Ce créneau de 12 minutes – EP25
Transformez votre état d'esprit et renforcez la confiance en vous en surmontant les défis familiaux, tout en améliorant la communication et en savourant le moment présent.
Résumé de l'épisode :
Aujourd'hui, nous vous présentons une conversation captivante avec Alexandra, qui partage son expérience personnelle sur les relations familiales et la communication. Alexandra évoque son lien étroit avec sa mère et ses réflexions sur son père, ainsi que les émotions contradictoires qu'elle ressent en tant que mère elle-même.
Dans cette conversation, Alexandra révèle qu'elle est fille unique et qu'elle a été élevée principalement par sa mère et sa grand-mère. Elle exprime sa gratitude envers sa grand-mère, qui a joué un rôle essentiel dans sa vie. Cependant, elle partage également ses souvenirs d'enfance où elle ressentait parfois une certaine gêne, se demandant pourquoi elle n'avait pas une "maman et un papa" comme les autres enfants.
Janick Biselx-Menétrey, notre animatrice, l'encourage à exprimer ses émotions et à explorer la relation complexe qu'elle entretient avec sa mère. Alexandra partage ses frustrations quant aux inquiétudes constantes de sa mère à son égard, qui peuvent parfois se manifester par un comportement intrusif. Elle se demande pourquoi elle devient agressive envers sa mère, malgré son amour et son soutien inconditionnels.
Janick propose à Alexandra de se concentrer sur le pouvoir qu'elle détient dans la situation. Elle l'encourage à changer son état d'esprit et à cesser de nourrir les pensées négatives qui l'envahissent. En se concentrant sur le moment présent, Alexandra pourrait retrouver la paix intérieure et apprendre à gérer ses émotions avec sa mère de manière plus constructive.
Lorsque Janick aborde la relation d'Alexandra avec son père, elle découvre que celui-ci est toujours en vie mais qu'ils n'ont jamais vécu ensemble. Alexandra révèle qu'elle n'a pas beaucoup de contacts avec lui et qu'elle n'a jamais vraiment ressenti le besoin de parler de cette relation avec sa mère. Janick souligne l'importance de la communication ouverte et de la possibilité de parler de sujets potentiellement tabous pour favoriser la compréhension mutuelle et la résolution des conflits.
Au cours de la conversation, Janick encourage Alexandra à envisager différentes approches pour améliorer sa communication avec sa mère. Elle lui suggère de poser des questions ouvertes, de renvoyer les questions à sa mère et de l'impliquer davantage dans les décisions familiales. Janick souligne également l'importance de souligner les aspects positifs des actions de sa mère et de reconnaître ses réalisations, pour renforcer la confiance mutuelle et apaiser les tensions émotionnelles.
Cette conversation révèle l'importance de la communication ouverte et de l'empathie dans les relations familiales. En explorant ses émotions et en exprimant ses préoccupations, Alexandra peut espérer renforcer son lien avec sa mère et développer une relation plus équilibrée. La discussion met également en lumière le rôle complexe de la parentalité et les défis auxquels les parents sont confrontés, qu'ils soient les enfants ou les parents eux-mêmes.
“Un parent parfait, ça n’existe pas” c’est sur ce postulat que Janick Biselx-Menétrey, médiatrice familiale et coach de vie à Martigny, construit “PARENTALITÉ au PRÉSENT”.
Au travers des histoires de chacun·e·s, les schémas longtemps restés logés dans l’inconscient sont mis en lumière, les défis de la vie accueillis avec curiosité et présence permettant de sortir des tabous familiaux.
Au fil des épisodes, les récits de chacun·e·s nous apprennent que nous sommes “assez” et nous inspirent à vivre et laisser vivre avec confiance.
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[Texte généré automatiquement]
Elles me sont, je pense pas toujours très bien. Et puis je pense qu'elle se fait du souci pour moi. Exactement ce que tu dis. J'ai de la peine, mais elle ne l'exprime pas. Donc moi je ressens aussi bien quand tu m'as dit cette cocon d'épines, ce côté un peu agressif. Personne. J'ai tendance à être un peu agressive avec elle des fois. Je comprends pas pourquoi je me dis elle fait tout pour nous et tout. Pourquoi ? Qu'est ce que j'ai ?
