La Présence – Discussion 1

Tout au long de ces prochains mois, nous aborderons la présence. Rejoignez-moi tous les derniers dimanches du mois à 20h00 !


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Bonjour, c'est Janique de Parentalité au présent. Je te propose d'aborder dans cet espace de discussion, tout au long de ces prochains mois, le sujet de la présence. On va vraiment développer ce sujet là, parce que pour moi, c'est un sujet qui est central. J'ai vraiment découvert avec mes enfants, c'est vraiment mes enfants qui m'ont amenée sur ce sujet là, que le fait que je sois perdue dans mes pensées lorsque mon fils rentrait de l'école déclenchait chez lui des crises énormes. C'est vraiment à partir de ce moment là que j'ai commencé à travailler, je dirais, ma présence. Quand je dis « ma présence », c'est ma présence à moi. Parce que même si j'étais présente physiquement, lorsqu'il rentrait de l'école, j'étais complètement absente parce que perdue dans mes pensées. Je suis sûre que ça t'arrive aussi. Ces pensées qui tournent en boucle dans notre tête, qui nous amènent constamment vers le passé, vers le futur. En fait, tu vois ces pensées qui tournent dans ta tête, c'est un petit peu comme le hamster qui tourne dans sa roue et cette énergie qui est mise en route dans notre cerveau fait que ça tourne en boucle dans ta tête, ça t'attire toujours vers le passé, vers le futur.


Et en fait, ces pensées, elles sont toujours reliées à quelque chose d'extérieur, des objets, des personnes, des événements, mais c'est toujours à l'extérieur de toi. Et par ce fait là, t'as beau à être présent physiquement, regarde, tu te haches sur des plans qui sont horizontaux. Et en fait, quand on se hache sur ces plans qui sont horizontaux, qu'est ce qui se passe ? On se coupe de notre cœur. On se coupe de notre ventre. On se coupe de notre présence physique. Fais l'expérience. Ça m'arrive souvent de le faire avec les gens qui viennent me trouver, de leur montrer que s'ils sont debout et que je les pousse, en fait, ils ne tiennent pas debout. C'est ça que mon fils captait quand il rentrait de l'école. Sa maman était présente physiquement, mais en fait, il n'y avait personne qui était là. C'était comme un peu une coquille vide. Et les enfants sont très sensibles à ça, très, très sensibles. Un enfant, quand il naît, il est. Et nous, en fait, nous sommes constamment dans le faire. On oublie, on en oublie de respirer. Tu vois, quand on se coupe sur ces plans qui sont horizontaux, on se coupe de notre respiration, on se coupe bien souvent de nos sensations et du coup, on va se couper de cet élan intérieur.


On va aussi se couper non seulement de l'élan, mais aussi de l'intuition qui va nous amener ou qui pourrait nous amener sur un meilleur chemin. Et en fait, c'est vraiment ça que j'ai envie de développer avec toi ces prochains mois. Donc, je te propose un rendez vous mensuel qui sera le dernier dimanche du mois où une nouvelle vidéo sera mise en ligne. Mon but, ça serait qu'on puisse se rencontrer en présentiel. Si tu es dans le coin, pourquoi pas à Martigny, dans mon bureau, faire un petit groupe comme ça ou alors en présentiel plus virtuel en ligne. Mais pour l'instant, pour mettre en route cet espace, parce que ça me tient vraiment à cœur, je publierai une vidéo tous les derniers dimanches du mois qui sera disponible. Cette semaine, tu vois, quand je vais m'appuyer sur ma brochure, la communication consciente, pour un petit peu illustrer ce que je te raconte, moi, j'ai relevé un petit peu toutes ces choses là. Lorsque j'ai ce petit hamster qui court dans sa roue et qui tourne en boucle dans ma tête. Ce que j'ai noté dans ma brochure, en fait, je ne respire plus. Alors, quand je dis « Je ne respire plus », tu vas me dire « Mais enfin, je respire, oui.


» Mais en fait, tu ne respires plus consciemment. Et tu vois juste le fait de faire cette prise de conscience, de fermer les yeux, de se dire « Ah oui, OK. » Et de respirer en conscience. Tu vois comme déjà juste là, mon état d'être a changé. Je ne suis plus dans la productivité, dans cette énergie que j'avais juste il n'y a pas de y a quelques secondes auparavant. Juste d'avoir pris le temps de fermer les yeux, de respirer, d'inspirer, d'expirer en faisant des « aah », ça me pose. Tu vois, là, tu peux remarquer que je ralentis, que ma voix a certainement changé, que je parle d'un espace plus profond à l'intérieur de moi. Et ça respire mieux à l'intérieur. Quand je suis dans cet état là, je vais être beaucoup plus productive. Je vais être reliée à un espace qui va me mettre sur le chemin de la création qui va mettre en route, j'ai envie de dire un rayonnement qui va me faire du bien et qui va faire du bien à l'autre. C'est ce que je n'avais pas compris quand j'étais jeune maman. Je n'avais pas compris que j'étais comme le hamster qui tournait dans sa roue et embarquant ainsi mes enfants, mon conjoint.


