, continue à.
Commencer à travailler. Tu vois, alors on lui tombe dessus, toi. Elle avait 40 ans. J'ai alors moi, je commence ma carrière. J'ai commencé déjà à 18. Mais là, je commence un nouveau truc que j'espère quand même qu'on va pas nous changer dans cinq ans, parce que ce serait à peu près tout les nerfs et les gens prennent.
Un coup quand même. Mais en attendant.
Ça marche bien. Je prends tous les jours quelque chose. Moi, je trouve ça extraordinaire.
Tu prends le positif en fait.
Vraiment à moi. J'ai décidé que c'était comme ça. Autrement, ça ne marcherait pas et je ne compte pas mon temps. J'ai bossé, il faut venir, il faut venir, je le fais et puis on verra. Mais ça marche pas, on est tous au même, on tire tous.
À la même corde.
C'est ça ? Et puis moi, je ne veux pas avoir le nom de ne pas savoir. Alors j'ai décidé. Je suis arrivé à 8 h le mardi matin. Là, j'ai bien hâte, m'explique ce nouveau. Ceux qui m'expliquait ne savaient pas trop plus que moi. Après dix minutes après, il m'a dit On va boire un café. Parfois, j'étais seul. J'ai cherché et j'ai trouvé. J'étais trop contente. Franchement, j'ai cru que c'était comme un jeu, en fait. Mais faut trouver les astuces pour gagner du temps. Ça va aller. Et puis, c'est aussi un autre truc, c'est qu'il faut apprendre à travailler en prenant le temps. Qu'est ce que je faisais en deux secondes ? Je le fais en deux minutes. C'est dur à accepter, mais c'est comme ça. Qu'est ce que tu faisais en deux minutes ?
Tu sais, c'est frustrant.
Mais je me disais c'est ça l'avenir. On travaille un peu plus lentement pour avoir un bon résultat aussi.
Pourquoi pas ? Moi, c'était de la folie avant quand même.
On me disait toujours Tu travailles vite ? Non, c'est la machine qui ne veut pas aller vite, alors c'est vite vu. Mais j'ai toujours l'exemple des parents derrière moi. Alors c'est vrai que ça me stimule énormément. Moins douloureuse que négatif. Je crois que j'ai un peu occulté finalement. J'espère juste pas devenir pareil, c'est tout. Qui dit pareil dans le vocabulaire.
Mais je crois.
Que ça finit dans le vocabulaire. Par exemple, tout à l'heure, avant de partir, je me suis dit J'ai une copine qui vient dîner avec sa fille. Déjà, je trouve adorable sa fille de 20 ans. J'ai essayé de m'aimer. Et puis je me suis dit Oh mon Dieu, la copine à mon fiston, elle a congé aujourd'hui. Alors je vais vite envoyer un message en disant Est ce que si tu es libre à 12 h et aurait envie de venir dîner ? Je n'ai pas dit que j'avais ma copine. Et puis elle me répond oui avec plaisir. Je suis toute contente si tu en a envie et je marque toujours. Si tu es libre et si tu en a envie. Parce moi, je pars du principe qu'on a le droit de dire non et qu'en face on ne doit pas se fâcher.
On se sente libre de dire non. Et puis, finalement, la question de vocabulaire euh. Mais finalement, et si le vocabulaire ? Et si les mots n'avaient pas le même sens pour tout le monde ? Tu vois.
C'est.
Parce que.
Moi j'ai Septime ou j'essaie de faire gaffe, d'être bienveillante. De l'autre côté, c'est peut être pas interprété pareil ça. Je me rencontre des fois sur, mais là on interprète vraiment pas pareil.
On interprète tout en fait.
Mais bon après. Oui.
Essaye d'être le plus juste possible, mais. Puis c'est souvent les messages aussi qui font défaut. Mal interprétés.
Oui.
Tu écris un message tout simple. En réalité, c'est pris des fois comme.
Comme une attaque.
Puis ce n'est pas le but. Moi, je trouve que ça aussi, ça gâche beaucoup la relation. Parce que je crois que quand tu écris un message, c'est toujours joli, c'est gentil. C'est pas dans un but de nuire, mais après c'est mal compris.
Comme on a un filtre à tous différents.
Ah oui ? Et puis moi j'ai aussi remarqué comment on a dans la tête le jour ou tu reçois. Parce que la même parole, pas par deux fois, pas souvent. Je me suis remis en question en me disant Mais est ce que c'est moi qui comprend rien ?
Hmm.
Et puis aussi, je me suis rendu compte qu'en face de moi on a interprété. On me.
Dit oui.
Tu auras du style, tu as quelqu'un qui n'a pas eu la dame, elle n'a pas été contente, elle n'a pas eu. Et en fait, la dame, elle n'est pas pas contente, juste peut être étonnée.