Bonjour, je suis Janick Biselx-Menétrey. Médiatrice familiale diplômée, je suis passionnée par le lien relationnel. Je vous propose aujourd'hui Parentalité au Présent, un recueil d'histoires plurielles pour une étape de vie singulière. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir Alexandra. Bonjour Alexandra, Bonjour Janick. Quel lien entretient tu avec tes parents ?
Avec mes parents. Oui. Alors tu.
T'attendais pas cette.
Question ? Non, non.
J'ai que ma maman, elle et moi. Elle est proche de moi au niveau géographique. C'est vrai qu'elle habite pas loin. Euh. Oui, c'est difficile ça.
Toi, t'as quel âge ? Tu as quel âge ? 49 Et ta maman, elle a quel âge ?
69 à 20 ans d'écart ?
Oui.
Ecoutez les de la fratrie.
Je suis toute seule.
À te toute seule. T'es fils unique.
Ouais.
Et puis ton papa, il est décédé.
Non, non, non. Il est toujours vivant. Mais il a jamais vécu avec maman. Oui bon, j'ai pas chez eux, j'ai quelques contacts mais très très peu.
T'as jamais vécu avec ?
Non du tout. J'ai été élevé par maman et grand maman.
D'accord. Oui.
Et puis il n'y avait pas de grand papa non plus.
N'ont jamais connu mon grand papa. Il est décédé.
Ouais.
Et euh. Et du coup, ta grand maman habitait avec vous ? Vous étiez.
Théâtre ?
Oui.
Oui. Puis ma maman a dû travailler, bien entendu. Alors c'était. C'était vraiment grand maman à la maison quoi. Donc malheureusement, je l'ai perdu en 2011 quand notre dernière on a eu nos derniers souhaits et j'ai perdu quand même une maman.
Ah ben oui. Ouais, ouais, ouais.
Parce ce qu'elle était, elle était là, vraiment tout le temps. Voilà, maman devait aller travailler. Petite, je ne comprenais peut être pas toujours pourquoi maman était jamais là en fait. Mais maintenant, oui, je comprends.
Ouais.
Tu as eu de la chance d'avoir cette grand maman.
Oui, beaucoup, beaucoup. Je pense que peut être. Rien. Je réalisais peut être pas sur le moment après.
Ça m'embêtait qu'elle soit toujours là. Ou bien ça peut pas se comparé à tes copines ou bien.
Oui parce que je me disais pourquoi elles ont une maman à papa ? Et puis moi j'ai pas ta part. Et puis. Puis je me souviens, j'ai un souvenir. Mais c'est vrai que ce souvenir me fait. Il me fait toujours mal au cœur quand je pense. Mais quand maman venait, ma défunte quand j'étais petite venait me chercher à l'école et pis puis j'étais. Comment dire sans cesse. Ça me fait mal de dire ça, mais. J'avais presque un peu honte parce que les autres avaient déjà une maman. Ben oui, moi si c'était maman qui venait à l'école était jaune, Maman.
Elle était gamin.
Et puis j'avais grand maman, alors ça me gênait. Je me disais je sais pas qui croyait que c'est ma maman. Mais c'est terrible de dire ça quand j'y repense.
Elle avait quoi 50 ans ?
Pffff. Ben oui, elle était l'été encore. C'était en 80 quand j'allais à l'école, que j'étais petite. Elle avait 55 ans en tête, mais pour une maman, ça, ça faisait vieux quand même.
Alors moi j'en ai 50, l'année prochaine, colle pas pareil.
Comment c'est.
Pas pareil ? C'est quoi qui est différent ?
C'est pas pareil que toi.
J'adore. Tu sais, c'est très intéressant la pression qu'on aide. Ah mon dieu, la vieille qui va me chercher à l'école maintenant d'une pipe !
Moi je sais que non.