Je me rappelle de courir en ville avec ma poussette, mes deux enfants. Et maintenant, je me dis « Mais quelle folie ! Quelle folie ! J'étais dans un stress incroyable. » Aujourd'hui, j'ai compris que je vais être beaucoup plus efficace si j'agis à partir de cet état d'être. Je vais être beaucoup plus à l'écoute de qui je suis, ce qui va me faire vraiment me demander très souvent « Là, qu'est ce qui est important ? Qu'est ce que t'as envie ? Qu'est ce que tu vas faire ? » À partir de ce lieu là, je vais pouvoir me mettre en route, en chemin et ça va être beaucoup plus productif. Là, si on me pousse, si on te pousse, tu vas voir que comparé à juste avant... Essaye et tu verras, c'est vraiment incroyable. Je vais me tenir debout. J'ai vraiment une consistance, une solidité que je n'avais pas avant. Pourquoi ? Parce que je suis passée de ces axes horizontaux que je te montrais avant, où je suis hachée de tous les côtés. Et là, il y a plein d'« Il faut », de « Je dois ». Je vais être hyperactive ou au contraire inactive. Je peine à être présente à l'autre.


Je peins à ressentir aussi ce qui se passe en moi. Je peins à être présente à qui je suis. Mon vocabulaire est rempli de « Il faut », de « Je » et de « Je dois ». Je me rends victime de ma vie. Je subis ma vie alors qu' après mes respirations, après avoir peut être pris conscience de mon corps, de m'être étirée, je deviens beaucoup plus connectée à qui je suis, à mon corps et je suis beaucoup plus dans l'instant présent. Tu vois, je suis passée de ces axes horizontaux à cet axe vertical qui va faire que mon corps, mon cœur et ma conscience vont travailler dans ce même élan. Et là, je me mets dans une posture où j'aurai beaucoup plus de facilité à choisir. Est ce que je continue d'être dans ce tourbillon qui m'entraîne à l'extérieur de moi, qui me fait me sentir très mal ? Parce que les angoisses, très souvent, elles viennent de là. On ne respire plus. C'est aussi notre corps qui nous dit, qui nous donne un petit peu un signal d'alarme. Le fait d'être dans cet axe vertical, là, va faire que je vais vraiment être beaucoup plus à l'écoute, comme je te disais avant, de qui je suis à l'écoute des autres.


Et je vais être dans une relation à l'autre qui va être beaucoup plus saine. Parce que tu vois, lorsque je suis dans mon axe vertical et que l'autre est dans son axe vertical, je peux rester qui je suis dans la relation et partager ce petit espace là entre deux. J'espère que ces quelques mots t'auront parlé. Et je souhaite de tout cœur que tu réalises que, en fait, chacun d'entre nous, nous sommes comme ça. Tu es comme ça. Tu as un grand soleil qui rigole dans ton ventre. Et quand tu reprends conscience, quand tu prends conscience que tu as ce soleil et ce pouvoir, en fait, de mettre ce soleil et de mettre ce sourire à l'intérieur de toi, de passer de cette roue qui tourne, ce hamster qui fait beaucoup de bruit avec sa roue dans ta tête, à cet état d'être où tu es capable de te poser dans ta verticalité et d'aller imaginer ce grand soleil qui rigole dans ton ventre avec ce grand sourire, en fait, tu vas commencer à sentir les bienfaits de cet exercice. Je te propose de tester maintenant, si tu le souhaites. Je te propose de fermer les yeux.


Pourquoi fermer les yeux ? Parce que quand on ferme les yeux, c'est beaucoup plus facile de s' intérioriser. C'est beaucoup plus facile de se relier à sa respiration. Ça nous coupe les stimuli extérieurs et ça met surtout notre cerveau en mode Alpha. Je te propose d'inspirer. D'expirer. Sur cet expire, tu laisses partir tous les soucis. Tu peux y mettre une forme, une image, une couleur, une texture. Tu inspires la lumière et sur l'expire, tu laisses partir tous tes soucis. Et juste porte ton attention dans ton bassin, sur tes jambes, sur tes mollets, sur tes pieds, à l'intérieur de ton corps. Et sens comme ça fait du bien, cette détente qui s'installe. Plus tu inspire, plus tu expires, plus la lumière se fait, plus tu te remplis de lumière à l'intérieur de ton corps. Tu deviens comme un vase qui se remplit de lumière. Et plus tu inspires, plus tu expires, plus la lumière devient brillante à l'intérieur de toi, à tel point qu'elle commence à illuminer toute la pièce dans laquelle tu te trouves. Autorise toi, comme le phare, à illuminer la pièce dans laquelle tu te trouves. Je te propose maintenant de t' observer à l'extérieur de ton corps, d'observer ce phare que tu es et de voir combien le phare est solide.


Le phare peut supporter toutes les tempêtes. Sa lumière reste. Sa lumière est là pour signifier au bateau qui s'approcherait trop près de la côte qu'il y a un danger. Et ce phare, peu importe ce qui se passe à l'extérieur, il est et il est clair. Tu es ce phare. Ressens comme c'est bon. Et puis, je te propose de te remettre à l'intérieur de ton corps, de revenir à l'intérieur de ton corps, dans ton bassin. Là, nous allons terminer ce petit moment en chantant trois fois le son SOM. Som som. Som som. Som som.