Ouais.
J'arrive aussi de temps en temps à prendre du recul.
Hum.
C'est aussi dans la relation professionnelle que c'est difficile.
L'importance peut être de revenir à un dialogue, une communication verbale, parler, parler plus avec les gens pour vérifier ce qu'il en est.
Et ça, ça prend aussi du temps, de l'énergie et du courage aussi.
Des fois parce qu'on écoute Dieu.
Mais du coup, je me demande si ça ne prend pas plus d'énergie de ruminer pendant des heures quelque chose qu'on a.
C'est pour ça que moi, maintenant, j'aime bien faire les messages vocaux. Je parle de fausse bafouille, je rigole. Et puis après, je me dis que c'est plus naturel qu'écrire. Je ne sais pas si c'est juste, mais il me semble que c'est plus facile.
Bien oui, parce qu'on a l'intonation de la voix. En fait, il y a vraiment quelque chose.
Je vois la bonne humeur derrière. A mon âge, je parle, je fais plus souvent ça. Des fois, on rigole.
Parce que.
Ça court hier. Une image qui dit que dans un message vocal, il y a ça qui est utile, puis la tête autour. C'est rigolo. Je ne sais pas comment. Moi, tu vois, je suis ici, je parle.
Je trouve que c'est peut être plus facile.
Mais les messages. C'est vrai que c'est.
Parce qu'un point ou un point d'exclamation peut être interprété finalement.
Ah oui.
Après ces smiley qui peuvent être sympa, tout sourire, là.
On veut de nouveau toi. Qui peuvent aussi être interprétés selon le, selon la réceptivité de l'autre personne, l'humeur de l'autre personne.
Ce que j'ai dit j'ai une copine qui m'écrit chaque fois des messages ou elle marque, elle me marc web avec un sourire. Tout le temps, elle me pose le smiley, mais elle met à sourire comme un sourire. Je trouve ça génial, je l'ai joyeuse, elle m'écrit avec de la joie. Moi, je l'interprète. Pas la job, là, le truc. Et je me dis toujours êtes bon. Je dis souvent à la maison, je dis souvent à mon cher mari arrête d'interpréter, se donnant 9 %, faut pas ça, c'est moi qui a appris. Je me suis bien rendue compte que moi, j'ai eu à interpréter des trucs, mais c'est à côté de la plaque. Ça me faisait du bien. Oui, je m'arrête d'interpréter, mais oui.
Puis oui, parce que quand on s'imagine que l'autre personne pense que c'est faux, ben vaut mieux vérifier. En fait.
Souvent c'est totalement à côté. Je pense que c'est aussi cela les tensions qu'il y a eu dans ma vie de famille, parce que je me dis des fois, on a quand même près de quinze ans.
Ouais.
Ouais, puis un point. Puis en même temps que ça a porté ses quinze ans.
Ben non, moi, je ne suis pas malheureuse. Ça m'embête un peu quand même de nouveau. À un moment donné, j'allais plus appeler les gens que tu quittes ton élevé avec qui j'étais bien.
Que apporté.
Beaucoup plus de tristesse qu'autre chose.
Tu crois.
Un peu quand.
Même avec avec le recul, maintenant tu.
Travailles ailleurs, ça va mieux. Mais c'est le moment de dire Ah non, je ne vais pas là parce qu'il a fait.
Ouais mais justement que ça a apporté cette coupure de quinze ans de plus. Voir tes parents.
Oui, je pense à ma porte. Moi même a quand même manqué un peu quelque chose. Je trouvais pas normal cette relation parce que pour moi, les parents auraient tout le temps avoir un lien. Tu dois tout le temps avoir.
Et ça, finalement, c'est l'histoire que tu te raconte, que ton mental te raconte, tu vois. Mais dans les faits, là, aujourd'hui, t'as pas vu tes parents.
Pendant quinze ans, je les ai vus, mais c'était pas comme si tu n'étais pas avec autant d'affection. Mais eux étaient aussi pas très disponibles. Les années qui travaillent encore ? Oui, moi ça m'a permis. À un moment donné, j'avais l'impression de te tirailler. Il y a entre.
Un temps Marie.
Leur mari et les parents. Mais en même temps, il y avait des enfants. Là, il fallait qu'on s'occupe des enfants.
Je ne j'étais pas sans rien faire.
Oui, au contraire, on a vécu des trucs, mais moi, j'aurais aimé plus partager. Mais en même temps, de l'autre côté, il n'y avait pas non plus. On cherchait pas à la, donc maintenant ça manquait pas. Tu manques peut être plus maintenant parce que la relation les bonne.