Mais les grand maman à l'époque, voilà, elle était déjà la main.
Vous nous dites vous avez pas des slims ? Non mais voilà ça. Oui oui oui.
C'est juste pas boutade parce que finalement on arrive presque à l'âge d'être.
Grand mère et ça.
Mais souvent je pensais à ça et je me dis tu vois, je l'avais grandement, tu as, tu y arrives et puis puis tu en avais quand avait presque honte. Je disais donc ma fille, bientôt, elle veut pas que j'aille la chercher.
Parce que j'ai peut être sage alors.
Bref, c'est vrai que quand je repense à ça, ça me. Ça me rend triste quand même. Parce je me dis j'ai pas assez. Voilà, je me dis tout ce qu'elle a fait pour ma maman. Et puis des fois, comme j'ai testé, ouais, je veux dire parce qu'elle était très là. Le souci c'est quand je sors commencer à sortir avec mes copines dès que je commence à avoir la voiture, toujours un soucis, j'ai mes affaires et c'est bon. Puis bon, ma maman, je fais quoi avec mes grandes choses ?
Oui mais est ce que tu vas te rappeler combien ça te agaçait toi à l'époque pour faire différemment ou bien non ? Si tu te fais exactement la même chose, je.
Pense que je refais un peu la même chose, mais j'ai ma petite voix qui me dit rappelle toi du mon mari des fois qui me dit.
Ouais.
Elle faisait grand maman, elle faisait ça, ça tu dois le faire. Oui je sais, mais c'est plus fort que toi. Oui, c'est ça, c'est ça.
Oui bah peut être comment on peut faire en fait différemment ? Tu vois, moi je me dis toujours sur quoi est ce que j'ai du pouvoir ? Est ce que t'as du pouvoir sur empêcher qu'il se passe quelque chose à tes enfants là, aujourd'hui ?
Quand extérieure ?
Quand elle sort ?
Oui ? Non, non.
Donc du coup, le seul pouvoir qu'on a, c'est quoi ?
Bah de les préparer et d'être, de leur offrir tout ce qu'on peut leur offrir pour qu'elle soit armée, pour faire face à plein de choses. Mais un événement soudain subite. Ma foi oui, en dix. C'est la faute à pas de chance ou ma folle c'était au mauvais endroit au mauvais moment, ça oui, on aime, mais moi j'aime pas trop penser à ça. Je me dis non non non.
C'est pour ça que je te dis. Tu vois, quand tu penses à ça, tu deviens comment ? Quatre Quand tu te. Quand tu penses à ce qui pourrait arriver, comment tu te sens ?
S'il arrivait quelque chose ?
Non parce qu'il arrivait juste t'imagine ta fille qui prend la voiture pour pour partir je ne sais pas où. Et tu te fais du souci. Comment tu te sens ? A ce moment là.
Ben oui.
Donc finalement t'as du pouvoir sur quoi ?
Euh sur moi donc de changer. Donc d'arriver à changer cet état d'esprit.
Ben oui, parce que tu vois, si tu changes ton état d'esprit et puis que t'arrives à te dire bon ben ok, où est ce que je peux mettre mon pouvoir ? Ben je peux le mettre dans arrêter de nourrir des pensées qui m'entraînent sur une pente où je me sens pas bien parce que je m'imagine des trucs, parce que notre imagination est très fertile. Et puis on voit bien que quand on commence à se laisser embarquer dans cet imaginaire là de tout ce qui pourrait arriver, c'est sans fin. Et de dire stop à cet imaginaire. Je reviens ici, maintenant, là tout va bien. Je sais que je peux faire confiance à mon enfant parce que comme tu disais, je lui ai donné tout ce que j'ai pu pour pouvoir lui faire confiance aujourd'hui et pour que elle ou il sache faire et se comporter de manière adéquate. Et bien du coup on peut se concentrer sur ce qui est bon pour nous au moment présent et peut être retrouver la paix en respirant. Présent ici et maintenant. Je respire ici et maintenant.
Tout va bien tu vois ? Canaliser un peu ses pensées et les ramener dans l'instant présent ou là, dans l'instant présent. Tout est bon, tout va bien et il se passera assez vite si il se passe quelque chose. Se faire du souci ou de. Ou de devoir agir. Et puis d'être un peu moins bien, tu vois.
Oui.
Du coup, moi j'aime bien tendre les mains au ciel. Puis là, je peux rien là haut. Occupez vous, occupez de vous, occupez de ça. Ben oui, et franchement, ça vaut la peine de faire l'expérience parce que c'est très soulageant. Parfois, il y a les sacs à dos qui partent en même temps que je demande qui s'occupe de ces sacs à dos que je porte ? Ça libère.
Ok.
Il n'a jamais essayé.
Oui, oui. Ah.
Il faut demander à Marie. Faites vous demander.
Choisir de demander, oui.
Ouais, mais des fois on a de la peine à même.
Mais c'est pour ça que je dis tu vois, quand tu prends conscience que ton pouvoir, il est où ? Ben là je peux rien faire, mais par contre j'ai le pouvoir de demander. Donc c'est à ce moment là que le switch, tu vois, il peut se faire très rapidement. Oui.
C'est vrai. C'est vrai.
Alors voilà. Mais en fait, on a juste envie de bien faire, hein.
Oui.
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Donc je l'ai questionné puis elle me dit bah oui, je me fais beaucoup de soucis pour toi, j'ai des lois. Arrête, arrête tout de suite ! Ça me mettait dans un. Elle l'exprimait pas sans souci mais dans son attitude. Euh. Tu sais, les pensées elles ont vraiment un impact le non verbal. En fait, il y a les pensées. Elles ont une forme. Et moi je me sentais complètement emprisonnée. Et c'est là que j'ai compris en fait, l'impact de nos pensées négatives sur eux, déjà sur nous, mais sur notre entourage également.
Oui.
C'est fort, hein ? Très te dis. Tu vois cette image de cocon blanc bien ficelé ou encore bien collant ? Tu vois ou tu as ? Tu respires plus, tu bouges plus et tu vois la personne. Tu te fais du souci parce qu'elle t'aime et te protéger. Et ça provoque tout l'effet inverse, presque une rupture de lien. Parce que c'est juste plus respirable, plus supportable. Et ça empiète sur ça, empiète sur mon bien être.
Oui.
Mais je comprends pas. C'est un peu ce qui se passe avec ma mère en ce moment.
Ah oui.
Par rapport à toi ? Ouais.
Ah ouais ouais parce qu'elle est maman. Ben voilà quoi donc. Et puis je suis seul, donc seul fils unique. Donc voilà. Elle a comment comme enfant ? Et puis c'est vrai que pour moi, je vais bien avec mon mari, mes enfants, mais bien une maman, ça apporte beaucoup de choses. Et puis j'ai mon mari qui a des soucis de santé depuis quelques années maintenant, alors ça c'est des soucis, c'est lourd. Et puis. Elle me semble je pense pas toujours très bien, mais puis je pense qu'elle fait du souci pour moi. Exactement ce que tu dis. J'ai de la peine mais elle ne l'exprime pas. Donc moi je ressens aussi bien quand tu m'as dit cette cocon et ce côté un peu agressif avec personne, j'ai tendance à être un peu agressive avec elle. Des fois. Je comprends pas pourquoi je me dis elle fait tout pour nous et tout, pourquoi ? Qu'est ce que j'ai ? Alors des fois je me dis mais est ce qu'il faut chercher loin ? Est ce qu'il faut se dire oui, j'ai eu mon passage un petit peu comme on en a discuté avant.
Pourquoi moi je dis pas à ma pas comme mes copains, mes copines ? Tu peux ce côté un petit peu révolte ou alors petit, tu comprends pas trop et je me dis j'ai manqué de rien, je n'ai pas été malheureuse. Donc ce qu'il faut vraiment chercher dans ce côté là. Alors des fois je sais pas ce que tu dis là, ça me parle beaucoup. Alors effectivement, je pense que c'est à elle se fait du souci et je le ressens et voilà, je suis pas toujours cool avec ça. Bref.