Je ne sais pas.
Les priorités sont ailleurs.
Et moi, je suis aussi beaucoup plus disponible. Les enfants sont grands, donc si j'ai pas invité quelqu'un à dîner aujourd'hui, je peux dire je vais pas cet après 12 h voter non. Mais je ne vais pas aller. Je ne veux pas non plus aller trop trop souvent, comme c'est déjà. C'est un couple qui est quand même entre eux. Ils aiment bien ça les deux. On ne va pas débarquer tous les mercredis.
C'est clair. Mais moi, je.
J'aime bien savoir que je moi, comme j'ai envie.
Qu'avant ça ne.
Passe pas par là. Parce que pendant cette période là, il y a quand même des périodes ou ma maman m'inviter quand lui n'était pas comme ça n'était que les deux. Et puis, quand je partais avant qu'il arrive, ce n'est pas normal. Normalement, ça se passe pas comme ça. C'est en tout cas ce que j'aurais espéré.
Un homme aurait espéré quoi ?
À moi. J'aurais aimé que ce soit un papa comme un papa, une maman qui qu'on voit tout le temps, qu'on peut inviter le samedi.
Oui, mais comme c'était l'époque, vous étiez en tension.
J'avais même pas envie de le voir.
C'est un lui, donc c'était parfait ?
Oui, dans un sens, oui. Mais maman, c'est que maman a toujours gardé le lien avec nous, avec moi. En fait, elle savait tout ce qui se passait, mais lui n'était jamais là.
Et puis je trouve que c'est pas vrai. Ce c'était pas.
La chance d'avoir les parents, puis de ne pas aller voir ensemble.
Tu penses que tu penses qu'ils ne savaient pas que tu passes ?
Si je pense qu'il aura une dll.
Disais.
Je. Valérie qui vient dîner puis lui livrer sa salade, lui dire ce qu'il y a sept mois. J'ai un peu comparé aussi la relation que j'avais avec eux, avec celle de avec mes beaux parents. Parce que quand j'allais voir, on allait chez mes beaux parents, on allait beaucoup. À ce moment là, ils étaient en forme aussi. Et puis c'était la fête. J'avais un beau père qui était juste papa, franchement plus que papa, parce qu'il me disait toujours Je te connais mieux que ton propre papa. C'est vrai quand même. Oui, mais ce n'était pas le même personnage. Je veux dire, c'était lui. Il était disponible. C'est quelqu'un qui était branché sur l'écoute. C'était tout le notre, c'était le travail. C'est pas de blaguer, c'est de travailler. Alors il y a eu, ça a compensé beaucoup de choses. Mais ça n'a pas tout aidé non plus à aller.
À la.
Réconciliation. À mon.
Avis.
De tu dit quoi ?
D'avoir une relation privilégiée avec les belles femmes ?
OK, il est un peu jaloux, non ?
Je pense que si elle va là, je pense que je. Mais je me mets volontier à leur place. Ça doit être assez sympa d'avoir une belle fille qui a pas de compte a pas de parents. Toi je suis très dans ta famille et ils ne peuvent plus venir voir ce qu'ils ne font pas. Pense si on veut bien de couples parentaux. Oui, moi j'ai un peu ça comme ressenti parce que je reste persuadé qu'il aurait peut être normalement autrement que ça aurait dû se passer. Quand on a les deux ou les deux grands parents devaient tout le temps être autour de nous dans cette famille recomposée. Et franchement, c'est bien parce que tu es naturelle. Il y a quand il y a un côté qui est là. Mais moi c'est vrai que je les ai pas mal mis. Valeurs. D'ailleurs, il n'y a pas longtemps, j'ai dit Moi, j'ai fait en sorte que vous puissiez beaucoup être autour de nous. Déjà pour voir les enfants tous les deux qui venaient à un week end sur deux.
Elle disait toujours que les voyait jamais. Alors moi j'avais comme je me suis dit, il faut que je les invite le plus possible pour qu'ils en profitent en fait. Du coup, il n'y avait pas la place. Mes parents s'étaient replacés. D'une certaine manière, moi j'avais effectivement ou qui était là et qui m'apprécie énormément, donc ça me comblait aussi. Puis de la pression d'être aimé par mes parents quand même.
Merci Valérie avec John. Parentalité au Présent est un espace ou la parole se libère et les cœurs s'ouvrent. Rendez vous sur Parentalité au Présent com et retrouvez vous dans un des nombreux épisodes disponibles. Restez en lien en rejoignant les Abonnés contributeurs et participer aux discussions mensuelles ou nous échangeons autour des divers thèmes abordés avec mes invités. Merci pour votre écoute. Je me réjouis de vous retrouver la semaine prochaine.