Et puis qu'est ce que tu pourrais peut être lui poser la question ?
Ah oui, il faudrait que j'essaye. Oui.
Tu lui demanderais comment ?
Oh je sais pas.
Elle te dit des choses ou pas forcément. C'est quoi qui te quitte ? Qui t'agresse.
Des fois ? Allez, un petit peu. Un peu maladroite mais dans plein de choses, un peu cash, un peu. Puis des fois elle bien expliquer et vient des fois des mauvais moments à des moments où ça me convient pas et pas assez et puis voilà quoi. C'est pas spécialement un peu oppressant, un peu.
Dans tout aurait besoin qu'elle, quelle qu'elle soit moins présente, c'est ça ?
Ouais.
Ou qu'elle t'appelle avant de passer ou qu'elle te fasse un message ou.
Ouais, par exemple, des fois elle passe, des fois des fois c'est par période, elle passe plus, ça passe. Mais bon, on est pas loin géographiquement mais euh. Ouais je sais pas, c'est dur à expliquer, c'est vraiment puissant des fois qu'elle aimerait elle dit les choses mais un peu comment.
Mais dans moi un exemple.
Difficile, c'est difficile. J'arrive pas alors je ne sais pas ce qu'il veut. Je n'arrive pas à sortir quelque chose là, comme ça.
Elle dit des choses où toi tu te sens. Tu sens qu'elle, elle vient un peu comme une intruse dans ta vie.
Ou bien oui, et des fois ça passe à l'autre extrême. Je me ferme complètement, donc je lui dis plus certaines choses. Et puis après elle sous entend ouais. Ah ! J'étais pas au courant ! On m'a pas dit. J'ai juste pas envie de tout dire. J'ai tendance à me renfermer un peu des fois. Je pense qu'elle aimerait un petit peu discuter, mais c'est moi qui.
Qui bloque.
À bloc. Oui oui.
Il y a la gorge qui se fait. C'est intéressant.
Hein ? Hum. Mais.
T'aurais peur de quoi ? Lui disait certaine chose.
Tu veux pas.
Qu'elle te comprenne pas ou qu'elle se fasse du soucis ? T'aurais peur de la charger ou t'as pas envie qu'elle se mêler des affaires que tu as envie qu'elle te. Qu'elle te laisse un peu.
Oui, mais moi je suis déjà quelqu'un d'assez bigleuse quand même de nature. Et puis. Des fois justement, je me dis mais comme on disait avant mais. Sera assez tôt, le moment venu, de s'inquiéter si tout va bien. Maman, inquiète toi pas pour ça. Il se passe un truc avec un gamin. N'importe quoi. Il va quelque part machin, Il est rentré. L'heure est passée, hein ? Ça commence non ? Stop. Et si elle arrive un moment je donne un exemple, mais là encore pas rentrer dans sa tête. C'est un exemple.
Ça me fait rire.
Oui mais c'est génial parce que c'est là qu'on voit. C'est ce que je disais avant les pensées ont une forme. Et puis à un moment on arrive à ce moment là et elle capte. Oui, elle capte tes pensées en fait. Et puis. Et puis tu vois, les pensées ont une forme. Et puis c'est comme si on imagine une carrosserie qui est qui est enfoncée, et elle arrive à s'appuyer exactement au bon endroit où ça fait mal et à les mettre le doigt. Puis c'est là que ça te fait exploser en fait.
Et moi ce qu'il y a, c'est que je vais en tout cas pas lui dire que je m'inquiète. Je dis mais c'est bon, c'est bon et y a juste un temps de retard. Au fond de moi je me dis ça oui, mais je fais comme si je m'inquiète pas. Puis j'ai l'impression.
Voilà.
C'est encore pire.
C'est pas évident.
C'est un petit exemple parmi tant d'autres.
Ouais mais.
C'est génial, Il est génial ton exemple, Je suis sûre qu'il va parler à plein de personnes.
Et t'as l'impression que genre t'as pas vu pendant deux jours. Et ce moment là, ce créneau de douze minutes, c'est là que ça arrive, ça va. Donc je me dis non, c'est pas possible. Puis après mon mari rigole, je dis, il dit mais c'est pas juste.
Oui.
C'est juste pour venir te faire sortir la pression par les oreilles tout ça.
Tu. Et.
Alors tu vois un petit peu.
J'imagine un peu la scène.
Hum.
Comment tu pourrais lui parler dans cette scène là ?
Au lieu de faire croire que je m'inquiète pas Dire quand même que oui, je m'inquiète. Tu te dis ce serait mieux finalement pour moi que de faire croire que je m'inquiète pas et que je me fais mousser à l'intérieur.
Mais qu'est ce que tu penses ?
C'est pas parce que tu devrais essayer. Parce peut être que si tu lui dis, elle te dit ah mais il est encore pas rentré et puis tu lui dis c'est vrai que moi j'aime, j'aime pas du tout quand il y a dix minutes de retard, ça oui, j'aime pas ça toute seule qui va dire ah mais c'est tout bon ça va bien et essaye.
Ou alors elle me dira oh je te comprends, moi aussi ça m'inquiète. Et puis.
Là, ça te.
Ferait quoi ?
Bon ben je peux dire que c'est normal, toutes les mamans s'inquiètent pas là, mais ça, ça me rassurerait pas. Parce que moi j'ai envie qu'on me dise ce que tu as dit, mais c'est bon.
Donc du coup, c'est pour ça que ça te fout en colère, parce que tu sais qu'elle va jamais te rassurer.
Ou bien ouais, peut être.
Et quelque part, c'est toi qui veut, qui fait, qui rassure de notre côté.
Oui et puis moi, voilà. Ce qu'il y a, c'est que justement je dois. Et elle, elle se repose beaucoup sur moi parce qu'elle a la rage, elle a très très peu confiance en elle. Donc quand elle doit décider de quelque chose, peu importe que ce soit un petit truc, un grand truc, elle me pose une question parce que je dis mais je sais pas moi, c'est tout. Moi pour moi oui, mais je peux pas décider pour toi, pas pour tout et n'importe quoi je dis. Et puis des fois je lui donne mon avis, je dis mais c'est toi je la raison. Mon avis c'est vraiment la bible quoi.
Alors du coup tu sais dans les euh les cours de communication que j'anime, y'a cette partie. Quand un enfant pose une question, oui et le truc c'est de renvoyer la question en fait. Oh tu te demandes et puis et puis de lui renvoyer la question à elle en fait. Et du coup ça va te permettre de comprendre qu'est ce qui fait qu'elle existe ou qu'est ce qui fait qu'elle a peur, ou qu'est ce qui fait que. Parce qu'en général, quand on pose une question, on a déjà une idée sur la réponse qu'on va donner ? Tu vois, quand un enfant il te dit d'où vient la pluie, euh tu lui réponds c'est intéressant d'où qu'elle vienne. Si c'est un enfant qui est un peu comme ça, extraverti, euh. Et risque de t'expliquer en fait sa théorie en fait. Donc il a déjà tu vas progresser à l'intérieur.
Et il juste avoir la confirmation de ce qu'il pensait.
Tu sais souvent parce que toi, quand tu poses des questions, est ce que tu as confiance en toi ? C'est ta confiance en toi. Tu poses pas la question à l'autre, non, tu tu vas dans l'affirmation Voilà, j'ai décidé ça. Euh. C'est rare qu'on demande qu'est ce t'en penses si t'hésites puis tu sais pas trop et puis ça ballotte à gauche, à droite, en avant, en arrière de toi. Puis t'es pas confortable. C'est à ce moment là que tu vas dire tu vas poser la question à l'autre. Et puis y. C'est une histoire d'estime de soi, de confiance en soi.
Oui.
Donc du coup, en renvoyant la question à l'autre, et puis plutôt en questionnant sur bah tiens, qu'est ce qui te fait douter ou qu'est ce qui fait que tu n'arrives pas à prendre ta décision ? Ah, tu te fais du souci pour ça ou tu vois, tu arrives à mieux peut être comprendre ce qui fait que elle doute et puis il aura plus la pression de prendre sa décision après. Ça te parle ?
Oui tout à fait oui.
Des fois c'est vrai, on se dit mais c'est les enfants qui ont quand même. Qui questionne les parents qui ont. Oui, là c'est un peu l'inverse quoi. Oui alors c'est un peu oui, un peu lourd, un peu pas logique quoi.
Et en même temps, ok, des enfants adultes aujourd'hui, eh bien je me rends compte combien c'est des booster aussi. Oui, parce que à un moment donné, c'est comme si ça s'inverse dans le temps. C'est pas le processus, il y a quelque chose qui peut pas pour tous, mais pour certaines choses, ça devient boostant d'avoir la vie des jeunes.
Oui, il.
Ne faut pas que ça devienne euh fait, ça doit pas être toujours.
Compter sur eux et puis se reposer tout le temps sur eux. Oui oui, ça doit être.
Ils le font assez remarquer d'ailleurs.
Mais c'est comme ça tu vois.
C'est comme tu dis. Comme tu dis, là, maintenant, ça devrait aller dans l'autre sens.
Oui. C'est vrai.
Ça te fait du soucis de voir ta maman vieillir dans ces conditions.
Ou bien mourir ? Non parce que non, elle est quand même bien.
Je la sens pas.
Parce qu'elle a moins de.
Temps. Ouais ouais.
Elle est tout juste à la retraite.
Oui, maintenant elle est bien bien mais. Qu'elle ait plus confiance en elle qu'elle. Des fois je me rend compte quand elle fait des fois des elle fait, elle fait ça. Pas mal d'activités avec des copines, tout le de toutes sortes d'activités. Et des fois elle me. Elle me. Elle me dit pas mais c'est très bien. Et puis elle me dit on est allés là, on a fait ci, on a fait ça.
Oh oui, ça fait du.
Bien, ça fait du.
Bien. Oui.
Je me sens.
Soulagée.
Elle m'a demandé Qu'est ce tu penses ? Elle me demandait Tu crois que moi je.
Sais que tu vas la relever le positif ? Parce que souvent on va relever le négatif et on ne va pas dire quand on a quelque chose de soulageant.
Et euh oui, d'ailleurs c'est vrai, j'ai tout de suite senti que je déprimais trop bien pis ça me fait ouais, ça me fait. Alors je te dis c'est drôle, ça me. Ça me donne de la joie. Alors moi je. J'ai rien vécu de ça, j'ai rien vu de ces expériences.
Mais voilà.
Tu peux lui dire ou pas ?
Je lui ai dit si c'était cool machin, qu'est ce que t'as aimé machin là ? Puis souple, tout emballé, puis ouais, je trouve ça super. Puis des fois, deux jours après, hop.
Oui.
Mais tu vois, peut être que tu pourrais. Donc quand ça redescend dans le creux de la vague, lui rappeler Ah bah tu vois, ça m'a fait une joie immense de savoir que tu avais participé ou que tu avais fait ça. Et bien je trouve ça génial quoi. Parce que ça me.
Ouais, ça va.
Je sais pas comment tu peux. C'est pas un enfant, tu vois, Un enfant dirait Je vois que t'es capable. Ouais, elle pouvait trouver peut être d'autres mots, mais tu vois dans dedans, dans cette idée là. Parce que quand on est dans le creux de la vague, ça fait du bien de s'entendre rappeler qu'on a quand on a eu été au sommet de la vague, mais qu'on est capable.
Oui.
Même qu'on le sait. Mais on relit.
On oublie. Ben oui.
Oui, c'est ça.
Ouais ben voilà, ton papa, tu veux ? Tu le vois jamais ?
Non.
Non, ça fait très très longtemps. Si je le vois dans la rue, oui, je le connais, je le reconnais, je l'ai vu. Ouais, je l'ai croisé une fois, y'a peut être trois ans je dirais. Mais croisé hein. Bon, très très cordial comme ça. Salut. Comment vas tu ? Mais c'est tout quoi ?
Il a une famille maintenant ? Bien.
Euh.
Oui, je sais, très très peu de choses. Oui oui oui.
Mais bon.
Des grands enfants adultes, même pas. Il pourrait être.
Et du coup, t'as jamais. T'as jamais eu.
L'envie.
L'envie est là. Oui, oui. Et puis il n'a pas pu faire.
Ça n'a pas pu se faire. Non. J'avais. J'avais essayé. J'avais. Quand on a eu les enfants, on a pris contact.
Mais non.
Pourtant il il a aidé ma maman quand j'étais petite, donc il n'a pas du tout. Il m'a reconnu dans le sens où oui, oui.
Oui.
Mais je sais pas, je me dis que ça devait pas se faire. Et puis peut être que.
T'as jamais pu en parler avec ta maman.
Non, on en parle pas.
C'est assez intéressant, mais aujourd'hui, tu pourrais pas en parler ?
Non.
Non, t'oses pas. T'aurais peur que ça la rend triste ?
Oui, je pense pas. Je sais pas. C'est pas un sujet que je me sens à l'aise avec. Hmmm. C'est pour ça que même si. Franchement si si je le revoyais. Puis con con con, je l'avais entrevu il y a trois ans. Ben je crois même pas que je lui ai dit. Oui, parce que pour moi, c'est vraiment. Tu sais, c'est dissocié totalement.
D'avec ta.
Maman surtout qui n'a jamais vécu. C'est pas comme s'il avait à la maison. Lui était parti sans rien faire là, non ? Moi c'était maman, grand maman, c'était ça ma famille. Euh oui, il y avait lui là bas, oui. Donc non, je me sens vraiment, vraiment pas à l'aise de parler de ça avec elle.
Ouais.
D'ailleurs, ça oui, c'est presque on me dit des sujets presque un peu tabou. C'est drôle hein ? C'est bizarre, mais ouais. Et moi je ne suis pas du tout fermé. C'est vrai que j'y pense.
Puis les enfants, tes. Ta. Combien d'enfants ?
Quatre ? Non ? Oui bon, les grandes c'est bon, elles ont compris. Et les petits, oui, ils les ont eu demandés.
Ah oui, justement. Et puis elle répond quoi aux enfants ?
À moi ? Ils demandent à ce qu'ils se sentent aussi ? Non, Alors jamais ils ont posé la question. A elle jamais.
Non, non, même.
Moi je ne me rappelle plus ce qu'on leur a dit vraiment. Mais maintenant ils sont suffisamment grands. Ils sont encore petits mais sont suffisamment grand pour comprendre. Pas trois ans comme un petit et voilà. Mais non, je pose pas trop de questions quoi.
Oui, c'est vrai.
Que maintenant il y a pas mal de.
Oui.
Il y a plus les schémas traditionnels, ça va ?
Oui.
Et puis je me dis que tant qu'il questionne pas, faut pas non plus vouloir tout de suite apporter des réponses. Tu commences à me parler de ça, comment je vais ? Mais on laisse venir, on verra. Voilà, ça se fait. Voilà, c'est ça. Il va un peu trop anticiper. Faudra bien que je lui parle de ça. Mais non. Oh, ça va. Quand le moment sera venu, ce sera mieux. Puis ça se fait. Puis des fois, on a un moment un peu improbable qu'on s'y attendait pas comme par hasard. Le sujet venu, on va. Et puis on s'attendait pas à parler de ça aujourd'hui. Oui, on se fait tout un film, je sais pas combien de temps, mais comment on va parler de ça ? Oui, je.
Vais.
Y revenir dans l'instant présent, hein ? Qu'est ce qu'on va se faire du souci pour ça ? Pour les choses qui vont arriver ou pour les choses qui se sont passées ?
Ouais.
Et puis toute façon, ce qui arrive, comment disait on est. On n'est pas à mettre tout dans le. Laissons l'avenir. Oui.
Oui.
Magnifique. Merci Alexandra.
C'était rien. Avec plaisir.
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